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  • La Pologne à droite

    Lorsque Andrzej Duda avait commencé sa campagne, comme candidat à la présidentielle désigné par le PiS, il était à 20% dans les sondages, contre 60% au président sortant le libéral Bronislaw Komorowski. L’écart s’était nettement resserré, mais à la veille du premier tour on se demandait encore si Komorowski l’emporterait dès le premier tour ou s’il devrait attendre le second. Or c’est Andrzej Duda qui est arrivé en tête. On a dit alors que le second tour serait serré car la majorité des votants qui s’étaient prononcés pour le rocker anti-système arrivé en troisième position se reporteraient sur le candidat le moins à droite, donc Komorowski. Et cela ne s’est pas produit. L’inconnu Andrzej Duda, qui avait toujours été dans l’ombre des frères Kaczynski, a remporté la présidentielle. On n’a pas encore les chiffres, mais il l’a remportée de façon assez nette pour que dès hier soir Komorowski reconnaisse sa défaite.

    Duda, nous dit le site européiste UEobserver, a gagné sa majorité dans la partie orientale du pays, « qui est traditionnellement plus catholique, nationaliste et eurosceptique ».

    Et l’institut Ipsos, selon un schéma qui a déjà beaucoup servi, précise que Duda était le plus populaire chez les gens sans diplômes, les paysans et les retraités. Mais aussi… chez les jeunes.

    Le pauvre Adam Michnik s’est donné le ridicule de déclarer : « La victoire de Duda est le digne d’un changement dramatique sur la scène politique polonaise. La Pologne s’élance sur la voie de velours de la dictature. »

    Il n’a manifestement pas digéré que la candidate de toute la gauche culmine à 2,4%...

  • Des bases du jihad en RDC

    Les évêques de la province ecclésiastique de Bukavu (est de la République démocratique du Congo, à la frontière du Rwanda) se sont réunis du 16 au 23 mai. Ils se sont fait l’écho de la « profonde détresse des populations meurtries par les violences qui sévissent en territoire de Béni depuis bientôt deux ans et qui vont s’intensifiant ». Dans l’indifférence générale. Or, ici comme ailleurs, il s’agit aussi, ou d’abord, du jihad :

    « Du côté des bourreaux, nous observons la mise en place d’une terreur d’épuration systématique des personnes, d’une stratégie de déplacement forcé des populations en vue d’occuper progressivement leurs terres et de l’installation des foyers d’intégrisme religieux et des bases d’entraînement terroriste. »

    « Dans ce contexte, les jeunes désœuvrés sans avenir deviennent la proie facile pour le recrutement des groupes armés y compris ceux gagnés au fondamentalisme religieux. En effet, dans le massif du Ruwenzori des groupuscules inoculent l’esprit djihadiste à leurs recrues qu’ils entraînent ensuite au terrorisme international. Leur base est constituée de ressortissants de toute sorte de nationalité qui s’établissent dans des campsd’entraînement appelés Médina, Canada et Parking Kaza Roho. Des jeunes congolais y sont fraîchement associés, trompés par des recruteurs sans scrupules qui leur promettent des bourses d’études pour le Moyen Orient, l’Europe ou le Canada. Pendant ce temps, la Communauté internationale observe avec ses drones! Faudra-t-il attendre que cet esprit se généralise pour que demain cette même Communauté Internationale fasse pleuvoir un déluge de feu sur la région sous prétexte de combattre le djihadisme? »

  • Au Pakistan

    Dans l’après-midi d’hier, jour de la Pentecôte, une horde de musulmans a attaqué le ghetto chrétien Dhup Sarri de Lahore et a vandalisé l’église catholique, brûlant les livres. Des chrétiens ont fui, les autres se sont barricadés chez eux. La police est intervenue, mais sans pouvoir arrêter la horde. L’inspecteur général adjoint de la police a même été blessé.

