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Mercredi de la deuxième semaine de carême

L’évangile de la messe de ce jour commence par la troisième annonce de la Passion – et de la Résurrection - par le Christ à ses apôtres. Ce qui a pour effet d’exciter les ambitions… La mère de Jacques et de Jean voit déjà ses fils à droite et à gauche du Roi d’Israël siégeant sur son trône. Dans le texte de saint Marc, ce sont les apôtres eux-mêmes qui font la demande. A posteriori, cette anecdote apparaît particulièrement pitoyable. Qu’elle figure dans les Evangiles montre à la fois l’étendue de leur conversion, leur humilité, et la véracité des évangiles.

Jésus ne répond pas à la mère. Il répond aux apôtres qu’ils boiront le même calice que lui. Telle est sa royauté.

Il en profite pour leur donner une leçon d’humilité. Les princes des nations dominent les peuples, mais parmi vous ce sera le contraire : celui qui veut devenir grand devra se faire esclave. Comme lui-même n’est pas venu pour être servi mais pour servir : la leçon se termine par une nouvelle annonce de l’humiliation du Fils de l’Homme, où Jésus utilise à dessein les mots d’Isaïe (53, 10-12) pour montrer qu’il est le Serviteur annoncé par le prophète, celui qui porte les péchés des hommes, le Juste qui va donner sa vie pour les racheter.

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