Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Viktor Orban en appelle au peuple

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a déjà porté plainte devant la Cour européenne de Justice contre le plan de relocalisation des terroristes clandestins migrants réfugiés, a décidé d’organiser un référendum. Il l’a annoncé aujourd’hui au cours d’une conférence de presse, soulignant que l'imposition de quotas ne peut que bouleverser les équilibres ethniques, culturels et religieux de l'Europe. « Le gouvernement, aujourd'hui, ne fait que répondre au sentiment de la population : nous pensons qu'introduire des quotas d'installation de migrants sans l'aval du peuple est tout simplement un abus de pouvoir. »

La date n’est pas encore fixée, mais la question a déjà été soumise au bureau national des élections :

« Voulez-vous que l'Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non-hongrois en Hongrie sans l'approbation du Parlement hongrois ? »

Hier, le président du Parlement, László Kövér, a déclaré à la radio que la gauche, en soutenant l’immigration, ne voulait pas seulement importer des électeurs, mais cherchait à dissoudre la civilisation européenne fondée sur la diversité des cultures nationales et le christianisme. Et que le système de quotas « n’est pas une solution mais un précédent » et une étape vers la création des Etats-Unis d’Europe sans modifier les traités. Il a ajouté que la gauche veut la disparition des nations, de la religion et de la famille, et il a pris comme exemple le « succès significatif » des attaques de la gauche contre l’identité sexuelle. Il a également souligné l’importance de la coopération stratégique du V4 (groupe de Visegrad), précisant que si le travail commun entre les quatre pays avait été jusqu’ici de caractère pratique et surtout économique, le moment est venu de nous souvenir de notre appartenance à un culture partagée : les pays d’Europe centrale devront préparer l’avenir ensemble lorsque « nous aurons à protéger conjointement le bassin des Carpathes ».

Commentaires

  • j'espère quand même que Viktor Orban ne découvre pas maintenant seulement que la Commission de Bruxelles pratique l'abus de pouvoir : c'est son mode de fonctionnement préféré depuis le début; elle avait mis au point à l'origine des procédés très compliqués pour le camoufler; maintenant elle ne s'en cache même plus

Les commentaires sont fermés.