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  • Ad cœnam agni providi

    Ad cœnam agni providi
    Et stolis albis candidi
    Post transitum Maris Rubri
    Christo canamus Principi.

    Cujus Corpus sanctissimum
    In ara Crucis torridum
    Cruore ejus roseo
    Gustando vivimus Deo.

    Protecti paschæ vespere
    A devastante angelo,
    Erepti de durissimo
    Pharaonis imperio.

    Jam pascha nostrum Christus est,
    Qui immolatus Agnus est,
    Sinceritatis azyma
    Caro ejus oblata est.

    O vere digna hostia,
    Per quam fracta sunt tartara,
    Redempta plebs captivata,
    Reddita vitæ praemia.

    Consurgit Christus tumulo,
    Victor redit de barathro,
    Tyrannum trudens vinculo
    Et reserans paradisum.

    Quæsumus, Auctor omnium,
    In hoc paschali gaudio:
    Ab omni mortis impetu
    Tuum defende populum.

    Gloria tibi Domine,
    Qui surrexisti a mortuis,
    Cum Patre et Santo Spiritu,
    In sempiterna gloria. Amen.

    Après avoir passé la mer Rouge, allons, revêtus d'habits blancs, au festin de l'Agneau, et chantons les louanges de Jésus-Christ notre Roi.

    Son saint corps a été dans les souffrances; comme dans un feu, sur l'autel de la croix : en goûtant le sang qui en est sorti, nous vivons pour Dieu.

    Par ce sang nous avons été délivrés de l'ange exterminateur au soir de la Pâque, et nous avons été affranchis de la rigoureuse tyrannie de Pharaon.

    Ainsi Jésus-Christ est notre Pâque, c'est l'Agneau qui a été immolé pour notre salut; sa chair offerte pour nous est le vrai pain sans levain, et l'azyme de sincérité dont nous devons nous nourrir.

    O victime d'un prix infini, par vous les portes de l'enfer ont été brisées, les captifs ont été rachetés, et la vie a été rendue aux morts.

    Jésus-Christ ressuscite du tombeau, il revient victorieux de l'enfer : il a enchaîné le tyran, et il a ouvert le paradis.

    O Dieu Créateur de toutes choses, nous vous prions, dans cette joie sainte que nous donne la solennité de Pâques, de défendre votre peuple contre toutes les attaques de la mort.

    Gloire vous soit rendue, ô Seigneur, qui êtes ressuscité d'entre les morts : et soyez honoré avec le Père et le Saint-Esprit dans toute l'éternité. Ainsi soit-il.

    Hymne des vêpres au temps pascal. Traduction de Bossuet.

     

  • Il n’y aura plus de gynécologues catholiques en Grande-Bretagne

    Le Royal College of Obstetricians and Gynecologists vient d'interdire de qualification les médecins et infirmières qui refuseraient de prescrire ou d'administrer des contraceptifs chimiques à leurs patients. Y compris la pilule dite du lendemain, qui est un abortif.

    La clause de conscience est supprimée, et les étudiants qui sont en train de terminer leur cursus ne le termineront pas s’ils ne prennent pas l’engagement de prescrire « toute forme de contraception hormonale, y compris dans l’urgence ».

  • « Guingamp »

    En finale de la « coupe de France », les Africains de Guingamp ont battu les Africains de Rennes. Il a été aussi beaucoup question d’un Portugais.

    J’avoue que je suis toujours sidéré de voir des habitants de telle ou telle ville considérer que l’équipe de foot qui porte le nom de la ville les représente, alors que les joueurs ne sont ni de la ville, ni de la province, ni même du pays pour beaucoup. Cf. le témoignage de Guy Roux, samedi soir sur France 2 : « L’AJ Auxerre, c’est 80% d’Africains, 10% de Maghrébins, 10% de Gaulois. »

    Mais, après tout, cela regarde ces "supporteurs". Encore qu’ils pourraient se demander si tel ou tel joueur les représente vraiment, sachant que la saison suivante il jouera dans un autre club simplement parce qu’il sera payé plus cher…

    Mais c’est là qu’est l’anomalie la plus effarante. Dans ce pays où règne la dictature des « droits de l’homme » et de l’« antiracisme », tout le monde paraît trouver normal l’esclavage des footballeurs.

    Car il s’agit bien d’esclavage, quand on achète et qu’on vend une personne humaine. On a beau utiliser un mot italien pour tenter de maquiller la chose, le « mercato » c’est en français un « marché », un marché où l’on achète et où l’on vend des hommes. C’est donc un marché aux esclaves. Car il n’y a que dans les marchés aux esclaves qu’on achète et qu’on vend des personnes humaines. La loi l’interdit, évidemment. C’est pourtant ce qui se passe dans le marché aux footballeurs…

    Sans doute se dit-on que ce ne sont pas des esclaves, puisqu’ils sont très riches. C’est une grossière erreur. Dans l’antiquité, les esclaves pouvaient être très riches. Notamment les gladiateurs, les hommes qui assuraient le spectacle du cirque comme nos footballeurs. Et il y avait des gens qui se passionnaient pour telle ou telle équipe plus performante grâce à un excellent entraîneur…

    La différence est que dans aucune ville romaine on n’aurait eu l'idée stupide de croire que telle « écurie » d’esclaves des jeux du cirque représentait la ville…

  • Triste feuilleton

    Après quatre reports, la première audience du procès en appel d’Asia Bibi a été de nouveau fixée : au 27 mai.

