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  • Les trois points des évêques

    La très discrète réunion à Rome de 50 évêques et théologiens triés sur le volet, à l’invitation des présidents des conférences épiscopales de France, Allemagne et Suisse ayant été ébruitée (par Le Figaro), on en a ici et là quelques sibyllins comptes rendus. La conférence des évêques de France demeure muette. Mais la conférence des évêques allemands, qui évidemment mène la danse, a publié un communiqué.

    On y apprend d’abord que parmi les invités il y avait des journalistes. Tiens donc. Qui ça ? Et qu’est-ce que c’est, une réunion à huis clos où il y a des journalistes ?

    Peu importe. Les évêques allemands nous disent qu’il y a eu trois « séquences de travail » :

    - sur l’interprétation des paroles de Jésus sur le divorce. En clair : comment lui faire dire le contraire de ce qu’il a dit sans que ce soit trop voyant ;

    - sur les données d’une théologie de l’amour (humain) ;

    - « une troisième séquence de travail était dans une perspective de théologie narrative, éclairant les conditions de la biographie des individus comme histoire de grâce ». Sic.

    En ce qui concerne le deuxième point, les évêques allemands écrivent exactement :

    Un second temps a pris en compte les données d’une théologie de l’amour, réfléchissant notamment à la sexualité comme langage de l’amour et don précieux de Dieu. Cette théologie est en attente de propositions nouvelles, qui noue un dialogue intense entre la théologie morale traditionnelle et les meilleurs apports de l’anthropologie contemporaine et des sciences humaines.

    Voilà donc des évêques qui font comme si Jean-Paul II n’avait jamais existé. Comme s’il avait élaboré pour rien sa théologie du corps, qui est une théologie de l’amour conjugal, et qui est sans doute la plus importante et novatrice étude théologique du XXe siècle en continuité avec la tradition. Ce n’est pas à leur honneur. On comprend bien qu’ils ne veulent pas des lumières apportées par Jean-Paul II, mais d’une « théologie » faussée par une « anthropologie contemporaine et des sciences humaines » faisant fi de la loi naturelle et du dogme catholique. Mais ils ont déjà perdu. Ils vont voir (par une contre-attaque conjointe venue de Pologne et d’Afrique) qu’on ne se débarrasse pas comme ça de Jean-Paul II…

  • Venez tous !

    L’Italie est aux petits soins pour tous les « migrants » qui débarquent. Toutes les communes doivent désormais accueillir des « réfugiés » : : un « réfugié » entre 300 et 1000 habitants ; deux « réfugiés » à partir de 1000 habitants ; six « réfugiés » à partir de quatre mille habitants, et ainsi de suite. L’Etat donne à la commune 35 euros par jour et par « réfugié », à charge pour elle de lui trouver un logement, de lui fournir vêtements, blanchisserie et autres services, et de lui fournir trois repas par jour.

    Un maire explique ses problèmes :

    « Dans la circulaire, par exemple, il est dit que, au petit-déjeuner, nous devons servir du café au lait ou du thé, avec des biscuits ou des biscottes et de la confiture. Mais est-ce que nous devons l’apporter à l’immigré à domicile ? Et qui est-ce qui le lui porte ? »

    Et, bien entendu, la circulaire précise que la commune doit lui servir des repas adaptés à sa religion…

    Comment accélérer l’invasion ? L’Italie a trouvé un bon moyen.

    Mais, au fait, est-ce si différent chez nous ?

  • L’européisme en action

    Le Monde a « dévoilé » hier un document franco-allemand où les deux gouvernements proposent à la Commission européenne de passer à la vitesse supérieure en matière d’intégration économique de la zone euro.

    Cette présentation est fallacieuse. Il s’agit simplement d’une réponse franco-allemande à la demande de la Commission, en février dernier, d’aller de l’avant en matière d’intégration de la zone euro.

    Les propositions qui sont faites se situent dans le cadre du traité actuel, mais n’écartent pas des « étapes supplémentaires » qui nécessiteront une modification du traité.

    Une modification dans le sens exactement inverse que ceux que demande David Cameron, lequel commence précisément son travail d’approche ces jours-ci.

    Or selon la France il est exclu de modifier le traité pour aller dans le sens que veulent les Anglais.

    Les propositions franco-allemandes s’inscrivent dans le processus permanent de grignotage des souverainetés nationales pour aller vers un Etat européen. Lequel sera l’Etat dont la monnaie est l’euro. Il y a peu, Libération publiait une grande interview de Sylvie Goulard, déclarant que « la zone euro doit évoluer vers un Etat de droit ». Le grand public ignore toujours qui est Sylvie Goulard. Elle est depuis très longtemps la cheville ouvrière du Mouvement européen, dont la fondation fut financée par la CIA pour détruire les souverainetés des nations européennes.

