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  • Norrie, genre neutre

    C’est en Australie. « Norrie » est un homme qui s’est fait opérer en 1999 pour devenir une « femme ». Mais finalement il n’était pas femme non plus. Alors il a décidé d’être « neutre » et de le faire reconnaître officiellement. Avec le tam-tam médiatique qui va avec, puisque bien sûr Norrie est un militant LGBT.

    Voilà qui est fait. La Haute Cour d’Australie, à l’unanimité, « reconnaît qu'une personne peut être ni de sexe masculin ni de sexe féminin et autorise donc l'enregistrement d'une personne comme étant d'un genre “non spécifique” ».

    L’Australie invente donc (après l’Allemagne et le Népal) le « genre neutre ». Ce qui servira bien sûr d’argument pour imposer dans ce pays le « mariage pour tous ».

  • Un iconoclaste musulman à Vienne

    Samedi après-midi, à la cathédrale de Vienne (Autriche), un individu était interpellé alors qu’il venait de renverser une statue de marbre de saint Thaddée et qu’il était en train de s’en prendre à une image du Sacré-Cœur. Il a expliqué aux policiers qu’il avait agi par « inspiration » divine, et il traitait les fidèles catholiques de « marionnettes ». C’est un Ghanéen de 37 ans, Ibrahim A., demandeur d’asile. Il fut relâché, dans l’attente d’une convocation dans la semaine.

    Mais ensuite l’homme allait s’en prendre aux statues dans cinq autres églises de Vienne, endommageant les statues de pierre, pulvérisant les statues de marbre, et, pire, détruisant les crucifix en démembrant le corps du Christ.

    Ibrahim A. fut de nouveau interpellé hier après avoir détruit deux statues dans la cinquième église. Il a avoué être le responsable de tous les actes de vandalisme, et aussi dans deux autres églises en février… Il a précisé qu’il accomplissait une « mission divine », car « Allah interdit de faire des images des saints », a déclaré le porte-parole de la police, soulignant que l’homme ne souffrait d’aucune psychose.

    L’archevêché, tout en constatant que les dégâts sont sans précédent dans les églises de Vienne, fait profil bas, à la grande satisfaction de la Communauté islamique d’Autriche, dont le président a déclaré que « la paix religieuse n’est pas menacée ». Puisqu’il le dit…

  • Les socialistes en campagne contre Bruxelles…

    Après l’immense claque des municipales, les socialistes vont se retrouver confrontés aux européennes. Avec le gouvernement qui ne change pas et qui donc ne va rien changer, ils vont dans le mur. Que faire ? Eh bien, ils osent, et c’est à ça qu’on les reconnaît : eux qui sont des valets patentés des maîtres de l’Europe, voilà que tout à coup ils s’en prennent à l’Europe coupable de tous les maux.

    Revoilà donc le célèbre discours (qui a tant servi, aussi à l’UMP) : tout ce qui va mal, c’est la faute à l’UE, votez pour nous et vous allez voir comment on va se battre contre ces salauds qui vous imposent l’austérité, le chômage, etc.

    C’est si grotesquement télécommandé que l’agence Reuters (indépendante du pouvoir français) en a fait une longue dépêche, L'Europe bouc émissaire de retour dans le discours socialiste, où l’on trouvera les sorties des uns et des autres. Notamment Montebourg se glorifiant tout à coup d’avoir voté contre la Constitution européenne, en compagnie, souligne-t-il avec révérence, de Manuel Valls (il oublie Fabius)…

  • Une grosse quenelle

    C’était bien la peine de nous bassiner avec la quenelle dieudonnesque pendant des semaines. Car c’est une bien grosse et bien grasse quenelle que viennent de faire Hollande et Valls aux Français. Aussi vulgaire, aussi insultante. Vous ne voulez plus de mon gouvernement, dit Hollande au vu du résultat des municipales. Eh bien je vous ressers le même, et je vous emmerde…

    Avec une provocation à l’intérieur de la provocation, le doigt d'honneur dans la quenelle : le maintien de la Taubira à la « Justice »…

  • Mercredi de la quatrième semaine de carême

    « Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés de toutes vos souillures, et je vous donnerai un esprit nouveau », chante l’introït : cette messe était celle du grand scrutin, qui voyait les catéchumènes soumis aux premiers rites du baptême : sel, exorcismes, Ephpheta. Suivis de la “tradition” des quatre évangiles, du Credo et du Pater.

