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  • Des idées claires ?

    La Commission pour la famille du diocèse de Rajshahi, au Bangladesh, a organisé une réunion d’une journée entière pour les adolescents sur la « santé reproductive », nous dit Asianews. Le P. Emile Ekka explique : « Nous avons voulu informer les jeunes catholiques à propos de la santé reproductive, parce qu’ils n’ont pas d’idées claires à ce sujet. Mais nous sommes responsables d’eux. Dans l’avenir, ils feront des familles, donc ils ont besoin de quelques conseils de base sur la santé reproductive. »

    Cela part certainement d’un bon sentiment. Mais ce qui est clair est qu’on ne peut pas donner des idées morales claires à des adolescents en utilisant un langage immoral. L’expression « santé reproductive » est une expression de la culture de mort. Elle met la femme sur le même plan que l’animal et implique (donc) le droit à l’avortement. Un chrétien ne peut pas parler de « reproduction » humaine. Les hommes ne se reproduisent pas, ils procréent : parler de santé « reproductive » n’est pas seulement anti-chrétien, c’est anti-humain.

  • Faut oser…

    Dalil Boubakeur : «Surveiller les fils d'Européens qui viennent à la mosquée»

    C’est le titre d’une brève interview du recteur de la Grande Mosquée de Paris dans Le Figaro.

    Car chacun sait que l’islamisme est fondamentalement européen. De même que les mariages forcés de petites filles sont le fait de cathos versaillais, comme nous l’a appris l’ancienne maîtresse du président.

    Boubakeur ose dire aussi :

    « La montée du djihad en France, d'une incongruité inouïe, mène à des actions monstrueuses et contraires à toutes nos valeurs! »

    Le Coran souligne à plusieurs reprises l’obligation du jihad pour tout musulman, et tous les traités d’islam ont un chapitre sur le jihad, mais Boubakeur sait qu’il peut toujours compter sur l’analphabétisme des journalistes et des politiques…

  • Pakistan : Rashid Rehman assassiné

    L’avocat Rashid Rehman a été tué par balles hier soir dans son bureau à Multan, par deux hommes qui ont également blessé grièvement deux de ses collaborateurs.

    Rashid Rehman était coordinateur de la Commission des droits de l’homme du Pakistan, et un adversaire résolu des lois sur le blasphème. Il avait reçu des menaces de mort parce qu’il défendait un universitaire accusé de blasphème.

  • Rhode Island : une première messe pontificale extraordinaire

    Dimanche dernier, pour la première fois, a été célébrée une messe pontificale selon la forme extraordinaire en la cathédrale Saints Pierre et Paul de Providence (Rhode Island), aux Etats-Unis. A la demande de l’évêque, Mgr Thomas Tobin, pour célébrer le 125e anniversaire de la cathédrale. La messe a été célébrée par Mgr Salvatore Matano, évêque de Rochester (New York). En présence notamment des deux évêques émérites du diocèse.

  • Aurora lucis rutilat

    Aurora lucis rutilat,
    caelum laudibus intonat,
    mundus exultans jubilat,
    gemens infernus ululat,

    Cum Rex ille fortissimus,
    mortis confractis viribus,
    pede conculcans tartara
    solvit a pœna miseros ! 

    Ille, qui clausus lapide
    custoditur sub milite,
    triumphans pompa nobili
    victor surgit de funere.

    Solutis jam gemitibus
    et inferni doloribus,
    "Quia surrexit Dominus!"
    resplendens clamat angelus.

    Quæsumus, Auctor omnium,
    in hoc Paschali gaudio,
    ab omni mortis impetu
    tuum defende populum.

    Gloria tibi, Domine,
    qui surrexisti a mortuis,
    cum Patre et Sancto Spiritu,
    in sempiterna sæcula. Amen.

    L'aurore avec le jour montre son beau visage,
    Le ciel du Rédempteur chante les saints combats,
    La terre est dans la joie, et l'enfer dans la rage,
    Voyant son trône à bas.

    Ce grand roi dompte enfin par sa croix si puissante
    Ce tyran dont l'audace insultait à sa mort,
    Et, délivrant les siens après leur longue absence,
    L'enchaîne dans son fort.

    Lorsqu'on garde son corps, et qu'une vaste pierre
    Semble un rempart qu'un mort ne renversera pas
    Il sort de son sépulcre, il fait trembler la terre
    Et brave le trépas.

    Il revient des enfers, plein de pompe et de gloire,
    Tirant ses chers élus des ennuis qu'ils souffraient,
    Et l'ange sur sa tombe annonce sa victoire
    Aux saints qui le cherchaient.