    Le Royaume-Uni (et il y a aussi la Suède, le Danemark, la Pologne, la République tchèque…) acceptera-t-elle de se voir marginaliser par rapport à la zone euro sans rien obtenir en contrepartie ? C’est peu probable.

    Rappelons tout de même que le Royaume-Uni, sans l’euro, n’a plus de chômage et a eu l’an dernier la plus forte croissance du G7.

  • Le Khabour libéré

    Il a fallu des semaines, en fait presque trois mois, de combats acharnés des Kurdes, appuyés par les milices chrétiennes, et surtout par d’incessantes frappes aériennes américaines, pour que l’Etat islamique abandonne la vallée du Khabour.

    Tous les villages assyriens ont été libérés. Comme on pouvait s’y attendre, toutes les églises ont été dévastées ou détruites, les croix cassées, les maisons ont été saccagées quand elles n’ont pas été démolies, et des slogans antichrétiens ont été peints sur les murs.

    Une partie des habitants de Tel Tamar est revenue dans son village, et la cloche de l’église a été remise en place, sonnant pour annoncer la première messe célébrée depuis l’exil forcé. Mais tous ne peuvent pas encore retrouver leurs maisons (et leurs cultures également dévastées). D’autant qu’une partie d’entre eux s’est réfugiée en Irak ou au Liban. Et l’on est toujours sans nouvelles des 230 assyriens qui avaient été enlevés par l’Etat islamique.

  • Enseignement pontifical

    « Ça me manque d’aller dans une pizzeria et de manger une bonne pizza. »

    C’est un propos de François. Qu’on a déjà entendu. Mais qu’on retrouve dans une longue interview du pape, publiée par un journal argentin. C’est ce que le rédacteur en chef a trouvé de plus intéressant dans les propos rapportés de Rome par l’« envoyé spécial » Juan Berretta : il en a fait le titre !

    De fait il n’y a rien d’intéressant dans cette interview, ce qui est une bonne nouvelle.

    Il y a toutefois la fin, qui est spécialement lamentable :

    — Comment aimeriez-vous qu’on se souvienne de vous ?

    — Comme un bon gars. Qu’on dise : « C’était un bon gars qui a essayé de faire le bien. Je n’ai pas d’autre prétention. »

    Como un buen tipo. Que digan: “Este era un buen tipo que trató de hacer el bien”. No tengo otra pretensión.

    Radio Vatican n’a pas osé donner la vraie traduction. On n’arrive pas à admettre que le successeur de saint Pierre, le vicaire de Jésus-Christ, le doux Christ sur la terre, l’homme qui a le pouvoir des clefs, puisse avoir pour ambition qu’on se souvienne de lui comme d’un brave type. Alors on a maquillé le texte :

    A la question « comment aimeriez-vous que l'on se souvienne de vous ? », le Saint-Père répond simplement: « Comme une personne qui s’est engagée à faire le bien, je n’ai pas d’autres prétentions ».

    Mais on ne s’est jamais souvenu d’un pape comme de quelqu’un qui s’est engagé à faire le bien. Pas plus qu’on ne se souvient d’un pape qui était un brave type. De fait, celui-là, il faudra l’oublier très vite.

  • Mardi de la Pentecôte

    L’évangile de ce jour est celui du bon pasteur. Comme au deuxième dimanche après Pâques. Mais il s’agit des versets qui précèdent. Quand Jésus dit qu’il est le bon Pasteur, mais aussi qu’il est la porte des brebis. Il faut passer par lui pour trouver les pâturages, pour être sauvé. Ceux qui se font passer pour des pasteurs mais ne passent pas par la porte sont des voleurs. « Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient plus abondamment. » Comme après Pâques, la parabole du bon pasteur est destinée aux nouveaux baptisés. Ici, plus précisément, pour les avertir qu’il y a de faux pasteurs qui tenteront de les entraîner dans le schisme et l’hérésie. Le bienheureux cardinal Schuster commente :