    L’évangile s’inscrit dans ce contexte, et saint Augustin le soulignait devant ses catéchumènes. L’aveugle est aveugle de naissance, c’est nous tous qui naissons aveugles des yeux de l’âme, incapables de voir la lumière divine à cause du péché originel. Jésus est lui-même la lumière divine, et il le dit ouvertement : « Je suis la lumière du monde ». Et il est là pour « travailler pendant qu’il fait jour ». Pour guérir les hommes.

    Alors il crache à terre et fait de la boue. « Parce que le Verbe s’est fait chair », commente saint Augustin avec une géniale concision. Par l’incarnation, le Verbe passe par la matière pour donner aux hommes la grâce divine. Jésus enduit les yeux de l’aveugle de cette boue : il en fait un catéchumène, car l’aveugle croit qu’il va être guéri par Jésus, et quand celui-ci lui dit d’aller se laver à la piscine de Siloé, il y va, simplement, en toute confiance. L’évangile est on ne peut plus concis : « Il y alla donc, il se lava, et il revint voyant. » C’est ce que l’ancien aveugle dira ensuite à qui veut l’entendre : « Et abii, et lavi, et video. » Et j’y suis allé, et je me suis lavé, et je vois. Le grec, qui aime bien les propositions participiales, met tout dans un même mouvement : Y allant et me lavant, j’ai vu.

    C’est le baptême proprement dit : par l’eau de l’illumination.

    Alors Jésus se montre à lui et lui demande s’il croit au Fils de Dieu. « Je crois, Seigneur », et, se prosternant, il l’adora. Et tout le monde ici fléchit le genou, pour attester que nous sommes tous des aveugles guéris par le baptême et voyant des yeux de l’âme que le Christ est le Fils de Dieu.

    D’autre part, cet évangile est, dans le déroulement des faits qui vont conduire à la tragédie pascale, une des étapes de la condamnation du Christ par les pharisiens (« cet homme ne vient pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le sabbat »). Il constitue même une sorte de long procès préliminaire de Jésus par procuration.

    Et, avant de jeter le Messie hors de Jérusalem, ils excluent le miraculé de la synagogue. Pour ne pas voir ça… Pour ne pas voir celui qui voit le Christ.

  • Foi extraordinaire

    Un nouveau programme va faire son apparition sur la chaîne catholique américaine EWTN, intitulé « Foi extraordinaire » : Extraordinary Faith TV.

    Ce programme a pour ambition de « mettre en valeur la beauté de l’art sacré catholique classique, architecture, liturgie et musique ». « Une attention particulière sera accordée à la messe latine traditionnelle, connue également comme forme extraordinaire ou messe tridentine. Cette forme historique du culte catholique a connu un regain de popularité ces dernières années, surtout chez les jeunes, et elle est une riche source de vocations au sacerdoce et à la vie religieuse. »

    Extraordinary Faith TV travaille depuis deux ans à l’élaboration de ses programmes, sous la direction de deux militants de la liturgie traditionnelle : le producteur et scénariste américain Alex Begin, et la journaliste anglaise Mary O’Regan. Pour que le message soit reçu au mieux, ils s’engagent à répondre aux normes de productions les plus élevées : une équipe de professionnels a été réunie à Los Angeles.

    Huit épisodes de 30 minutes ont déjà été tournés. Le premier est consacré à la « Misión de San Juan Capistrano », la mission Saint Jean de Capistran, fondée en 1775 près du village indien de Sajavit en Nouvelle-Espagne (Californie), où il y a sept messes le dimanche, dont deux célébrées dans la forme extraordinaire. Il sera diffusé le 14 avril, puis le 18.

    Chaque épisode sera mis en ligne, un mois après sa première diffusion, sur le site de l’émission : www.extraordinaryfaith.tv (qui sera ouvert le 7 avril). Ce site comportera de nombreuses informations sur la liturgie traditionnelle. L’équipe proposera une formation à la messe de saint Pie V, gratuite, dans les paroisses, à condition que la paroisse bénéficiaire s’engage à ce que soit célébrée au moins une fois par mois la messe selon le missel de 1962.