    A l’origine de l’émeute, l’accusation selon laquelle un chrétien, Humayun Masih, a été vu brûlant des papiers dont certains portaient des versets du Coran. Il s’agit d’un jeune mentalement instable et drogué. Les musulmans l’ont emmené au poste de police, pendant que d’autres bloquaient la rue et réclamaient que le chrétien soit brûlé vif. Mais la police n’a pas pris la plainte au sérieux…

  • Ce qu’il dit et ce qu’il ne dit pas

    Hier, après le Regina Caeli, François a évoqué :

    1 – Les « réfugiés du Golfe du Bengale et de la mer d’Andaman », pour encourager l’assistance humanitaire de la communauté internationale à « ces personnes qui affrontent de grandes souffrances et de grands dangers ». En oubliant de signaler que ce sont des musulmans qui ne sont chassés par personne mais fuient la pauvreté au Bangladesh.

    2 – Le centième anniversaire de l’entrée en guerre de l’Italie dans la Grande Guerre.

    3 – La béatification de Mgr Romero et de Sœur Irène Stefani. Mgr Romero a été « tué en haine de la foi », a dit François. De quelle foi, on ne sait pas. Mais on sait que ses assassins étaient catholiques. Mgr Romero n’est un martyr de la foi que dans la nouvelle définition du martyre inventée par la soi-disant théologie de la libération, comme l’a souligné Gustavo Guttierez en personne.

    François a omis de parler du prêtre syro-catholique Jacques Mourad, enlevé en Syrie.

    François a omis de parler du naufrage de l’Irlande anciennement catholique.

    Les musulmans qui se mettent en danger pour quitter leur pays comptent infiniment plus qu’un prêtre catholique aux mains de musulmans et qu’un pays catholique en perdition.

    NB. Pour l’heure, les propos du pape, sur le site du Vatican, ne sont qu’en italien et en… arabe. Ah, à l’instant, en croate.

  • Lundi de la Pentecôte

    Tous les jours de cette semaine de la Pentecôte, l’Eglise chante à la messe, entre le deuxième alléluia et la séquence (c'est le "verset" de l'alléluia) :

    Veni, Sancte Spíritus, reple tuórum corda fidélium, et tui amóris in eis ignem accénde.

    Commentaire de dom Pius Parsch :

    D’ordinaire, l’Église se sert des paroles de la Sainte Écriture. On dirait qu’elle redoute de s’adresser à Dieu avec ses propres paroles. Quand elle le fait cependant, elle emploie les termes les plus riches de sens. De même que le cristal de roche acquiert, par le travail séculaire de la nature, du brillant et du poli, de même ces textes de l’Église où elle a déposé ce qu’il y a de plus fervent dans son amour, ses désirs, sa prière et sa foi, ont été élaborés au cours des siècles. C’est le cas pour cette prière si simple et si profonde : « Viens, Saint-Esprit, remplis les cœurs de tes fidèles et allume en eux le feu de ton amour ! » Toutes les fois que cette prière est chantée ou récitée, l’Église nous ordonne de nous agenouiller.

    a) Veni, viens. Ce mot a une histoire. Avant la naissance du Christ, il était dans la bouche du peuple juif. Le Rédempteur s’appelait : « Celui qui doit venir ». C’est pourquoi le Baptiste demande : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Les chrétiens adoptèrent ce petit mot et en firent l’expression de leur désir de la parousie. Les anges avaient déjà dit du Seigneur monté aux cieux : « Il viendra de nouveau... » Dans la primitive Église, on terminait chaque prière par ce vœu ardent : « Maranatha », c’est-à-dire, viens, Seigneur. Il n’est pas étonnant que l’Église ait introduit ce mot dans sa liturgie. Rappelons-nous les grandes antiennes O de l’Avent. Nous comprenons que l’Église se serve du même mot pour implorer la descente du Saint-Esprit. — Ici, se pose une question : Le Saint-Esprit n’est-il donc pas parmi nous ? A quoi bon, dès lors, implorer sa venue ? Oui, il est parmi nous et, pourtant, il faut qu’il vienne à nous. Autrefois, le Baptiste pouvait dire aux sanhédrites : « Il y a au milieu de vous quelqu’un que vous ne connaissez pas ». On peut en dire autant du Saint-Esprit. Il demeure dans l’Église, dans l’âme, et, pourtant, nous ne le connaissons pas : nous empêchons son action. La force est là, mais elle est liée, elle dort. Le petit mot « Veni » veut donc dire : Déploie ta puissance, brise les entraves que la volonté humaine met à ton action.