    En ce bienheureux temps d'une céleste joie,
    Seigneur, soutiens ton peuple à ta grâce soumis,
    Et n'abandonne pas tes fidèles en proie
    À leurs fiers ennemis.

    Qu'on t'aime en t'adorant, ô Trinité suprême,
    Et toi, Jésus vainqueur, qui, libre entre les morts,
    As rappelé ta vie, et rejoint par toi-même
    Ton âme avec ton corps.

    Hymne des laudes du temps pascal, “traduction” d’Isaac Lemaistre de Sacy.

  • Saint Stanislas

    Le souvenir du ministère de saint Stanislas sur le siège de Cracovie, qui dura à peine sept ans, et en particulier le souvenir de sa mort, accompagna sans cesse, au cours des siècles, l'histoire de la nation et de l'Eglise qui est en Pologne. Et dans cette mémoire collective, le saint Evêque de Cracovie resta présent comme le Patron de l'Ordre moral et de l'ordre social dans notre patrie.

    En tant qu'évêque et pasteur, il annonça à nos ancêtres la foi en Dieu, il greffa en eux, à travers le saint Baptême, la Confirmation, la Pénitence et l'Eucharistie, la puissance salvifique de la Passion et de la Résurrection de Jésus Christ. Il enseigna l'ordre moral dans la famille fondée sur le mariage sacramentel. Il enseigna l'ordre moral au sein de l'Etat, rappelant même au roi que dans son action, il devait garder à l'esprit la loi immuable de Dieu. Il défendit la liberté, qui est le droit fondamental de chaque homme et qu'aucun pouvoir, sans violer l'ordre établi par Dieu lui-même, ne peut ôter à personne sans raison. A l'aube de notre histoire, Dieu, Père des peuples et des nations, nous manifesta à travers ce saint Patron que l'ordre moral, le respect de la loi de Dieu et des justes droits de chaque homme, est la condition fondamentale de l'existence et du développement de chaque société.

    L'histoire fit également de Stanislas le Patron de l'unité nationale. Lorsqu'en 1253 arriva pour les Polonais l'heure de la canonisation du premier fils de leur terre, la Pologne vivait l'expérience douloureuse de la division en duchés régionaux. Et ce fut précisément cette canonisation qui éveilla chez les Princes de la dynastie des Piast, qui était au pouvoir, le besoin de se réunir à Cracovie, afin de partager, auprès de la tombe de saint Stanislas et sur le lieu de son martyre, la joie commune pour l'élévation de l'un de leurs compatriotes à la gloire des autels dans l'Eglise universelle. Tous virent en lui leur patron et leur intercesseur auprès de Dieu. Ils lui associèrent les espérances d'un avenir meilleur pour leur patrie. De la pieuse tradition qui rapporte que le corps de Stanislas, assassiné et découpé en morceau, se serait à nouveau recomposé, naissait l'espérance que la Pologne des Piast réussirait à surmonter la division dynastique et serait redevenue un Etat à l'unité durable. Dans la perspective de cette espérance, dès la canonisation, le saint Evêque de Cracovie fut élu comme le Patron principal de la Pologne et le Père de la Patrie.

    Ses reliques, déposées dans la cathédrale de Wawel, étaient l'objet de la vénération religieuse de la part de toute la nation. Cette vénération acquit une nouvelle signification au cours de la période des divisions, lorsque venant de l'autre côté des frontières, en particulier de la Silésie, des Polonais arrivaient ici, désirant venir auprès de ces reliques qui rappelaient le passé chrétien de la Pologne indépendante. Son martyre devint le témoignage de la maturité spirituelle de nos ancêtres et acquit une éloquence particulière dans l'histoire de la nation. Sa figure était le symbole de l'unité qui désormais était édifiée non sur la base du territoire d'un Etat indépendant, mais sur celle des valeurs éternelles et de la tradition spirituelle, qui constituaient le fondement de l'identité nationale.

    Saint Jean-Paul II, Lettre à l’archidiocèse de Cracovie pour le 750e anniversaire de la canonisation de saint Stanislas.

  • C’est justement le problème

    Répondant aux critiques françaises récurrentes, aujourd'hui de Manuel Valls, à propos de l’euro trop fort, le porte-parole d’Angela Merkel a déclaré :

    « Le cours de l'euro n'est pas du ressort des politiciens nationaux, c'est une question pour la Banque centrale européenne qui agit de manière indépendante dans ce domaine et n'a pas de conseils à recevoir sur ce qu'elle doit faire. »

    Ce qui est tout à fait vrai, selon le traité européen.

    Mais c’est justement là qu’est le problème : une banque centrale supranationale dont les dirigeants décident de la politique monétaire de 18 pays sans aucun contrôle politique.

