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  • La Cour suprême de la culture de mort

    La Cour suprême des Etats-Unis, par cinq voix contre quatre, a « suspendu » hier la loi du Texas qui restreint fortement les avortements.

    Cette loi avait été évidemment contestée en justice, au cours d’un long périple qui était allé… jusqu’à la Cour suprême. En novembre 2013, le juge Antonin Scalia de la Cour suprême avait rejeté la demande de surseoir à l’application de la loi, suite à l’arrêt de la cour d’appel qui annulait le jugement invalidant une bonne partie de la loi…

    La loi était revenue devant une cour d’appel, qui avait décidé que si l’objectif réel de la loi n’était pas en effet la « sécurité », mais de rendre plus difficile l’accès à l’avortement, cela n’était pas anticonstitutionnel.

    Mais ce n’était pas fini. Les avortoirs du Texas ont à leur tour saisi la Cour suprême, et celle-ci vient donc de décider de suspendre la loi, permettant ainsi aux avortoirs qui ne respectent pas la loi de continuer à tuer… jusqu’à ce qu’elle prenne la fameuse décision qu’elle doit prendre sur l’avortement en 2016, et qui n’ira certainement pas dans le bon sens…

  • La « sortie de la zone euro » ?

    Tout le monde, y compris les gens de la Banque centrale européenne, évoquent désormais une sortie de la Grèce de la zone euro.

    C’est le grand sujet de conversation du moment, sur la scène européenne.

    Mais je n’ai vu encore personne, y compris à la BCE, qui m’explique comment un Etat peut sortir de la zone euro — vu que c’est exclu par le traité européen.

    En bref, j’aimerais qu’on m’explique comment on envisage de violer le traité européen.

    Mais bien sûr personne ne l’explique, parce qu’on envisage en fait, comme on l’a déjà fait, de s’asseoir sur le traité qui n’est qu’un chiffon de papier. Ni vu ni connu.

    Ni vu ni connu ? Pas sûr. Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a oublié d’être idiot. Ou ignare :

    Nous prenons conseil et examinerons certainement l'éventualité d'une injonction devant la Cour de justice de l'Union européenne. Les traités européens ne prévoient pas de sortie de l'euro et nous ne l'acceptons pas. Notre appartenance n'est pas négociable.

  • La pourriture doit aller de l’avant

    Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, participant à un gala LGBT, a déclaré que tous les Etats membres de l’UE devraient légaliser le soi-disant mariage homosexuel. Et il ne l’a pas dit en son nom propre, mais au nom de la Commission :

    « La Commission doit aller de l’avant et faire en sorte que tous les Etats membre de l’UE acceptent sans réserve le mariage entre personnes du même sexe comme les autres mariages. »

    Il n’y a semble-t-il eu personne pour lui faire remarquer que ce n’est pas de la compétence de la Commission européenne.

  • La situation à Hassaké

    Témoignage à l’agence Fides de Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi, qui a fui la ville avec ses fidèles et se trouve lui aussi réfugié à Qamishli :

    L’armée gouvernementale regagne momentanément du terrain, avec beaucoup de difficultés, vu que l’on combat en milieu urbain. D’autre part, les milices kurdes présentes sur zone n’ont répondu aux incursions du prétendu Etat islamique que lorsque les jihadistes ont tenté d’attaquer les quartiers kurdes, concentrés dans la partie est de la ville. Jusqu’à ce moment-là, elles n’avaient pas fourni de soutien à l’armée. Il faut également ajouter qu’une partie de la population locale s’est rangée aux côtés des miliciens du prétendu Etat islamique lorsque ceux-ci sont arrivés dans le quartier sud-est d’al-Nachwa. De là, ils ont fait sortir les femmes et les enfants mais les jeunes gens et les adultes sont restés et ont pris fait et cause pour le prétendu Etat islamique. Et maintenant, ce grand quartier est au centre des affrontements les plus violents entre les forces gouvernementales et celles du prétendu Etat islamique.

  • Tristes guignols

    Les six responsables de la « Conférence des responsables de culte en France » observeront un jeûne demain mercredi, jour où ils remettront à François Hollande (en présence du grand prophète Nicolas Hulot – préfacier du pape qui « sacralise l’enjeu écologique » - et des ministres Ségolène Royal et Bernard Cazeneuve) une « déclaration commune sur la crise climatique ».

    Les six responsables sont l’archevêque catholique Georges Pontier, le musulman Anouar Kbibech (qui sera alors le tout nouveau président du CFCM), le protestantFrançois Clavairoly, le grand rabbin de France Haïm Korsia, le métropolite orthodoxe Emmanuel Adamakis, et le bouddhiste Olivier (sic) Wang-Genh.

    Et ils jeûneront en communion avec tous ceux qui jeûnent le premier jour de chaque mois pour la planète. J’apprends à cette occasion qu’il y a des « paroisse vertes », où l’on jeûne ce premier jour du mois (comme autrefois on allait à la messe le premier vendredi du mois…) – même quand ça tombe un dimanche…

    On se demandait quel était ce « culte » unique de la « Conférence des responsables de culte en France », dont sont « responsables » des gens aux religions aussi diverses. On a aujourd’hui la réponse : c’est le culte de Gaïa.

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  • Kasper toujours là

    Contrairement à ce que tentent de faire croire de bonnes âmes (?), l’Instrumentum laboris du prochain synode n’a pas du tout supprimé les hérétiques divagations kasperiennes.

    Plus précisément, l’essentiel demeure. Ce pour quoi, justement, le pape avait programmé les deux synodes : arriver à inventer une pastorale qui permette la communion des couples adultères soi-disant « divorcés remariés ».

