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  • Reconquête N° 325

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    Reconquête, 70 boulevard Saint-Germain, 75005 Paris. Tél. 01.40.51.74.07

  • Viktor Orban en appelle au peuple

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a déjà porté plainte devant la Cour européenne de Justice contre le plan de relocalisation des terroristes clandestins migrants réfugiés, a décidé d’organiser un référendum. Il l’a annoncé aujourd’hui au cours d’une conférence de presse, soulignant que l'imposition de quotas ne peut que bouleverser les équilibres ethniques, culturels et religieux de l'Europe. « Le gouvernement, aujourd'hui, ne fait que répondre au sentiment de la population : nous pensons qu'introduire des quotas d'installation de migrants sans l'aval du peuple est tout simplement un abus de pouvoir. »

    La date n’est pas encore fixée, mais la question a déjà été soumise au bureau national des élections :

    « Voulez-vous que l'Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non-hongrois en Hongrie sans l'approbation du Parlement hongrois ? »

    Hier, le président du Parlement, László Kövér, a déclaré à la radio que la gauche, en soutenant l’immigration, ne voulait pas seulement importer des électeurs, mais cherchait à dissoudre la civilisation européenne fondée sur la diversité des cultures nationales et le christianisme. Et que le système de quotas « n’est pas une solution mais un précédent » et une étape vers la création des Etats-Unis d’Europe sans modifier les traités. Il a ajouté que la gauche veut la disparition des nations, de la religion et de la famille, et il a pris comme exemple le « succès significatif » des attaques de la gauche contre l’identité sexuelle. Il a également souligné l’importance de la coopération stratégique du V4 (groupe de Visegrad), précisant que si le travail commun entre les quatre pays avait été jusqu’ici de caractère pratique et surtout économique, le moment est venu de nous souvenir de notre appartenance à un culture partagée : les pays d’Europe centrale devront préparer l’avenir ensemble lorsque « nous aurons à protéger conjointement le bassin des Carpathes ».

  • Mystère à Sainte-Marthe

    Une réceptionniste de Sainte-Marthe (l’hôtel où réside le pape) a été retrouvée morte chez elle, le corps en état de décomposition. Elle était diabétique, et enceinte de sept mois.

    Elle s’appelait Miriam Wuolou et elle était érythréenne. Elle s’était mariée en 2014 avec un Italien pour obtenir la nationalité italienne. Ils n’ont jamais vécu ensemble.

    Une autopsie a été décidée. La police a interrogé le mari et le dernier « petit ami » en date de Miriam Wuolou, un militaire.

    C’est son frère qui, s’inquiétant de ne pas avoir de nouvelles, a découvert le corps.

    Il y a quelques jours, à l’occasion de la mort d’une autre employée de Sainte-Marthe, François avait souligné que tous les employés de l’hôtel « font partie de sa famille » ; « ils forment une famille, ils ne sont pas seulement des employés ». Mais personne de la famille n’a cherché à savoir comment allait Miriam…

    Au fait, parmi les employés du Vatican de François, il y a aussi des catholiques qui vivent à peu près en conformité avec la morale chrétienne, oui bien il n’y a que des clandestins régularisés par une parodie de mariage et adultères ?

  • Les deux ingérences

    Oskar Freysinger, grande figure valaisanne de l’UDC, écrit à François Hollande pour dénoncer « une ingérence caractérisée et grave dans les affaires intérieures helvétiques ». Les Français résidant en Suisse ont reçu une circulaire du PS leur demandant de voter non à la votation du 28 février qui résulte d’une initiative de l’UDC visant à pouvoir expulser les criminels étrangers.

     Au vu de la source et du mode de diffusion, cet envoi peut être assimilé à une démarche officielle. Outre l’ingérence évidente qu’il constitue dans les affaires intérieures d’un pays tiers, il colporte une désinformation flagrante à l’adresse de ses destinataires et des « proches » qu’il les exhorte à alerter. On peut y lire en effet qu’« il s’agit ici d’expulsion automatique d’êtres humains en raison de délits mineurs », ce qui est un mensonge grossier. (…)

    Monsieur le Président de la République, il est incompréhensible qu’un parti gouvernemental d’un pays ami puisse répandre, via les structures consulaires de l’Etat français, de telles exhortations à la peur et à la haine. Je vous fais part ici de mon étonnement de citoyen et de mon indignation de vice-président du plus grand parti politique de Suisse, l’UDC, à qui des responsables socialistes français attribuent des intentions dangereuses et inhumaines.

    Mais Oskar Freysinger écrit aussi à François Hollande en tant que ministre de la Sécurité dans le Valais, pour dénoncer une autre ingérence :

    Les cantons suisses romands, frontaliers de la République française, doivent faire face à une criminalité endémique en provenance de votre pays. Il s’agit, le plus souvent, d’incursions en provenance des banlieues de Lyon ou de Marseille, voire de Corse. Ces incursions se caractérisent par une violence extrême, ainsi que par le recours aux voitures béliers et aux armes de guerre.

    La délinquance d’origine française requiert même des mesures policières spécifiques. Dans notre canton, le plan COBRA mobilise une part significative des effectifs de sécurité et il est entièrement tourné vers la France. (…)

    (…) le seul gouvernement de la région à avoir restauré les contrôles aux frontières et à s’être même réservé le droit d’enfreindre les droits de l’homme au nom de l’état d’urgence, c’est le gouvernement socialiste de la République française.