  • La persécution des Franciscains de l’Immaculée, suite

    Selon ANSA, la principale agence de presse italienne, citant l’avocat Bruno Lucianelli, le commissaire Volpi a interdit au fondateur des Franciscains de l’Immaculée, le P. Stefano Maria Manelli, de se rendre sur la tombe de ses parents, le 1er mai, à Frigento, et d’y célébrer une messe.

    L’agence rappelle que les parents du P. Minelli sont reconnus comme « serviteurs de Dieu » (depuis l'ouverture de leur procès en béatification).

  • Saint Pie V

    PieV.jpg

    Belli tumultus ingruit,
    Cultus Dei contemnitur;
    Ultrixque culpam persequens
    Jam pœna terris imminet.

    Quem nos in hoc discrimine
    Cœlestium de sedibus
    Præsentiorem vindicem,
    Quam te, Pie, invocabimus ?

    Nemo, beate Pontifex,
    Intensiore robore
    Quam tu, superni numinis
    Promovit in terris decus.

    Quem nos...

    Ausisve fortioribus
    Avertit a cervicibus,
    Quod Christianis gentibus
    Jugum parabant barbari.

    Quem nos...

    Tu comparatis classibus,
    Votis magis sed fervidis
    Ad insulas Echinadas
    Fundis tyrannum Thraciae.

    Quem nos...

    Absensque eodem tempore,
    Hostis fuit quo perditus,
    Vides, et adstantes doces
    Pugnæ secundos exitus.

    Quem nos...

    Majora qui cœlo potes,
    Tu supplices nunc adspice,
    Tu civium discordias
    Compesce, et iras hostium.

    Quem nos...

    Precante te, pax aurea
    Terris revisat, ut Deo
    Tuti queamus reddere
    Mox lætiora cantica.

    Quem nos...

    Tibi, Beata Trinitas
    Uni Deo sit gloria,
    Laus, et potestas omnia
    Per sæculorum sæcula. Amen.

    V. Ora pro nobis, Beate Pie.
    R. Ut digni efficiamur promissionibus Christi.

    Oremus.
    Deus, qui ad conterendos Ecclesiæ tuæ hostes, et ad divinum cultum reparandum beatum Pium pontificem maximum eligere dignatus es: fac nos ipsius defendi præsidiis, et ita tuis inhærere obsequiis, ut omnium hostium superatis insidiis perpetua pace lætemur. Per Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum... Amen.

    Le mépris des hommes pour  le culte de Dieu a déchaîné le fléau de !a guerre; la vengeance a suivi le crime,  et le châtiment s'apprête à  fondre sur la terre.

    Dans le péril où nous sommes, quel autre habitant des cieux pourrions-nous invoquer, ô Pie, qui soit pour nous d'un secours plus efficace ?

    Nul homme, ô bienheureux  Pontife, ne s'est dévoué avec plus d'ardeur que toi à procurer sur la terre la gloire du grand Dieu ;

    Nul défenseur n'a plus vaillamment détourné le joug auquel les barbares allaient asservir les nations chrétiennes.

    [Par des flottes assemblées, mais plus encore par des prières ferventes, aux îles Echinadas, tu renverses le tyran de Thrace.]

    [Dans le même temps, alors que tu es loin de là, tu vois comment l’ennemi est perdu, et tu apprends à ceux qui sont avec toi l’issue favorable du combat.]

    Plus puissant encore au ciel, jette un regard sur ceux qui t'implorent ; apaise les discordes entre les citoyens ; repousse les fureurs de l'ennemi.

    Obtiens que la terre recouvre les douceurs de la  paix ; rendus à la sécurité, nous chanterons d'un cœur plus joyeux nos cantiques à  la louange de Dieu.

    A vous la gloire, heureuse  Trinité, Dieu unique ! à vous  honneur et puissance dans les  siècles des siècles ! Amen.

    (La traduction de l’hymne est de Dom Guéranger, sauf pour les deux strophes dont la traduction est entre crochets, qui ne figurent pas dans L’Année liturgique. Les îles Echinadas, c’est Lépante. Il est très curieux que le sultan ottoman soit appelé le tyran de Thrace… L’oraison qui suit est la collecte de la messe. L'introduction est prise d'un "Recueil de prières et d'œuvres pies auxquelles ont été attachées des indulgences par les souverains pontifes, traduit de l'italien par M. l'Abbé ***, vicaire général, Besançon, 1834.)