    C’est dans le deuxième paragraphe du n° 123 :

    Selon d’autres intervenants, la voie pénitentielle consiste en un processus de clarification et de nouvelle orientation après l’échec qui a été vécu, processus accompagné par un prêtre à qui il est confié. Ce processus devrait conduire l’intéressé à porter un jugement honnête concernant sa situation, dans lequel le prêtre délégué pourrait lui aussi former une appréciation personnelle afin de pouvoir faire usage, d’une manière adaptée à la situation, de son pouvoir de lier et de délier.

    On essaie de voiler la chose, mais la dernière expression ôte toute ambiguïté : l’évêque donne au prêtre le pouvoir de donner le sacrement de pénitence, donc l’eucharistie, aux « divorcés remariés » au terme d’une fuligineuse « voie pénitentielle ». Il n’est même pas précisé, comme les kaspériens le faisaient jusqu’ici, qu’il s’agit bien sûr de « cas exceptionnels », selon l’habituelle hypocrisie qui consiste à parler de cas exceptionnels avec l’objectif de les généraliser dès que la réforme est engagée.

    La seule réserve qui demeure est : « selon d’autres intervenants ». Car les rédacteurs de l’Instrumentum laboris savent très bien qu’ils sont ultra-minoritaires.

    Reste que ce n°123, qui détruit le fondement du mariage, existe noir sur blanc. Et que, de ce point de vue, tout le reste apparaît comme un enrobage globalement catholique pour tenter de faire passer la pilule kaspéro-bergoglienne.

  • Commémoraison de saint Paul

     

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    Aujourd’hui nous nous rendons en esprit dans l’église où se trouve le tombeau du grand Apôtre des Gentils, à « Saint-Paul hors les murs ». Cette église magnifique nous réunit souvent au cours de l’année pour un office de station. Plusieurs générations de chrétiens ont reçu près de ce tombeau grâce et force. — Comme toujours, nous comprendrons mieux la messe si nous nous représentons saint Paul présent devant nous et offrant avec nous le Saint-Sacrifice. En même temps nous entrons dans une union mystique avec lui. Sa parole devient notre parole. Déjà dans l’Introït c’est lui qui parle et chacun de nous avec lui. « J’ai confiance en celui qui garde mon dépôt pour ce jour-là ». Le psaume 138 me donne la joyeuse espérance que j’ai été choisi de toute éternité avec saint Paul. Dans l’Épître, Paul raconte lui-même sa vocation à l’apostolat. Après avoir été un persécuteur des chrétiens, il fut choisi pour être un disciple et le docteur des nations. Dans l’Évangile, le Seigneur prédit aux disciples les persécutions, les flagellations, la trahison de la part de leurs concitoyens, et le martyre. Et cela se réalisa dans la vie de Paul (nous nous trouvons auprès de son tombeau). A l’Offertoire, nous allons, sous la conduite de saint Paul, offrir à l’autel le sacrifice de notre vie ; et nous recevons avec lui une partie de la récompense au centuple dans la communion. Il nous est donc permis, à la messe, près du tombeau de l’Apôtre, de participer à ses souffrances et à sa glorification. Tel est, croyons-nous, le sens le plus profond d’une fête, de martyr et, en général, d’une fête de saint : nous participons aux mérites et à la récompense du martyr ou du saint.

    Dom Pius Parsch

  • Au Danemark

    Alors que son parti libéral n’a obtenu que 19,5% des voix (34 sièges sur 179) et a été battu à droite par le parti du peuple danois, le nouveau Premier ministre Lars Lokke Rasmussen a constitué un gouvernement composé exclusivement de membres de son parti…

    Son programme de gouvernement comprend un référendum avant la fin de l’année sur la suppression de l’exemption des politiques européennes en matière de collaboration judiciaire (l’une des quatre exemptions danoises qui font que le Danemark n’est membre de l’UE que de façon théorique).

    Une sorte de bras d’honneur au parti du peuple danois. Jusqu’à ce que le peuple danois fasse un bras d’honneur à ce gouvernement ultra-minoritaire en votant non à son référendum…

  • Le salafiste n’est pas un musulman aberrant

    L’Observatoire de l’islamisation publie deux pages du livre La deuxième Fâtiha. L'islam et la pensée des droits de l'homme, éd. Presses universitaires de France, Paris, 2011, de Yadh Ben Achour, ancien doyen de la faculté des sciences juridiques de Tunis. Petits extraits :

    L'erreur serait de supposer que ce salafiste est un pauvre égaré dans l'histoire de l'islam. Cessons de croire à la théorie de l'aberration qui veut que le salafiste ne représente pas l'islam ou que c'est l'enfant maudit de la famille.

    La version intégriste représente une interprétation possible du texte fondateur lui-même ainsi que de son expression dans l'histoire. Ce point de vue serait même le plus proche de la vérité du texte. Mais le plus important est de garder à l'esprit que les différences entre les salafistes et les autres sont plus apparentes que réelles. C'est précisément de là que provient le malentendu le plus grave.

    La violence est un concept théologique et politique central.

  • Seifeddine, jeune Tunisien normal

    Le tueur, l’unique tueur de Sousse, était un jeune homme normal, d’une famille musulmane normale. Il n’avait jamais enfreint les lois, il aimait la  « breakdance » et il était étudiant à l’Institut supérieur des études technologiques de Kairouan.

    Son prénom est également un prénom musulman normal : Seifeddine, c’est-à-dire « sabre de la religion ». Le sabre qui figure sur le drapeau de l’Arabie saoudite. Celui avec lequel on décapite les mécréants. Mais pour être plus efficace on peut remplacer le sabre de l’islam (autre prénom normal : Seif-al-Islam, celui du fils de Kadhafi et celui du fils de Franck Ribéry…) par son équivalent moderne : la kalachnikov. Une kalachnikov normale, évidemment.