    Nous voyons donc le même parti au pouvoir justifier les entorses aux droits de l’homme au nom de son intérêt national et dissuader au nom de ces mêmes droits un pays voisin et ami de définir librement son propre intérêt national ! Une aussi parfaite mauvaise foi a rarement été vue dans les relations entre nos deux pays.

  • Fière décadence

    Le Premier ministre canadien Justin Trudeau annonce sur Twitter qu’il a « très hâte » de participer à la gay pride de Toronto.

    Il y en a qui font remarquer :

    Mais le politiquement correct, c’est être à la fois pro-homo et pro-islam… Cela paraît contradictoire, mais être anti-chrétien et pro-musulman ne l’est pas…

  • 160 millions

    La Commission européenne a répondu aux questions que posait Marie-Christine Arnautu (en compagnie de Sylvie Goddyn, Mylène Troszczynski, Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch). Il en ressort que l’exécutif européen a versé aux deux fédérations européenne et mondiale du planning familial, depuis 2005, quelque 160 millions d’euros. Pour faire une propagande européenne et mondiale pour l’avortement. Ce qui n’est pas du tout du ressort de la Commission européenne. Et l’est d’autant moins que plusieurs pays membres interdisent le meurtre des enfants dans le ventre des mères.

    On remarque dans la liste des subventions celles qui concerne « le besoin non satisfait : construire un dialogue plus effectif en Europe ». Sic. Deux fois 260.000 €.

    Mais il est plus important de « construire un élan pour la santé sexuelle et reproductive » : 2,5 millions d’euros.

    Et bien sûr à destination de la « jeunesse vulnérable » : 1,7 million d’euros.

    Et il est crucial que l’Union européenne finance à hauteur d’1,5 million d’euros un programme de « renforcement des objectifs 5a et 5b du millénaire pour le développement en Asie du Sud : créer des militants et un élan pour le progrès de la santé et des droits de la santé sexuelle et reproductive »… En français : imposer l’avortement à des pays qui n’en veulent pas.

  • Perdu !

    Le président bolivien Evo Morales se voyait président à vie. Comme la Constitution ne le permet pas, il a décidé de changer la Constitution. Par référendum. Certain d’avoir l’appui massif de la population. Las, 51,3% des votants ont dit non.

    Le soutien de son ami François n’a donc pas suffi à sauver le co-pape du culte de la Terre Mère.

  • Le patriarche et les pingouins

    Après avoir rencontré le pape, le patriarche Cyrille est allé rencontrer les pingouins de l’Antarctique chilien. Plusieurs d’entre eux se sont montrés intéressés par cette visite.

  • Au Khabour

    L’Etat islamique a libéré 43 otages assyriens de la vallée du Khabour. Selon l’Eglise assyrienne tous les otages de la vallée ont désormais été libérés. (Mais l’Etat islamique détient encore 179 chrétiens de Qaryatayn).

    Certaines sources avancent que l’Eglise assyrienne aurait payé en tout 18 millions de dollars de rançon. Moins de la moitié, selon d’autres sources.

    Les 43 derniers libérés sont, pour 29 d’entre eux, du village de Tel Jezira, et les 14 autres du village de Tel Shamiran.

    Un nouveau problème est que pendant que la vallée était désertée les Kurdes ont installé des camps d’entraînement dans deux villages contigus de la vallée, Tel Nasri et Tel Tamar. Disant qu’ils partiraient au bout de deux mois, mais personne n’y croit vraiment. Quoi qu’il en soit, avant l’attaque de l’Etat islamique il y avait à Tel Nasri 180 familles assyriennes, elles ne sont plus que 4 ou 5. Une soixantaine sont parties à Beyrouth, une vingtaine à Tel Tamar, et les autres en Amérique, en Australie, au Canada et en Europe.

  • Mercredi de la deuxième semaine de carême

    L’évangile de la messe de ce jour commence par la troisième annonce de la Passion – et de la Résurrection - par le Christ à ses apôtres. Ce qui a pour effet d’exciter les ambitions… La mère de Jacques et de Jean voit déjà ses fils à droite et à gauche du Roi d’Israël siégeant sur son trône. Dans le texte de saint Marc, ce sont les apôtres eux-mêmes qui font la demande. A posteriori, cette anecdote apparaît particulièrement pitoyable. Qu’elle figure dans les Evangiles montre à la fois l’étendue de leur conversion, leur humilité, et la véracité des évangiles.

    Jésus ne répond pas à la mère. Il répond aux apôtres qu’ils boiront le même calice que lui. Telle est sa royauté.

    Il en profite pour leur donner une leçon d’humilité. Les princes des nations dominent les peuples, mais parmi vous ce sera le contraire : celui qui veut devenir grand devra se faire esclave. Comme lui-même n’est pas venu pour être servi mais pour servir : la leçon se termine par une nouvelle annonce de l’humiliation du Fils de l’Homme, où Jésus utilise à dessein les mots d’Isaïe (53, 10-12) pour montrer qu’il est le Serviteur annoncé par le prophète, celui qui porte les péchés des hommes, le Juste qui va donner sa vie pour les racheter.