  • 2e dimanche après Pâques

    C’est le dimanche « du bon Pasteur », qui est évoqué à la messe dans l’épître, l’alléluia, l’évangile et la communion, et dans l’office aux deux Magnificat et au Benedictus, et aux matines par le sermon de saint Grégoire qui commente l’évangile, avec son répons : « Le bon pasteur qui donne sa vie pour ses brebis, et qui a daigné mourir pour son troupeau, est ressuscité : Alléluia, alléluia, alléluia. »

    L’évangile ne reprend que six versets de la parabole rapportée par saint Jean, qui en comporte dix-huit, et qui est en fait incluse dans l’épisode de l’aveugle né. Car il faut ici avoir des yeux pour voir.

    Jésus affirme deux fois : « Je suis le bon Pasteur ». Cet ἐγώ εἰμι, ego sum, ainsi proféré et répété, fait référence à d’autres ego sum (je suis le pain vivant, la vigne, la voie, la vérité et la vie, la résurrection et la vie, la lumière du monde, et, juste avant, et deux fois également, la porte des brebis) et à la même expression employée absolument, soit en des moments où elle peut simplement vouloir dire « C’est moi », soit en des moments où elle renvoie forcément au « Je Suis » de la Genèse. Et en définitive, chaque fois qu’on lit ἐγώ εἰμι dans saint Jean, il y a en filigrane ce Je Suis de la Révélation à Moïse.

    Ceci est à rapprocher d’un autre mot de ce passage et qu’on retrouve aussi à d’autres endroits du même évangile, avec la même profondeur de signification (notamment dans le discours après la Cène) : καθώς, sicut, comme.

    « Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et que je connais le Père, et je donne ma vie pour mes brebis. »

    Le verbe connaître est à prendre en son sens biblique, certes sans son aspect sexuel, mais avec toute sa charge d’amour : connaître et aimer sont interchangeables. Kathos, sicut, établit ici une relation de similitude entre deux relations : l’amour réciproque entre le Christ et ses fidèles, l’amour réciproque entre le Père et le Fils. Dans les deux relations il y a une même personne : le Fils de Dieu qui aime les hommes qui l’aiment, le Fils qui aime son Père qui l’aime. En bref, si le bon berger donne sa vie pour ses brebis, c’est pour les introduire dans le mouvement d’amour trinitaire, au sein même de la Trinité.

  • Université d'été 2014 du Centre Charlier et de Chrétienté Solidarité

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    Autres renseignements, inscriptions: ici.

    Le scoop du jour (vraiment d'aujourd'hui): j'y serai aussi. Mais il ne faudra pas me faire marcher, ni me marcher sur le pied (gauche)...

  • Artistes catholiques et messe de saint Pie V

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    L’association catholique des artistes - Catholic Artist's Society - a été constituée à New York en 2009 en réponse à l’appel de Benoît XVI, qui, le 21 novembre 2009 à la Chapelle Sixtine, demandait aux artistes d’être les « gardiens de la beauté », des « annonciateurs et des témoins d'espérance pour l'humanité ».

    Ce discours de Benoît XVI célébrait les dix ans de la superbe Lettre aux artistes de saint Jean-Paul II.

    L’association catholique des artistes fait célébrer une messe solennelle chaque année en l’ancienne cathédrale Saint-Patrick de New York (érigée en basilique par Benoît XVI en 2010). Cette année, demain 4 mai, la messe marquera le 15e anniversaire de la Lettre aux artistes.

    Fait notable : elle sera célébrée selon le missel de saint Jean XXIII.

    Un chœur professionnel chantera la Berliner Messe d’Arvo Pärt. Il y aura aussi des œuvres de Pérotin, Hassler, Szamotul et Alain.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Per feminam mors, per feminam vita: per Hevam interitus, per Mariam salus. Illa corrupta secuta est seductorem: haec integra peperit Salvatorem. Illa poculum a serpente propinatum libenter accepit, et viro tradidit, ex quo simul mererentur occidi: haec elegit, gratia celesti desuper infusa, vitam protulit, per quam caro mortua possit resuscitari. Quis est, qui haec elegit operatus est, nisi Virginis Filius, et virginum sponsus, qui attulit matri fecunditatem, sed non abstulit integritatem.

    Par une femme la mort, par une femme la vie. Par Eve la ruine, par Marie le salut. Celle-là, corrompue, suit le séducteur ; celle-ci, innocente, enfante le Sauveur. Celle-là reçoit volontiers la coupe présentée par le serpent, elle la remet à son époux, et, par cette coupe acceptée, ils méritent l’un et l’autre la mort ; celle-ci, pleine de la grâce d’en haut, donne la vie par laquelle la chair qui a subi la mort peut ressusciter. Qui est-ce qui a choisi de faire cela, sinon le Fils de la Vierge, et l’époux des vierges, qui a apporté la fécondité à sa mère sans lui retirer la virginité ?

    Saint Augustin, traité sur le Symbole délivré aux catéchumènes