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  • Vendredi de la Passion

    La première lecture de ce jour est un passage de Jérémie, le grand prophète de la Passion du Christ. Quiconque dit l’office reconnaît aussitôt deux phrases familières : c’est en effet le passage qui est la matière des capitules de tierce et de sexte au temps de la Passion, indiquées ci-dessous en gras. Mais, juste après la première phrase, il y en a une autre qui est encore plus familière : c’est le capitule de tierce au temps ordinaire (en italique). Enfin, au milieu de ce qui reste, il y a une expression qui sera reprise par divers auteurs spirituels : « diem hominis non desideravi » : je n’ai pas cherché le jour de l’homme, c’est-à-dire les faveurs sociales, je ne cherche que Dieu.

    In diébus illis : Dixit Jeremías : Dómine, omnes, qui te derelínquunt, confundéntur : recedéntes a te in terra scribéntur : quóniam dereliquérunt venam aquárum vivéntium Dóminum. Sana me. Dómine, et sanábor : salvum me fac, et salvus ero : quóniam laus mea tu es. Ecce, ipsi dicunt ad me : Ubi est verbum Dómini ? Véniat. Et ego non sum turbátus, te pastórem sequens : et diem hóminis non desiderávi, tu scis. Quod egréssum est de lábiis meis, rectum in conspéctu tuo fuit. Non sis tu mihi formídini, spes mea tu in die afflictiónis. Confundántur, qui me persequúntur, et non confúndar ego : páveant illi, et non páveam ego. Induc super eos diem afflictiónis, et dúplici contritióne cóntere eos, Dómine, Deus noster.

    (En ces jours-là, Jérémie dit : Seigneur, tous ceux qui vous abandonnent seront confondus ; ceux qui se retirent de vous seront écrits sur la terre, parce qu’ils ont abandonné le Seigneur, la source des eaux vives. Guérissez-moi, Seigneur, et je serai guéri ; sauvez-moi, et je serai sauvé, car vous êtes ma gloire. Voici qu’ils me disent : Où est la parole du Seigneur ? Qu’elle s’accomplisse. Et moi je n’ai pas été troublé en vous suivant comme mon pasteur, et je n’ai pas désiré le jour de l’homme, vous le savez : ce qui est sorti de mes lèvres a été droit devant vous. Ne soyez pas pour moi un sujet d’effroi vous qui êtes mon espérance au jour de l’affliction. Que ceux qui me persécutent soient confondus, et que je ne sois pas confondu moi-même ; qu’ils aient peur, et que je n’aie pas peur ; faites venir sur eux le jour du malheur, et brisez-les d’un double brisement, ô Seigneur notre Dieu.)

  • Référendum d’autodétermination en Ecosse

    Le référendum d’autodétermination en Ecosse aura lieu le 18 septembre 2014.

    La question qui sera posée a été décidée conjointement par le Premier ministre écossais Alex Salmond et le Premier ministre britannique David Cameron : « L'Ecosse devrait-elle être un pays indépendant ? »

    Pour le moment, les sondages donnent 30% de oui et 50% de non.

    Inutile de dire que l’affaire rend furieux les eurocrates, qui se répandent en imprécations et ont déjà fait savoir qu’une Ecosse indépendante devrait demander à adhérer à l’Union européenne et suivre tout le processus de négociations. Ou pas. Car l’Angleterre pourrait bien quitter l’UE de son côté, ce qui n’inciterait pas les Ecossais à négocier leur (r)entrée dans l’UE…

  • La fécondation in vitro remboursée en Pologne

    Le ministre polonais de la Santé a annoncé hier que la fécondation in vitro sera remboursée à partir du 1er juillet, pour les couples mariés dont la femme a moins de 40 ans.

    Pour éviter un débat au Parlement, et risquer d’être mis en minorité (car même au sein du parti libéral au pouvoir la mesure est controversée), le gouvernement a pris un décret…

    Des évêques ont dit que la FIV est un « avortement raffiné », et Le Figaro rapporte cela comme un propos incongru, sans expliquer que derrière la fécondation in vitro il y a en effet une série de « destructions d’embryons ».

