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  • Premier anniversaire des veilleurs

    C’est aujourd’hui le premier anniversaire des « veilleurs ». On lira ici une remarquable interview de l’un des fondateurs de ce mouvement, et sur le Salon Beige la liste des rendez-vous de ce soir.

  • La liberté en peau de chagrin

    De plus en plus souvent, la Cour suprême des Etats-Unis refuse de se prononcer sur les décisions judiciaires prises dans les Etats. Ainsi apparaît-elle au-dessus de la mêlée. Ou plutôt fait-elle mine d’apparaître ainsi. Car, chaque fois, c’est pour rendre définitive une décision favorable au droit à l’avortement sans limite ou au « mariage » homosexuel.

    Hier, elle a ainsi décidé de ne pas se prononcer sur l’affaire du photographe qui avait refusé de réaliser les photos de « mariage » de deux homosexuels à Albuquerque (Nouveau Mexique). Il avait été jugé coupable de violation des lois de l’Etat contre les discriminations. Il est donc définitivement condamné.

  • Pakistan : un couple condamné à mort pour « blasphème »

    Shafaqat Emmanuel, handicapé, et son épouse, Shagufta Kausar, serveuse, ont été condamnés à mort le 4 avril par un tribunal de Toba Tek Singh pour blasphème réalisé au travers de l’envoi de messages de texte (SMS).

    La Haute Cour de Lahore avait rejeté, il y a un mois,  leur liberté sous caution, demandée d’abord pour raison humanitaire, Shafaqat Emmanuel se trouvant à l’hôpital de la prison dans un triste état et devant être opéré. La Haute Cour avait motivé son refus en disant que le cas trouverait une solution dans les deux mois.

    En effet…

    On s’attendait à ce que Shafaqat Emmanuel soit condamné à mort, mais on pensait que sa femme écoperait de 35 ans de prison. En fait ils sont tous deux condamnés à mort, puisqu’ils sont tous deux forcément innocents : ils sont condamnés pour des SMS en anglais alors qu’ils sont analphabètes…

    Ils ont quatre enfants…

    Naturellement ils font appel, mais là, la Haute Cour de Lahore ne trouve jamais de solution dans les deux mois…

  • La dictature homosexualiste : à l’école catholique aussi

    Une religieuse dominicaine, maître-assistant de théologie à l’université Saint-Thomas d’Aquin (Aquinas College) de Nashville, a « scandalisé » les élèves d’un lycée de Caroline du Nord, comme dit la presse locale, en faisant « des réflexions anti-homosexuelles ».

    Invitée à parler lors d’une assemblée d’élèves du lycée catholique de Charlotte, le 21 mars, sœur Jane Dominic Laurel, selon les élèves cités par le journal, « a critiqué les gays et les lesbiennes, en plus d’avoir fait des remarques subversives (sic) à propos des parents isolés ou divorcés ».

    On n’en saura pas plus. Car les propos de la religieuse sont beaucoup trop effroyables pour pouvoir être reproduits. Une pétition a été lancée sur internet, en dix points, nous dit-on. Mais la pétition a curieusement été retirée alors qu’elle allait atteindre les 5.000 signatures. On n’en connaît que ce que le journal avait reproduit :

    « Nous déplorons le fait qu’une large assemblée scolaire soit devenue une tribune pour mettre en avant la question de l'homosexualité après que le pape François a déclaré dans une interview à l'automne dernier que « nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l'avortement, le mariage homosexuel et l'utilisation des méthodes contraceptives. » Nous sommes en colère parce que certains ont décidé qu'ils savaient mieux que notre Saint-Père et ont invité cet orateur. »

    Une fois encore, ou plutôt comme d’habitude, on remarque comment les propos du pape sont utilisés comme caution de la subversion (et comment le mot subversion est utilisé à l’envers).

    Une pétition a été lancée pour défendre la religieuse, et surtout la doctrine de l’Eglise sur ces sujets.

  • La distribution de hochets aux courtisans continue

    Dans la série Faites ce que je dis, pas ce que je fais, le pape a décidé, dans le cadre du cinquantième anniversaire de l’institution du Synode, d’« élever à l’épiscopat » le sous-secrétaire du Synode Mgr Fabio Fabene.

    Le temps n’est pas encore venu où l’évêque de Rome rappellera qu’un évêque est la tête d’un diocèse.

  • Mardi de la Passion

    L’évangile de ce jour est le passage qui précède immédiatement l’évangile de mardi dernier. L’épisode de Jésus qui monte à la fête en cachette est ainsi coupé en deux. C’est dommage pour l’unité de l’histoire et l’explication de l’apparente contradiction (« Je ne monte pas à la fête », puis il y va). Mais ainsi est fortement souligné que Jésus va à Jérusalem « non manifeste, sed quasi in occulto », non pas publiquement, mais comme en secret.