    C’est ce que les défenseurs des nations ont dénoncé haut et fort au moment du traité de Maastricht. Mais les dirigeants français de droite comme de gauche sont favorables à Maastricht. C’est pourquoi ils font semblant, perpétuellement, de s’attaquer à « l’euro fort », en sachant pertinemment que ça ne sert à rien puisque ni eux ni personne n’a prise sur la politique monétaire de l’UE. Ce qui agace de plus en plus les Allemands qui sont quant à eux très contents de… leur banque centrale, puisque ce n’est pas un hasard si la BCE a son siège à Francfort (avec en prime le jeu de mots pour se moquer de la France).

  • Voir un peu ailleurs

    Le Pew Research Center a réalisé une étude sur 40 pays à propos des questions morales. Le résultat est fort intéressant.

    Par exemple on constate que dans 8 pays plus de 80% des gens déclarent que l’avortement est inacceptable. Il s’agit dans l’ordre décroissant des Philippines (93%), du Ghana, de l’Indonésie, de l’Ouganda, du Salvador, du Pakistan, de la Bolivie, du Kenya.

    En bas du tableau, les 8 pays où moins de 30% des gens jugent l’avortement inacceptable : le Japon (28%), l’Australie, le Canada, l’Espagne, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la République tchèque, et… la France : 14%, 4 points de moins encore que la République tchèque.

    Ainsi, ce qu’on appelle les pays civilisés sont les pays de la plus grande barbarie, et la France se distingue encore par une plus grande barbarie. Ce qui se voit non seulement par les 14%, mais par le fait que 47% des gens jugent que l’avortement n’est pas une question morale (18% en République tchèque, 25% en Allemagne). Voilà où nous en sommes. Et c’est logique, puisque chez nous c’est officiellement un « droit fondamental ». Donc la question morale ne se pose plus.

    On constate aussi qu’aux Etats-Unis 49% des gens jugent l’avortement inacceptable. Ce qui fait une énorme différence avec la France, surtout quand on sait que les jeunes sont majoritairement contre l’avortement. Et cela peut nous donner un espoir…

    Avec 49%, les Etats-Unis sont donc, dans le classement, le premier pays à ne pas être majoritairement contre l’avortement. Mais c’est le 27e du classement. Il y a donc 26 pays sur 40 qui sont contre l’avortement. Une large majorité de pays où l’avortement est un crime et non un droit.

    En ce qui concerne l’homosexualité, dans 7 pays plus de 90% des gens la jugent inacceptable (5 d’entre eux sont musulmans, mais la palme est remportée par le Ghana chrétien : 98%). Et dans 8 pays moins de 20% des gens jugent l’homosexualité inacceptable. Toujours les mêmes, mais ici la France (14%) est nettement battue par l’Allemagne (8%) et l’Espagne (6%). C’est toutefois en France (et au Canada) qu’on arrive à 50% de gens qui trouvent que ce n’est pas une question morale…

  • De "La Repubblica" à "l’Osservatore Romano"

    Sandro Magister constate que pour la deuxième fois en un mois l’Osservatore Romano donne une page entière à un certain Marco Vannini, que nous ne connaissons pas, mais qui a écrit un article dans La Repubblica, le vendredi saint, pour expliquer que la résurrection du Christ est une « construction théologique », que saint Paul avait « le cerveau malade » et que son affirmation selon laquelle notre foi est vaine si le Christ n’est pas ressuscité est « la plus anti-évangélique qui soit ».

    Mais puisque le quotidien de la gauche anticléricale est quasiment devenu le journal du pape, il est logique que ses collaborateurs sévissent aussi dans le journal qui est réputé comme le journal du pape… D'ailleurs, comme on vient de le lire sous la plume de Bergoglio dans La Repubblica, il faut bien engager le dialogue pour découvrir la vérité...

  • Per dialogo, dit Begoglio…

    « La vérité n’existe pas sans dialogue… Le dialogue révèle la vérité. » (cardinal Bergoglio)

    Avant de l’expliquer aux incurables « fondamentalistes », il faudrait déjà l’expliquer à Celui qui nous a enseigné que la vérité est transcendante et existe donc hors tout dialogue, Celui qui nous a révélé qu’Il est lui-même la vérité, et que nul ne va au Père sinon par Lui qui est la voie, la vérité et la vie.

    Il nous a dit aussi que l’Esprit nous enseignera toute vérité. Sans passer par un quelconque dialogue.

    Il a dit encore : « Si vous demeurez dans ma parole, vous serez mes vrais disciples, et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Il n’a pas dit : « Si vous allez aux périphéries pour dialoguer vous ferez surgir la vérité… »