    b) Saint-Esprit. Examinons le nom du Saint-Esprit. Le Christ l’appelle volontiers Paraclet. Ce mot se traduit de deux façons : avocat ou consolateur. Cependant, le Seigneur l’appelle deux fois Saint-Esprit. La Séquence donne une série de surnoms : père des pauvres, distributeur des dons, lumière des cœurs. On le nomme aussi, volontiers, le doigt de la main droite de Dieu. Mais son nom ministériel est : Saint-Esprit. Ce nom est pour nous une exhortation à être saints et spirituels. Nous ne pouvons porter le Saint-Esprit en nous que si nous tendons à la sainteté, que si nous sommes des hommes spirituels, et non des hommes charnels.

    c) Remplis les cœurs de tes fidèles. Nous trouvons déjà ce mot : remplir, dans le récit de la fête : « ils furent tous remplis de l’Esprit-Saint ». Nos cœurs et nos âmes doivent être comme des coupes dans lesquelles le Saint-Esprit verse le vin précieux de ses dons et qu’il remplit jusqu’au bord. Ne soyons pas des, coupes vides. Si nos cœurs sont remplis d’amour-propre, de présomption, d’égoïsme, le Saint-Esprit ne pourra verser son vin précieux.

    d) Quel est ce vin précieux ? La dernière phrase nous le dira : « Allume en eux le feu de ton amour ». C’est donc l’amour qui est le don du Saint-Esprit : le saint amour de Dieu et du prochain. Le Christ dit du Saint-Esprit : « Il prendra du mien ». La charité est le précepte du Christ ; maintenant, c’est celui du Saint-Esprit : de ton amour. Cet amour est un feu, c’est pourquoi le Saint-Esprit est apparu dans le feu ; nous serons baptisés dans l’Esprit-Saint et dans le feu ». Le feu brille, chauffe, brûle et purifie. Que le Saint-Esprit daigne aujourd’hui être ce feu, qu’il chasse les ténèbres de nos cœurs, qu’il en réchauffe la froideur, qu’il brûle tout ce qui est vain et coupable, qu’il purifie notre âme, afin qu’elle soit de l’or pur pour la couronne du Christ !

  • Pentecôte

    La Pentecôte fait partie du Temps Pascal, elle en est comme le couronnement. Le Christ ressuscité remonté à son Père envoie son Esprit pour former, avec l’humanité collective des prédestinés, son corps mystique, l’Eglise, qui va continuer sur terre l’œuvre qu’il n’a fait qu’ébaucher et qui s’achèvera par la résurrection de tous ses membres.

    Mais, tout en étant englobé dans le cycle de Pâques, le temps de la Pentecôte a son atmosphère propre.

    Au matin du cinquantième jour après la Résurrection, au moment où, sous le souffle violent qui emplissait le Cénacle, les disciples prenaient conscience de l’esprit qui venait en eux, ce n’est pas du triomphe de Pâques ou de la glorieuse Ascension qu’ils étaient occupés, mais d’une ardeur impétueuse qui, comme une force vitale s’emparait d’eux, et les poussait à la louange et à l’apostolat. Un souffle venait de Dieu sur eux, un souffle de vie, le même qui fut insufflé sur la face du premier homme ; il les animait et, mêlé à leur propre souffle, remontait vers Dieu avec toute l’activité de leur être.

    C’est cette atmosphère de vie ardente qui fut celle de l’Eglise naissante qui caractérise le temps de la Pentecôte.

    Aussi bien, le mystère continue. La vie nouvelle que l’Esprit Saint infusait à l’Eglise, en la personne des disciples et des trois mille baptisés, pénètre toujours les âmes et les anime d’une flamme de jeunesse durant cette courte période. Primitivement, le Baptême, la Confirmation et l’Eucharistie étaient conférés aux catéchumènes la nuit du samedi et, toute la semaine comme pendant la semaine de Pâques, l’Eglise entourait de sa sollicitude maternelle les nouveaux chrétiens. Il en va autrement aujourd'hui, mais les rites de cette semaine baptismale demeurent et, par eux, les grâces du Baptême, de l‘Eucharistie, de la Confirmation sont à nouveau prodiguées à ceux qui sont disposés à les recevoir, de sorte qu’à travers le jeu liturgique, le souffle même de la Pentecôte nous atteint et, de nous, remonte à Dieu.

