Lu sur le site de Radio Prague :
Le président tchèque Miloš Zeman considère que les critiques formulées contre la République tchèque et sa personne par le Haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU font partie d'une "campagne orchestrée par un groupe de personnes qui sont - peut-être franchement - persuadées que nous devrions ouvrir nos bras aux réfugiés". Il l'a indiqué dans un entretien filmé accordé au tabloïd Blesk, en précisant d'abord que ces critiques l'avaient fait "sourire". Convaincu de la relative richesse des migrants actuels, le chef de l'Etat a par ailleurs affirmé que les enfants "servent de boucliers humains à des gens avec des iPhones pour justifier la vague de migrants". "Ils emmènent des enfants sur des petits bateaux sachant qu'ils risquent de se noyer", a-t-il ajouté avant d'estimer que la majorité "ne mérite pas la compassion".