Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ségolène et le Roundup

Le Roundup ayant été enfin déclaré cancérigène, Ségolène Royal demande aux jardineries d’arrêter de vendre ce produit en libre service.

Elle fait bien. Mais elle ferait mieux d’interdire d’abord aux paysans d’utiliser ce produit comme désherbant entre deux cultures. C’est devenu ahurissant, de voir ces champs, partout, brûlés au Roundup entre deux cultures, comme s’il y avait eu la guerre au napalm. Et c’est particulièrement pénible de voir cela au printemps, quand tout reverdit et que d’immenses champs sont des étendues de mort.

Comment peut-on laisser les paysans gorger la terre de glyphosate entre deux cultures, avant de la retourner pour produire les petits pois qui vont arriver dans votre assiette, ou le maïs qui nourrira les vaches à lait et les bœufs à viande ?

Commentaires

  • Ces champs ainsi traités sont des jachères, périodes de repos du sol qui devraient permettre à la flore spontanée de se reconstituer un tant soit peu, et aux abeilles d'y butiner. Le traitement herbicide (glyphosate ou autre) à pour objet de "nettoyer" préventivement les champs de ces "mauvaises herbes" ! Les résidus d''herbicide se retrouvent bien évidemment dans les récoltes suivantes (et dans nos assiettes), tandis que la flore de nos campagnes s'appauvrit dramatiquement.

  • Pourtant bien des sites donnent des recettes pour ne pas empoisonner les sols et, du coup, multiplier les récoltes.
    Il y a mille manières de le faire selon les climats.
    Il faut que ces mauvais agriculteurs soient bien payés pour accepter de faire mourir leurs terres.

  • Ba ba ba ba.... Jolis conseils de persones bien éloignés de la culture moderne. Les surfaces passsées à l'herbicide (glyphosate ou autre, car il y a un certain nombre de molécules autorisées) ne sont pas des jachères, mais des terres sur lesquelles des adventices ont poussé depuis la récolte de l'an dernier. Et si le paysan ne "traite" pas la parcelle, se contente de labourer avant de semer les adventices vont reprendre de la vigueur et étouffer les semences, de maïs, tournesol ou autres. Il y a certes le "Bio", mais les rendements sont bien moindres, et le prix final à payer par le consommateur plus élevé.

  • La culture vraiment moderne n'en est plus au Roundup. Elle a emprunté des techniques d'agriculture biologique comme les semis d'engrais vert entre deux cultures, qui ont le double avantage de couvrir et d'enrichir le sol.

    D'autre part les agropollueurs n'utilisent pas seulement le Roundup contre des "adventices", mais sur des prairies.

  • @Babe, Babe, Babe
    Les rendements en agriculture biologique augmentent très rapidement dès que l'équilibre du sol en minéraux , flore et faune microscopique est obtenu (plusieurs années, 5 à 10, après une culture chimique). L'agriculture "mécaniste" ne tient pas compte des micro-organismes et considère le sol comme un support inerte qu'on alimente en engrais chimiques et hélas en produits phytosanitaires lorsque les plantes, malades, se font attaquer. Les micro-organismes du sol sont tués et les processus de formation de l'humus s'arrêtent. Les oliveraies dans le bassin méditerranéen étaient couvertes d'une plante "l'inule visqueuse" qui abritait des guêpes parasites de la mouche de l'olive. Et ceci depuis la nuit des temps. Après guerre, on a voulu faire propre et passé tout au désherbant. Conséquence: attaques massives de mouche, traitements massifs contre la mouche qui a tué aussi les auxiliaires, et la mouche n'est pas éradiquée, malgré les traitements de plus en plus coûteux (résistance). Et les agriculteurs "modernes" sont pris dans un cycle infernal: pas de traitement chimique, pas de récolte et empoisonnement du consommateur par l'huile polluée.

Les commentaires sont fermés.