  • Au moins les Espagnols sont contents…

    La presse espagnole salue Hidalgo, la «femme andalouse» de Paris.

    L'Espagne fière du choix de Manuel Valls pour Matignon.

    Si les Espagnols en sont si fiers, on les leur rend volontiers… (Mais sans doute les Espagnols sont-ils contents qu’ils soient chez nous et non chez eux.)

  • Valls halal et casher

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    "Par ma femme, je suis lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël." (Phrase prononcée le 17 juin 2011, jour où il se déclare candidat à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle...)

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    "Je souhaite une évolution de la loi de séparation de 1905 pour qu’un peu d’argent public aille à la construction de mosquées."

  • Valls frénétique

    valls.jpgManuel Valls dévoré d’ambition croit être arrivé à l’avant dernière marche de ce que certains appellent encore le pouvoir suprême, qui ne l’est plus depuis longtemps. Il a toutes les chances de se griller. Car c’est sur lui que va retomber l’inévitable poursuite et regain d’impopularité.

    Nicolas Sarkozy était lui aussi dévoré d’ambition. Mais il avait eu l’intelligence de ne pas passer par la case Matignon…

  • Mardi de la quatrième semaine de carême

    L’antienne du Magnificat reprend l’avant-dernière phrase de l’évangile de ce jour : « Personne ne porta la main sur lui, parce que son heure n’était pas venue. »

    Il est regrettable que cet évangile ne commence pas un peu avant, afin de montrer l’inclusion. Car, juste avant, Jésus dit à ses « frères » qui lui demandent d’aller se produire à la fête : « Mon temps n’est pas encore venu. » Et après avoir ajouté : allez-y, vous, mais moi je ne vais à cette fête, il dit encore : « parce que mon temps n’est pas accompli ».

    Est-ce parce qu’on est embarrassé que l’on a coupé le début du chapitre 7 ? Parce qu’il n’est pas convenable de montrer Jésus affirmant à ses frères qu’il n’ira pas à la fête, et le voir aussitôt après monter lui aussi à la fête ? Jésus qui se contredit comme quelqu’un d’indécis, ou, pire, qui trompe ses frères… L’un ou l’autre est en effet n’est guère digne du Sauveur… En fait ce n'est pas le cas, puisque ce passage sera l'évangile du mardi de la Passion.

    Mais c’est là qu’est important le « Mon temps n’est pas encore venu… mon temps n’est pas accompli… » qui deviendra in fine : « Son heure n’était pas encore venue », pour expliquer que ceux qui veulent le faire mourir ne le saisissent pas alors qu’ils en ont le mobile, l’occasion et la possibilité.

    Car c’est ainsi que commençait, dans le même évangile de saint Jean, le miracle de Cana : « Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n'est pas encore venue. »

    Vous croyez que mon heure, c’est de faire des miracles éclatants et de me faire roi d’Israël, mais mon heure, ce sera de subir le châtiment le plus infamant. En attendant, je vais faire ce que vous demandez, mais pas comme vous le pensez.

    Oui, je vais transformer l’eau en vin. Mais personne ne le saura en dehors du maître de cérémonie et de mes disciples, et la vraie signification du miracle n’est pas temporelle, elle est cachée : c’est le symbole du sacrement que j’instituerai.

    Oui, je vais aller à cette fête, mais pas pour m’exhiber comme un faiseur de miracles. J’y vais pour expliquer qui je suis vraiment, dans l’intimité de la Sainte Trinité. Et toute la discussion tourne autour de l’identité de Jésus. Et Jésus finit par parler de « celui qui m’a envoyé », que vous ne connaissez pas, mais que je connais, parce que « Je Suis de Lui » : ab ipso sum. Ses interlocuteurs comprennent la portée du blasphème : « ils cherchaient donc à l’arrêter ». Ce qui n’était pas vraiment ce qu’escomptaient ses frères quand ils lui demandaient de « montrer ses œuvres » à la fête…