    C’est pourtant publiquement qu’il va, au milieu de la fête, enseigner dans le temple. Publiquement, mais de façon incompréhensible pour les pharisiens comme pour la foule. Car il dit qui il est, il expose le secret de sa filiation divine et l’autorité qui fait de lui le maître du sabbat. Mais cela reste précisément un secret, qui ne peut être compris que par ceux qui mettent leur foi en lui. Cela reste un secret total en ce qui concerne l’évangile d’aujourd’hui, puisqu’il se termine avant que Jésus prenne la parole.

    Comme le remarque dom Pius Parsch, c’est bel et bien en secret aussi que vient Jésus au cours de la messe : caché sous l’apparence du pain et du vin. Et reconnu par ceux-là seuls qui croient en lui.

    La première lecture est l’épisode de Daniel dans la fosse aux lions. Episode qui était peint sur les murs des catacombes, et qui cachait aussi un secret. Daniel, les bras étendus comme en croix, flanqué de deux lions prêts à le dévorer, c’était le Christ en sa Passion. Et c’était le martyr alter Christus. L’Eglise dans la persécution. Qui se cache dans des tombeaux mais triomphera à la Résurrection.

  • Il n’a pas eu la chance d’être avorté

    Le Conseil d'Etat a condamné le Centre hospitalier de Senlis à verser 40.000 € d'indemnités à chacun des parents d'un jeune garçon né avec une malformation à l'avant-bras droit. Parce que ce défaut n’a pas été diagnostiqué à l’échographie, ce qui a « privé » les parents de la possibilité d’avorter. Or cet avortement était « justifié par une affection de l'enfant à naître d'une particulière gravité et reconnue comme incurable ». Sic.

    Le Conseil d’Etat souligne que « l'absence de vérification de la conformité des quatre membres du fœtus constitue une faute qui, par son intensité et sa gravité, est caractérisée au sens du troisième alinéa de l'article L. 114-5 du code de l'action sociale et des familles »

    Cet alinéa est celui qui stipule que les parents peuvent demander une indemnité « lorsque la responsabilité d'un professionnel ou d'un établissement de santé est engagée vis-à-vis des parents d'un enfant né avec un handicap non décelé pendant la grossesse à la suite d'une faute caractérisée ».

    L’enfant est né le 30 décembre 2001. Il a donc 12 ans. Je gage que personne ne lui a demandé s’il préférerait être mort.

    (Via Le Salon Beige)

  • Un prêtre assassiné à Homs

    Un homme armé a abattu ce lundi le prêtre jésuite néerlandais Frans van der Lugt, 75 ans, installé depuis des décennies à Homs, dans le centre de la Syrie. Arrivé en Syrie en 1966, le prêtre avait choisi de rester dans la Vieille ville de Homs.

    Il y a quelques semaines il avait lancé un appel à l'aide par une vidéo sur YouTube : « Le plus grand problème est la faim car les gens ne trouvent pas à manger. »

    La vidéo, d'une durée de deux minutes et 40 secondes, représentait le père Van der Lugt au milieu de panneaux jaunes sur lesquels on lisait : « huit cas de personnes mortes de faim », « 100 cas de personnes ayant besoin d'opérations urgentes », « 250 familles sur le point de mourir de faim » et « mourir de faim est plus douloureux que les armes chimiques ».

    Il disait aussi: « Nous aimons la vie et nous ne voulons pas mourir ou nous noyer dans un océan de mort et de douleur ».

  • En Ukraine

    Dans l’est de l’Ukraine, dans les chefs-lieux de deux provinces, à Donetsk et à Kharkiv, des militants pro-russes ont pris d’assaut (de nouveau), hier, les bâtiments de l’administration, pour réclamer un référendum comme en Crimée.

    Ce qui est à noter est que dans les deux villes les pro-russes sont entrés dans les bâtiments officiels sans que la police tente de les en empêcher.

    Le même scénario s’est produit à Louhansk, à la différence près que les policiers ont mollement fait usage de grenades lacrymogènes : parce que les manifestants les attaquaient avec des pierres et des œufs…

  • Nouveau massacre de paysans chrétiens au Nigeria

    Une attaque de bergers Fulani (peuls), samedi, a fait officiellement 79 morts chez les paysans chrétiens de Yar Galadima dans le nord du Nigeria.

    « Nous sommes depuis trois ans confrontés à des attaques meurtrières de bandes de pillards et de voleurs de bétail armés, mais c'est la pire attaque que nous ayons vue jusqu'à présent », a déclaré le porte-parole du gouverneur de Zamfara.

    Selon un chef de village il y aurait eu au moins 120 morts.