    C’est dans cet esprit de vie communiquée, aspirée, et expirée, dans cette atmosphère d’enthousiasme ardent, que nous devons vivre et chanter la Pentecôte.

    Dom Ludovic Baron

  • Feu l’Irlande catholique

    On n’a pas encore les résultats, mais il est acquis que le oui est très largement majoritaire, dans le référendum sur le soi-disant « mariage » homosexuel en Irlande

    Dans un pays où la grande majorité des habitants se dit catholique et où 92% des écoles primaires dépendent de l’Eglise catholique…

    Cela montre bien l’incurie du clergé irlandais, puisque ces catholiques ne connaissent pas le catéchisme et n’ont même plus aucun réflexe de la loi naturelle.

    Il faut dire aussi que rares ont été les vrais opposants, par peur d’être traités d’homophobes par la dictature de l’idéologie dominante qui est la pensée unique dans les médias.

    Il est ainsi ahurissant de voir que la première personne à déclarer : « C'est une claire victoire pour le camp du oui », a été le fondateur et directeur de l’Institut Iona, considéré comme catholique conservateur, qui avait fait campagne pour le non et qui adresse ses « félicitations » aux vainqueurs. Comme s’il s’agissait d’un scrutin pour départager deux positions aussi respectables l’une que l’autre…

    Les grands responsables sont évidemment les évêques, et le clergé en général. Des prêtres, évidemment médiatisés, ont ouvertement pris position pour le oui, de nombreux évêques se sont tus, et si le primat d’Irlande, Mgr Eamon Martin, archevêque d’Armagh, a dit avec assurance et précision ce qu’il fallait dire, ce que dit l’Eglise véritable, sur le mariage et la famille, d’autres ont carrément refusé de prendre position. Ainsi l’archevêque de Dublin en personne, Mgr Diarmuid Martin, qui a dit à plusieurs reprises qu’à titre personnel il voterait non, mais que sa politique « n’était pas de dire aux autres comment voter ». Dans l’Irish Times, il a écrit qu’il avait sa propre opinion mais, ajoutait-il littéralement : « Je n’ai pas envie de bourrer mes opinions religieuses dans la gorge des autres ». Sic. Et il soulignait n’avoir aucun rapport avec quelque organisation que ce soit faisant campagne pour le non…

    L’évêque de Derry, participant à un débat alors qu’il n’est pas évêque en Rpublique d’Irlande, soulignait que les gens étaient libres de voter comme ils le veulent, l’important étant de se faire une opinion mûrement réfléchie sur la question, car la décision ne « devait pas être prise à la légère ». Ajoutant qu’il ne fallait surtout pas voter non pour de « mauvaises raisons »…

    Et bien entendu l’archevêque de Dublin se référait au pape : « Ma position est celle du pape François, qui, dans les débats autour du mariage homosexuel en Argentine, a dit qu’il était contre la légalisation du mariage des personnes de même sexe, mais qu’il était cohérent aussi de dire aux gens de ne juger personne. » [Le seul acte du cardinal Bergoglio avait été d'écrire une lettre aux... monastères - sic - de son diocèse.]

