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  • Les fœtus avortés produisent de l’électricité

    Le ministère de la Santé de Colombie-Britannique, au Canada, reconnaît que des fœtus avortés ont été transférés dans une centrale de l’Oregon (Etats-Unis) pour fournir de l’énergie aux habitants de cet Etat. La centrale Coventa Marion, qui brûle chaque année 800 tonnes de déchets provenant des hôpitaux et cliniques, confirme que la classification de déchets comprend des "tissus de fœtus". La centrale de valorisation énergétique des déchets concernée a fait savoir qu’elle prendra des dispositions pour s’assurer que pour les prochaines livraisons, les tissus humains soient prohibés…

    Fin mars on avait appris que des hôpitaux publics, en Angleterre, se chauffaient en brûlant des fœtus.

  • Au Pakistan

    Haroon, dit Sunny, un jeune chrétien de 22 ans, a été tué par un jeune musulman parce qu’il avait refusé de se convertir à l’islam. L’épisode remonte au 16 avril. Haroon, d’humbles origines, avait depuis peu commencé à travailler comme domestique auprès de l’habitation d’une famille musulmane aisée de Lahore. Il travaillait là aux côtés d’un musulman, Umer Farooq, gardien de la maison. Celui-ci a commencé à se moquer quotidiennement de la foi chrétienne d’Haroon, en le menaçant et l’invitant à se convertir à l’islam. Il affirmait que « embrasser l’islam est beau », lui promettant une vie « dans le luxe et le mariage avec une riche femme musulmane ». Haroon a résisté, refusant d’abjurer sa foi chrétienne.

    Lorsque Haroon a dit à son père ce qui lui arrivait, ce dernier lui a conseillé d’ignorer Farooq. Le 16 avril, Farooq a commencé à parler de nouveau de religion et à exercer des pressions sur Haroon. S’étant énervé, il a ensuite demandé au jeune chrétien pour quelle raison il était inébranlable. Haroon a expliqué être « un vrai disciple de Jésus Christ ». Farooq est alors devenu agressif et a ouvert le feu sur Haroon, le tuant d’une balle dans la tête. Farouq, arrêté, affirme que le chrétien s’est suicidé.

    *

    Le jour de Pâques, Saira, une fillette chrétienne de 7 ans, a été violée par un musulman, Mohammad Alam Fakhar, dans un village du district de Sialkot, au Pendjab. La fillette qui, après la violence subie, a souffert d’une hémorragie, n’a été conduite à l’hôpital de Sialkot que trois jours plus tard. Elle est encore hospitalisée et se trouve dans un état critique, alors que plusieurs musulmans ont fait pression sur la famille de Saira pour qu’elle ne porte pas plainte contre le violeur. Malgré les craintes et les obstacles, la plainte a été déposée le 22 avril contre le violeur et deux autres personnes.

  • En Centrafrique

    Témoignage de Mgr Nestor Désiré Nongo-Aziagbia, évêque de Bossangoa :

    « Mercredi 16 avril, je ramenais dans ma voiture trois prêtres de mon diocèse dans leur paroisse (Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Bantangafo) lorsque, aux alentours de 17h, nous avons été interceptés par des rebelles de la coalition Seleka placés sous les ordres d’un “colonel” qui se trouvait à Bossangoa lorsque les rebelles occupaient la ville. J’ai été conduit devant ce “colonel” qui m’a accusé d’avoir fait échouer son plan de reconquête de Bossangoa, d’avoir fait circuler sur Internet des déclarations diffamatoires sur son compte, d’avoir recueilli à Bantangafo des informations que j’aurais dû transmettre aux forces internationales présentes en Centrafrique, celles de l’opération (française) Sangaris et celles de la MISCA (africaine) et enfin d’avoir organisé la résistance dans la ville afin d’empêcher sa reconquête de la part de ses hommes. Les rebelles m’ont retiré ma croix pectorale, mon anneau épiscopal et les ornements liturgiques qui se trouvaient dans ma valise. Puis nous avons été conduits, moi et mes trois prêtres, en direction de Sidot pour y être tués. A la hauteur de Kabo, notre convoi a été arrêté grâce à l’intervention de la communauté internationale et surtout du commandant de la zone militaire locale de la Seleka, un “général” qui n’était pas d’accord avec l’ordre d’exécution émis par son subordonné. Après cette pérégrination, qui a duré tout le Jeudi Saint, le Vendredi Saint, nous avons été reconduits à Bantangafo où le Commandant de la MISCA est venu nous prendre en hélicoptère pour nous permettre de rentrer chez nous. ».