    Le même Figaro s’étrangle en constatant que « les partis de droite qui relaient les points de vue de l'Église vont jusqu'à réclamer son interdiction sous peine de deux ans de prison pour le médecin qui la pratique ». Une information honnête consisterait à dire que le « point de vue » de l’Eglise est tout simplement le respect de la loi naturelle, mais ce serait trop demander au journal qui affirme qu’« en matière de mœurs, la Pologne a encore un long chemin à parcourir », comme on le voit avec l’avortement, qui « était légal pendant quarante ans » (sous le bon régime communiste), et « a été de nouveau interdit en 1997 sous la pression de l'Épiscopat » rétrograde par un gouvernement réactionnaire...

  • Tabou insultant

    Hollande dénonce l'antisémitisme sur les réseaux sociaux

    Devant le Crif, Hollande fustige l'antisémitisme, "détestation de la France"

    Parler d’antisémitisme, c’est insulter les Français. Il s’agit d’islamisme.

  • Souveraineté

    Hollande annonce le retour de la souveraineté "dans quelques jours".

    Ne rêvez pas. Il s’agit du Mali.

  • Ce que saint Joseph nous enseigne

    Et ce que Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, nous enseigne à travers la personne et la mission de saint Joseph. Une homélie remarquable de bout en bout, d’une grande profondeur spirituelle et pleinement actuelle avec notamment sa définition de l’impudeur contemporaine, et celle de la paternité et de la maternité. Je l’ai découverte sur le Forum catholique, mais autant la lire dans la mise en page du site du diocèse.

  • Saint François d’Assise soutenait une Eglise riche

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    « Dans la mythologie pseudo-franciscaine et paupériste que beaucoup de gens appliquent ces jours-ci au nouveau pape, l’imagination se porte vers une Église qui renoncerait à ses pouvoirs, à ses structures et à ses richesses afin de devenir purement spirituelle. Mais ce n’est pas pour cela qu’a vécu le saint d’Assise. Dans le rêve du pape Innocent III tel que l’a peint Giotto, François ne démolit pas l’église, mais il la soutient de ses épaules. Et cette église, c’est Saint-Jean-de-Latran, la cathédrale de l’évêque de Rome, magnifiquement restaurée et embellie depuis peu à cette époque, mais enlaidie par les péchés des hommes qui s’y rendaient et qui en repartaient purifiés. Il y eut un certain nombre de disciples de François qui tombèrent dans le spiritualisme et dans l'hérésie. »

    Sandro Magister

  • Jeudi de la Passion

    Dans la lecture de Daniel (III, 25 et 34-35), Azarias continue sa plainte sur le triste sort de son peuple, qui est sans chef, sans temple et sans sacerdoce. Pourtant le martyr ne perd pas sa confiance en Dieu : la contrition et l’humilité valent plus que la graisse des taureaux égorgés en sacrifice devant Yahweh, puisque Dieu ne regarde pas tant les conditions rituelles extérieures que la pureté du cœur élevant vers Lui ses gémissements et l’appelant au secours.

    Ces paroles de la sainte Écriture doivent être bien considérées et bien approfondies, spécialement par les âmes religieuses. Ce n’est pas une paire de sandales ni une corde serrée autour des reins qui plaisent au Seigneur et nous font saints ; ce qui est requis, ce sont les vertus intimes correspondant à ces pratiques si souvent absolument cérémonielles et extérieures. C’est pourquoi saint Bernard, blâmant la suffisance de quelques-uns de ses moines de Clairvaux qui s’estimaient supérieurs à ceux de Cluny, leur disait : « Moines vêtus de coules et orgueilleux, nous avons de l’horreur pour une fourrure, comme si l’humilité cachée sous une fourrure ne valait pas mieux que l’orgueil revêtu d’une coule ! »

    Bienheureux cardinal Schuster

    Dans les monastères de "forme extraordinaire", c'est aujourd'hui la fête de saint Benoît.

    Omnipotens sempiterne Deus, qui hodierna die carnis eductum ergastulo sanctissimum confessorem tuum Benedictum sublevasti ad cælum: concede, quæsumus, hæc festa tuis famulis celebrantibus cunctorum veniam delictorum; ut, qui exsultantibus animis ejus claritati congaudeant, ipso apud te interveniente, consocientur et meritis.