    De même, l’ancienne présidente Mary McAleese, qui se pose en catholique pratiquante, avait-elle appelé à voter oui en montrant en exemple de nombreux évêques irlandais qui ont fait preuve « d’ouverture vis à vis des homosexuels »… « Je sens la même ouverture chez le pape François. »

    Y aura-t-il un évêque, ou une quelconque personnalité catholique, pour réclamer désormais, et en urgence, la suppression du préambule de la Constitution ? Car, avec le « mariage » homosexuel dans cette Constitution, son préambule devient quasiment blasphématoire : « Au nom de la Très Sainte Trinité, de laquelle découle toute autorité et à laquelle toutes les actions des hommes et des États doivent se conformer, comme notre but suprême, Nous, peuple de l'Irlande, Reconnaissant humblement toutes nos obligations envers notre seigneur, Jésus Christ… »

    Y a-t-il eu au moins, pendant la campagne (que je n’ai pas suivie) quelqu’un pour souligner la très grave contradiction entre le préambule et l’amendement soumis au vote ? On peut en douter fortement. C’est là qu’on voit à quel point un peuple anciennement catholique a pu être anesthésié, chloroformé, abruti.

    Et il reste que c’est une grande honte pour l’Eglise que ce soit un pays nominalement catholique qui soit le premier au monde à instituer le soi-disant mariage homosexuel par référendum.

    Addendum

    Le oui a gagné avec 62,07% des voix, avec une participation de 60,5%.

    Une seule circonscription (rurale, bien sûr), celle qui regroupe le comté de Roscommon et le sud du comté de Leitrim (Carrick on Shannon), a voté non, à 51,4%.

    Je crois qu’une des raisons de la décadence, de l’apostasie, irlandaise, est le désastre liturgique que j’ai observé depuis longtemps dans ce pays. A comparer avec l’état de la Pologne, qui est bien meilleur malgré tout, et où la liturgie est restée très digne.

    La circonscription qui sauve l’honneur :

    800px-Roscommon-South_Leitrim_(Dáil_Éireann_constituency).png

  • Pakistan : 106 inculpations pour le meurtre de deux chrétiens

    Un tribunal antiterroriste a inculpé 106 personnes de l’atroce assassinat d’un couple chrétien, Shahzad et Shama Masih, lynché et brûlé vif après avoir été accusés de blasphème en novembre dernier dans la ville de Kot Radha Kishan, au Pendjab. Il y aurait encore 32 autres suspects en liberté.

    Selon la reconstruction basée sur des témoignages acquis par le tribunal, trois chefs religieux des mosquées locales, et le patron de la briqueterie, sont accusés d’avoir incité une foule d’environ 400 musulmans à lyncher les deux conjoints, après avoir retrouvé des pages du Coran brûlées dans les environs de leur habitation. La foule aurait demandé à Masih et à son épouse de se convertir à l’islam ou d’affronter les conséquences d’une action de blasphème. Les deux jeunes ont refusé et ont été enfermés et séquestrés pendant une nuit avant d’être traînés nus sur une route nouvellement empierrée, et jetés au feu.

    Quel que soit le résultat de ce procès, qui est une première au Pakistan, ce sont donc de vrais martyrs.

  • Quand les évêques se prennent pour des francs-maçons…

    Selon Jean-Marie Guénois, du Figaro, aura lieu lundi à Rome, à l’université Grégorienne, une réunion quasi secrète organisée par les conférences épiscopales de France, d’Allemagne et de Suisse, qui ne figure sur aucun agenda, et dont la majorité des évêques n'est pas au courant, alors que les invitations, extrêmement sélectives (limitées à 50 personnes) portent le logo des trois conférences épiscopales. C’est une journée d’études… sur l’accueil des divorcés remariés et des personnes homosexuelles dans l’Église, avec trois théologiens hétérodoxes. Introduite par Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, conclue par le cardinal Reinhard Marx.

  • Vigile de la Pentecôte

    Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut claritatis tuæ super nos splendor effúlgeat ; et lux tuæ lucis corda eórum, qui per grátiam tuam renáti sunt, Sancti Spíritus illustratióne confírmet. Per Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate ejusdem Spiritus Sancti Deus, per omnia sæcula sæculorum. R. Amen.

    Faites, nous vous en supplions, Dieu tout-puissant : que la splendeur de votre gloire brille sur nous ; et que la lumière de votre lumière confirme, par l’illumination de l’Esprit Saint, les cœurs de ceux que votre grâce a fait renaître. Par Notre Seigneur votre Fils Jésus-Christ, qui vit et règne avec vous dans l’unité du même Saint-Esprit, pour les siècles des siècles, amen.