    Mais le P. Christ Forman Wilibona, quant à lui, a été tué par les rebelles, le Vendredi Saint.

    « Le Père Wilibona était l’un de mes prêtres – raconte à Fides Mgr Nongo-Aziagbia – qui rentrait en moto de la Messe Chrismale et a rencontré un barrage de rebelles de la Seleka, associés à des éléments Peuls qui l’ont tué, en ouvrant le feu contre lui à 12 reprises. Le Père Wilibona est mort sur le coup. La population locale a cherché à récupérer son corps mais ses assassins ont empêché pendant 3 à 4 heures de s’en approcher. Finalement, les habitants du village ont pu l’enterrer, sachant que son corps a ensuite été reporté avec l’aide de la Croix Rouge à la mission de Paoua, où le Père Wilibona était curé ».

    L’évêque ajoute :

    « Tout le nord de mon diocèse est occupé par les rebelles de la coalition Seleka, qui dictent leur loi malgré la présence des forces internationales. Je me demande dès lors à quoi sert leur présence en Centrafrique. »

  • En Terre Sainte

    Les évêques catholiques de Terre Sainte dénoncent trois nouveaux actes de vandalisme, perpétrés dimanche 27 avril, jour de la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II.

    - Des jeunes juifs orthodoxes ont caillassé trois croix du monastère bénédictin de Tabgha, sur le lac de Tibériade, puis sont allés au monastère des bénédictines où ils ont déraciné une croix, couvert de boue un autel en plein air, tracé sur les bancs des étoiles de David, blessant d’une pierre une femme qui y entrait.

    - Une lettre d’intimidation a été portée au Vicariat patriarcal de Nazareth. Cette lettre, signée d’un rabbin de la région, intime l’ordre à tous les chrétiens de « quitter la terre d’Israël » s’ils ne veulent pas encourir de graves représailles. Le rabbin qui avait envoyé la lettre avait été arrêté par la police la veille, dans la ville de Safed.

    - L’église grecque-orthodoxe d’Al-Bassah a subi une agression pendant la célébration d’une liturgie baptismale.

  • L’Orissa ne tolère toujours pas les chrétiens

    La famille Digal figure parmi les 834 familles qui virent leur maison détruite au cours du premier cycle de violences antichrétiennes advenu à Kandhamal, dans l’Etat indien de l’Orissa, en décembre 2007. La famille avait repris courage, était retournée au village et avait reconstruit sa maison, à nouveau détruite par la violence en août 2008. Après des années d’exil, ces derniers mois, après avoir reçu un dédommagement du gouvernement, les Digal avaient décidé de rentrer dans leur village d’origine et de reprendre une vie normale. Les groupes radicaux hindous ne l’ont pas toléré : ils ont attaqué la nouvelle habitation, la rasant au sol. Après la plainte présentée par la famille, la police a arrêté trois des coupables, mais tous les trois ont été relâchés.

    Le P. Ajay Kumar Singh commente : « L’Etat a échoué à protéger et à garantir les droits élémentaires des citoyens chrétiens dans l’Orissa. »

  • Le patriarche chaldéen accuse l’Occident

    Sa Béatitude Louis Raphael Ier Sako a lancé un nouveau cri d’alarme sur le risque d’une disparition totale des communautés chrétiennes autochtones d’Irak :

    « Il y a quelques jours, je me suis rendu dans la ville de Hilla où, dans les années 90, vivaient 287 familles chrétiennes. Elles ne sont plus que 21. A Bagdad, il existe 21 paroisses chaldéennes ; beaucoup ont été fermées ou regroupées. Dans la paroisse de l’Ascension, à al-Mashtal, avant la chute du régime, il y avait 5.000 familles et, chaque année, 240 jeunes recevaient la première communion. Le 25 avril, j’ai célébré les communions pour seulement 13 garçons et filles ».