    Dieu éternel et tout puissant, qui aujourd’hui as soulevé au ciel ton très saint confesseur Benoît sorti de la prison de la chair, accorde, nous te le demandons, le pardon de toutes leurs fautes à tes serviteurs qui célèbrent ces fêtes, afin que, lui-même intervenant auprès de toi, ceux qui se réjouissent de sa gloire en exultant en leur âme soient associés à ses mérites.

     

  • Chez Taubira : comme chez Dati

    Lu dans Le Monde :

    "Un certain désarroi traverse la Place Vendôme : la conseillère des politiques pénales, puis le directeur et le chef de cabinet de la ministre de la justice, Christiane Taubira, sont partis ; le conseiller diplomatique, la directrice des services judiciaires, le directeur des affaires civiles et du Sceau ainsi que son adjointe s'apprêtent à le faire. Le malheureux directeur adjoint de cabinet tient le ministère à bout de bras et attend la relève en comptant les heures. Simple conjonction, se rassure la ministre, encore auréolée de son beau débat à l'Assemblée sur le 'mariage pour tous'. Mais le malaise est plus profond et, si chacun respecte infiniment Christiane Taubira, force est de constater qu'il est difficile de travailler avec elle et que le bilan du ministère, après dix mois de labeur, est particulièrement maigre."

    Il s’était passé exactement la même chose quand Rachida Dati était ministre de la Justice. Mais Taubira est en retard, à moins que Dati ne fût nettement plus insupportable : c’était 14 personnes de son cabinet qui étaient parties (en un peu plus d’un an, il est vrai)…

  • Chypre et l’UE

    C’est un événement européen en soi : le Parlement de Chypre, de ce petit pays considéré comme négligeable par les eurocrates (pensez : il pèse 0,2% du PIB européen) a osé se rebiffer contre les maîtres de l’Europe. Il a osé rejeter le plan d’aide (ou de racket) que les institutions européennes voulaient lui imposer. Il n’y a pas eu un seul député pour l’accepter. La majorité des députés a voté non, ceux du parti du président de la République se sont abstenus.

    Le fait est sans précédent. Il s’accompagne d’une germanophobie exacerbée, la même qu’en Grèce, en pire. D’autant que la germanophobie de la population est alimentée par celle des dirigeants, le propre représentant du président de la République à Bruxelles ayant confié que pendant les négociations les Allemands lui avaient pointé un pistolet sur la poitrine pour qu’il accepte le plan. Bien sûr c’est une image, mais elle est juste, car elle est confirmée par tous les observateurs : c’est l’Allemagne qui mène le jeu, et qui est désormais seule aux commandes, pour ce qui relève du Conseil européen. Et ce ne sont pas les menaces et le mépris de Wolfgang Schäuble, qui s’exprime en permanence dans les médias allemands depuis hier soir, qui pourraient atténuer la chose…

    Aujourd’hui, le ministre chypriote des Finances est à Moscou. Puisque la Russie, y compris par la voix de Poutine lui-même, a protesté contre le plan de sauvetage : les comptes qui seraient le plus ponctionnés par l’UE pour financer le plan sont des comptes russes… (A Limassol, deuxième ville de Chypre, il y a des quartiers russes, qui ont leurs journaux, leur radio, leurs écoles, leurs commerces…) Mais la Russie ne paraît pas (ou plus) désireuse de sauver l’économie chypriote. Encore que le gouvernement de Chypre ait un atout : la découverte de gigantesques gisements de gaz naturel au sud de l’île, qui pourraient intéresser Gazprom. Selon certaines rumeurs, Gazprom serait même en train d’élaborer son propre plan de sauvetage de Chypre…

    Il est évident que ces perspectives ne plaisent pas du tout aux eurocrates. Il serait insupportable que Chypre échappe à la pieuvre et la mette en échec, pour se mettre dans l'orbite russe. Et l’on a beau répéter que le pays compte pour des prunes, on ne peut se cacher que l’Europe a besoin du gaz russe et qu’il ne faut pas trop chatouiller les Russes sur Chypre, surtout quand il y a, précisément, du gaz en jeu…