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Référendum d’autodétermination en Ecosse

Le référendum d’autodétermination en Ecosse aura lieu le 18 septembre 2014.

La question qui sera posée a été décidée conjointement par le Premier ministre écossais Alex Salmond et le Premier ministre britannique David Cameron : « L'Ecosse devrait-elle être un pays indépendant ? »

Pour le moment, les sondages donnent 30% de oui et 50% de non.

Inutile de dire que l’affaire rend furieux les eurocrates, qui se répandent en imprécations et ont déjà fait savoir qu’une Ecosse indépendante devrait demander à adhérer à l’Union européenne et suivre tout le processus de négociations. Ou pas. Car l’Angleterre pourrait bien quitter l’UE de son côté, ce qui n’inciterait pas les Ecossais à négocier leur (r)entrée dans l’UE…

Commentaires

  • En tant que Français,j'éprouverais une grande satisfaction si l'Ecosse redevenait indépendante après pratiquement quatre siècles de joug anglais;les peuples ont la vie dure et ne meurent pas facilement.La lutte des catholiques continue également en Ulster pour la réunification de l'Irlande,malheureux pays martyrisé durant des centaines d'années par Londres,dans sa religion et sa langue celtique,sinn fein,bravo!

  • Il faudrait alors que les Bretagne demandât elle aussi son indépendance, soumise qu'elle depuis 5 siècles à une France qui a violé, une par une , les clauses du traité d'union de 1532!

  • Aucun rapport, Buffalo, entre l'Ecosse et la Bretagne. L'Ecosse est un vrai pays souverain : un Royaume, avec son propre Roi, la Bretagne n'a jamais été qu'un duché, donc propre à être annexé à la France, à l'inverse de l'Ecosse.

    Je suis pour l'indépendance de l'Ecosse, qui est dans la nature des choses, et contre celle de la Bretagne.

  • Là vous vous lancez dans une discussion sans fin... On vous répondra que le duc de Bretagne avait une couronne fermée, signe de pleine souveraineté, que le roi de France ne lui a jamais contestée. Et qu'Anne de Bretagne est restée effectivement (et non seulement en titre) duchesse de Bretagne malgré ses deux mariages successifs avec un roi de France, et qu'elle l'a elle-même souligné en battant monnaie...

    Je crois que cela n'a plus guère d'intérêt qu'historique. Pour un petit pays, être "indépendant" dans l'UE, c'est être encore plus asservi.

    Cela dit, si l'Ecosse indépendante ne demandait pas à adhérer à l'UE, ça deviendrait intéressant... Mais il se trouve que le parti nationaliste est européiste et qu'il est très vexé qu'on veuille lui faire refaire tout le processus d'adhésion.

    Une autre donnée du problème est que s'il n'y a (actuellement) que 30% des Ecossais favorables à l'indépendance, le taux est encore beaucoup plus bas pour la Bretagne...

  • Les eurocrates suscitent pourtant le régionalisme. Il me semble que Bruxelles aimerait bien que la Catalogne se détache, par exemple.

  • J'eespère que ce sera non. Quel mauvais exemple pour les souverainetés nationales...Merci l'UE et son pro-régionalisme...à quand les corses les catalans, les basques, les bretons, les alsaciens, les nîmois...? avec une telle logique il restera bientôt la petite France de Bourges à Paris comme sous Charles VII!

  • L’Écosse, un pays allié qui a fourni tellement de soldats aux rois de France.
    Je me réjouis de sa future indépendance.
    D'autre pays, formés contre la volonté des peuples, exploseront bientôt. Ce fut le cas, il y a peu, pour la Tchécoslovaquie.