    Parmi les causes qui provoquent l’émigration des chrétiens d’Irak, le Patriarche mentionne les guerres, la détérioration des conditions de sécurité, l’explosion des violences sectaires, la confiscation des propriétés, le chômage et la sensation répandue parmi les chrétiens que leur rôle social est en déclin dans toute la région. La racine de l’exode massif qui vide l’Irak de ses chrétiens se situe en dernier ressort dans les politiques des puissances occidentales au Proche Orient : « L’intervention occidentale dans la région n’a pas résolu les problèmes mais, au contraire, elle a provoqué davantage de conflits et de chaos. Franchement, 1.400 ans d’islam ne nous ont pas déraciné de nos terres, ni de nos églises, alors que les politiques de l’Occident nous ont dispersés et éparpillés à travers le monde entier. »

  • En Egypte

    Deux coptes ont été tués, le 29 avril, dans des villages des alentours de la ville d’Assiout, en Haute-Egypte, en raison de divergences entre une famille copte orthodoxe et un clan familial sunnite à propos de la propriété d’un terrain.

    Les funérailles des deux coptes ont eu lieu sous protection policière.

    Le même jour, un jeune entrepreneur copte a été brièvement séquestré dans le secteur de Quseya, à 50 km au nord d’Assiout. Les ravisseurs l’ont emmené à bord de la voiture neuve qu’il venait d’acheter et ont contraint la famille à payer une rançon de 250.000 lires (25 000 euros).

    Il se trouve que le nouveau secrétaire du pape, le P. Yoannis Lahzi Gaid, est un prêtre copte catholique. Qui ne parle pas la langue de buis (et, oui, c'est une bonne nouvelle) :

    « Je me suis efforcé d’être toujours l’ami qui respecte la religion, différente, de l’autre, sans avoir peur de dire la vérité ou de souligner que le christianisme est un appel à la liberté. Et lorsque Magdi [Allam] me posait des questions à propos des coptes d’Égypte, je ne lui cachais pas les immenses difficultés que rencontrent les chrétiens dans les endroits où la population est majoritairement musulmane. Des difficultés qui ne proviennent pas de quelques intégristes, mais d’une culture de mort et de violence fondée sur des phrases bien claires qui parlent de et qui incitent à la violence et au jihad, c’est-à-dire à tuer tous ceux qui sont différents, à tuer la liberté de conscience. Il suffit de penser autrement pour être condamné à mort. »

  • Ce n’est pas plus compliqué que cela

    Des Américains ont demandé au cardinal Arinze si les personnalités politiques catholiques ouvertement favorables à l’avortement pouvaient ou non recevoir la communion.

    Réponse :

    - Vous avez vraiment besoin d’un cardinal pour répondre à ça ? Est-ce vraiment une question si difficile ? Posez-la à des enfants préparant leur première communion. Ils vous diront : c’est quoi, l’avortement ? Dites leur ce que c’est : c’est tuer un enfant qui n’est pas encore né dans le ventre de sa maman. Et puis demandez-leur si une personne qui est pour cela et dit qu’elle continuera à soutenir le meurtre de ces enfants, si cette personne peut recevoir la Sainte Communion…

  • Une majorité de pratiquants « apprécie » la messe de saint Pie V

    Le décanat de Fribourg (diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg) avait distribué un questionnaire aux fidèles qui étaient allés à la messe les samedi 15 et dimanche 16 juin 2013. 3.457 fidèles avaient renvoyé le document. Parmi les 23 questions, il y en avait une sur « la messe en latin (forme extraordinaire » : 45,2% des fidèles disaient l’apprécier « beaucoup », 21,6% « assez ». Contre 6,8% « peu » et 2,7% pas du tout.

    (Paix liturgique)

  • C’est (toujours et encore) le père Bergoglio…

    François a téléphoné à Jakelin Lisbona, une femme qui vit depuis 19 ans avec un homme divorcé, dont elle a deux enfants. L’an dernier, explique-t-elle, elle a voulu réintégrer sa paroisse, mais le curé lui a fait savoir qu’elle ne pouvait pas recevoir l’absolution et donc ne pouvait pas communier. Alors elle a décidé d’écrire au pape. Et le pape a appelé :

    « Le téléphone a sonné et mon mari a répondu. Il a dit qu’il était le père Bergoglio. Le père me demandait et mon mari lui a demandé : “C’est de la part de qui ?” Et il a répondu : “C’est le père Bergoglio.” Je lui ai demandé si c’était vraiment lui, le pape, et il m’a dit oui, et qu’il répondait à ma lettre de septembre. »

    Et le pape lui a dit qu’elle pouvait communier « sans problème » : « Il m’a dit d’aller prendre la communion dans une autre paroisse. »