    Il nous donne les marques qui distinguent sa religion, qui est la seule vraie, toutes les fausses sectes. En premier lieu, les propagandistes de celles-ci sont des voleurs qui, sans aucun titre, se sont frauduleusement introduits dans le troupeau d’un autre et ont ravagé les brebis. Ils ne sont pas passés par la porte, mais ils se sont glissés à l’intérieur par d’autres ouvertures, c’est-à-dire grâce à des moyens illicites, fraude et hypocrisie. Entre eux et les brebis, il n’y a pas eu de véritable entente ni correspondance d’affection ; ils se sont simplement imposés par abus de pouvoir, ils n’ont pas converti les cœurs. La conduite de semblables réformateurs a été scandaleuse. Ils ont bien fait marcher le troupeau, mais ne l’ont pas précédé par l’exemple d’une vie vertueuse. Quant à la fin de semblables entreprises de réforme, c’a été un immense désastre et une hécatombe d’âmes. Dans cette description faite par le saint Évangile, ne pouvons-nous pas discerner la genèse, les caractères et l’histoire de toutes les hérésies, depuis l’ancienne Gnose jusqu’au récent modernisme ? Seul Jésus est le bon Pasteur qui établit entre son cœur et le nôtre de solides courants de sainte dilection. Il nous précède par son exemple et guide nos âmes dans les pâturages fertiles de la divine grâce et des ineffables sacrements.

  • La Griffe

    griffe.jpg

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    AGRIF, 70 boulevard Saint-Germain, 75005 Paris

    Site internet

  • Double langage

    Contrairement à ce que je pensais, la Commission européenne n’a pas mis à la poubelle son projet de quotas de répartition des « demandeurs d’asile ». Au contraire, elle est bien décidée à l’imposer.

    Pour cela elle a besoin de la France. Car si les opposants sont nombreux : Royaume-Uni, Danemark, Espagne, Pologne, Hongrie, République tchèque, ils ne peuvent pas constituer une minorité de blocage, car le Royaume-Uni et le Danemark, ainsi que l’Irlande, se sont exemptés de ces politiques et n’ont ni droit de vote…ni quotas. Avec la France il y avait une minorité de blocage. Or, coup sur coup, Bernard Cazeneuve, Manuel Valls, et François Hollande, ont déclaré qu’il n’était pas question d’accepter un système de quotas.

    Mais voici qu’une porte-parole de la Commission européenne affirme : « La France soutient notre proposition…Nous avons parlé avec le gouvernement français mardi, après les déclarations de Manuel Valls et de Bernard Cazeneuve, et il nous a répété qu’il était d’accord avec notre mécanisme contraignant de relocalisation des demandeurs d’asile afin de répartir l’effort entre les 28 États membres… C’est manifestement le mot “quota” qui pose problème alors même qu’il ne figure pas dans nos propositions. »

    Bref, pour ne pas contrarier la toute-puissante Commission, et pour ne pas avoir l’air de mettre un frein à l’invasion, le gouvernement français retourne sa veste, et l’on nous expliquera que le projet retenu, finalement (grâce à la France, sans aucun doute), ne parle pas de quotas. Mais de répartition contraignante…

  • National

    Le bureau de David Cameron fait savoir que les listes électorales pour le référendum concernant l’UE seront basées sur celles des législatives qui viennent de se tenir. Ce qui signifie que les citoyens d'autres pays de l'UE résidant en territoire britannique ne pourront pas voter. A l’exception, comme d’habitude, des Irlandais, et des citoyens du Commonwealth, dont les Maltais et les Chypriotes.

    Se prononcer sur la question de l'appartenance à l'UE « est une grande décision pour notre pays, une décision qui engage l'avenir du Royaume-Uni, c'est pourquoi nous pensons qu'il est important que ce soient les citoyens britanniques, irlandais et du Commonwealth qui aient le droit de décider" », a déclaré un membre du bureau.

    Cela paraît aller de soi. Mais manifestement cela n’allait pas de soi, dans une Union européenne qui efface les nationalités.

    Addendum 26 mai

    Commentaire de EUobserver ce matin: "La plupart des 1,5 million de citoyens de l'UE vivant au Royaume-Uni seront exclus du vote." Exclus... L'article cite essentiellement le ministre écossais des Affaires européennes: "Exclure les citoyens européens, dont beaucoup vivent ici depuis nombre d'années, payent leurs impôts, dont les enfants fréquentent les écoles locales, les priver de leur droit de vote sur leur propre avenir est illogique, tout à fait pervers et crée un déficit démocratique." Ce ministre, du soi-disant parti national écossais, s'appelle Humza Yousaf...

  • Comme sous Staline…

    Robert Chardon, le maire UMP de Venelles, est introuvable depuis qu’il a été « hospitalisé » juste après avoir demandé l’interdiction du culte musulman en France.

    Ses comptes Facebook et Twitter ont été fermés, il est injoignable à son domicile et à sa mairie, et il ne se trouve dans aucun hôpital de la région.

    Le journaliste Francis Gruzelle, de Riposte laïque, a déposé un avis de signalement à disparition de personne auprès du procureur de la République d’Aix-en-Provence.