    Toujours selon Jakelin Lisbona, le pape a ajouté qu’il s’occupait en ce moment de la question des divorcés remariés. « Il a affirmé que ma lettre lui servira pour traiter ce sujet. Et puis il m’a dit qu’il y a des prêtres plus papistes que le pape. (…) Et je lui ai dit que je lui écrirai de nouveau quand j’aurai pris de nouveau la communion. »

    Cette affaire ayant été évidemment relayée par la presse mondiale, le Vatican a réagi, par une déclaration du P. Lombardi. Celui-ci explique que les appels téléphoniques du pape relèvent de ses « rapports personnels pastoraux » (sic) et ne relèvent donc « absolument pas de l’activité publique du Pape » (sic). Ce qui en ressort dans la presse « n’est donc pas digne de foi » (sic), et est « source de malentendus et désordres » (sic, alors que c’est évidemment le pape qui est responsable des malentendus et désordres). « C’est pourquoi il n’y a pas lieu de tirer de ces circonstances des conséquences relatives à l’enseignement de l’Eglise. » Sic.

    Obéissant au P. Lombardi, l’agence Zenit a pudiquement jeté le manteau de Noé sur les propos du pape tels que rapportés par Jakelin Lisbona.

    Mais la même agence Zenit, peu avant, avait évoqué un autre coup de téléphone du même « père Bergoglio », en reproduisant sans sourciller les propos qui lui étaient prêtés. Il s’agissait cette fois d’une femme de 102 ans, une Italienne qui avait tricoté une écharpe pour le pape. Et le pape de lui téléphoner pour la remercier.

    « J’ai simplement dit “Sainteté”… et puis, sa voix… j’étais incapable de dire autre chose ; il a dû comprendre que c’était un choc pour moi, alors il m’a dit : “Priez pour moi et pour les deux papes qui vont bientôt être saints”. »

    Là il n’y a pas eu de réaction du P. Lombardi. Le propos rapporté est pourtant tout aussi contraire à l’orthodoxie catholique que celui sur les divorcés remariés. Car s’il faut prier pour deux hommes qui vont être canonisés, c’est qu’on ne croit pas aux canonisations, et c’est qu’on ne croit pas qu’il y ait une Eglise triomphante, du moins on ne peut pas en être certain, le pape lui-même ne peut pas en être certain…

    De même que les propos rapportés par Jakelin Lisbona sont hélas crédibles (je ne crois pas qu’elle ait inventé : « Votre lettre me servira »), de même le propos rapporté par la centenaire est hélas conforme à ce qu’on a vu des canonisations.

    Je me réjouissais de la canonisation de Jean-Paul II par son successeur qui avait été son grand collaborateur. Hélas il a fallu que ce soit François. Qui a voulu à tout prix adjoindre Jean XXIII pour diminuer l’impact de la canonisation du pape polonais, et qui pour cela a violé pour la sixième fois en un an (selon le décompte de Sandro Magister) les règles établies pour les béatifications et canonisations (et dont la dernière mouture est de… Jean-Paul II). J’ai lu quelque part que l’homélie de François était un « service minimum ». Mais c’était pire que cela. Il s’agissait de propos d’une indigence extrême, quasiment insultants pour les deux papes qu’il canonisait. (Terrible comparaison entre ces quelques tristes mots et la belle homélie de Benoît XVI pour la béatification de Jean-Paul II le 1er mai 2011.)

    Sans doute en effet faut-il prier pour François, et surtout pour notre pauvre Eglise. Et non pas prier pour Jean XXIII et Jean-Paul II, mais prier saint Jean XXIII et saint Jean-Paul II qu’ils intercèdent pour sauver l’Eglise.

    (Pas de réaction non plus du P. Lombardi quand François a téléphoné à Marco Pannella, sur demande d’Emma Bonino. – Ce sont les deux personnalités politiques italiennes les plus hostiles à l’Eglise et à la loi naturelle, deux fanatiques de la culture de mort, et comme par hasard du fédéralisme européen contre les patries. Marco Pannella, sortant d’une intervention chirurgicale, a entamé une soi-disant « grève de la soif » pour protester contre la surpopulation carcérale. Emma Bonino a téléphoné au pape (sic) pour lui demander d’intervenir. Ce que celui-ci a fait. Et Marco Pannella a accepté de boire une tasse de café (sic) pour faire plaisir au pape, et a ajouté qu’il continuait son combat.)