  • Il ne faudrait pas oublier tout le mal que les Anglais nous ont infligé au cours de notre histoire;ils ont cassé notre expansion notamment en Amérique septentrionale nous prenant successivement l'Acadie et le Québec avant que Napoléon vende la Louisiane aux USA.Ils ont brûlé notre sainte nationale Jeanne et on les retrouve toujours devant nous à Fachoda;ils ont attaqué traîtreusement notre flotte à Mers El Kébir;l' ANGLETERRE de tout temps fut pour nous une calamité alors que l'Ecosse au temps de son indépendance tout le contraire.N'oublions pas pas que Marie Stuart fut reine de France,l'épouse de François II avant d'être décapitée et d'une façon atroce par l'hérétique Elisabeth et on pourrait multiplier les exemples.
    Aujourd'hui avec leur impérialisme linguistique,l'anglais ce patois français disait Clémenceau,c'est à notre âme profonde qu'ils s'attaquent.
    Pour toutes ces raisons,une Ecosse indépendante en attendant peut être celle du Pays de Galles jetant à la poubelle de l'histoire le terme britannique ne peut que réjouir le coeur de tout bon français.
    Jacques Bainville écrivait que la France avait depuis sa fondation ou tout au moins depuis la dynastie capétienne deux ennemis irréductibles,l'Anglais et le teuton;il avait raison.

  • Pour la Bretagne,il faudrait malgré tout veiller à assurer la pérennité de la langue bretonne si merveilleuse,la seule langue celtique de notre territoire;elle est gravement menacée en 2013 et peut être aussi redonner à la région Bretagne le département de la Loire Atlantique enlevé par Pétain;ce n'est certes pas la meilleure décision qu'il ait prise.
    Il est vrai qu'à l'époque il y avait un risque de collusion entre l'hermine et la croix gammée.

  • J'aime la Bretagne et les Bretons. Mais pendant très longtemps, le droit de battre monnaie ne fut pas synonyme de souveraineté. Bien des seigneurs battaient monnaie tout en dépendant du roi de France. Quand un peuple était indépendant en fait et en droit, il avait un roi ; le concept de duché souverain est récent. Quand un peuple voulait accéder à la souveraineté et à l'indépendance, ils prenaient un roi. Si la Bible insiste sur le fait que les Hébreux voulurent un roi, si les Grandes Chroniques de France dit la même chose des Francs, c'est que la notion de royauté signifiait l'absence de supérieur dans l'ordre temporel. D'ailleurs sous les Carolingiens, les Bretons ont essayé de former un royaume mais les Francs par la force ils l'ont empêché. Cette suzeraineté fut juridiquement bien réelle même si dans les faits elle fut souvent plus théorique que réelle. Il y avait des petits royaumes, parfois plus petit que la Bretagne et si celle-ci avait réellement été indépendante, elle eût eu des rois portant ce titre.

    Pour l'Ecosse, j'hésite un peu. Comme la Bretagne, son unité culturelle, linguistique, ethnique est contestable : il y a l'Ecosse celtique et l'Ecosse saxonne comme il y a la Bretagne bretonnante et la Bretagne de langue d'oïl. De plus, les peuples n'ont pas d'ennemi éternel. Tel peuple ou plutôt tel Etat peut être un ennemi un jour, un allié l'autre jour ; telle est la géopolitique. Faire disparaître la Grande-Bretagne, pourquoi pas mais c'est un peu tard. C'est au dix-huitième siècle qu'il aurait fallu mettre le paquet pour restaurer les Stuart (famille d'ailleurs d'origine bretonne). Aujourd'hui, de qui cela ferait-il le jeu ? Difficile à dire. Mais vive la auld alliance quand même !

  • Après l'Ecosse, la Bretagne !

  • Diviser pour mieux régner, voilà qui ne peut que favoriser l'emprise de l'UE. Ces "indépendantistes" ne le sont pas en fait, puisqu'ils sont européistes.

    Cela réjouit d'autant plus Barroso que si le Royaume-Uni quittait l'UE, le morceau écossais resterait sous son emprise.

    On peut ensuite imaginer le pouvoir de cette petite région dans l'UE... Surtout que la division ne s'arrêtera pas là, puisque les archipels écossais réclameraient leur indépendance d'Edimbourg en cas de séparation de l'Ecosse.

    http://fr.novopress.info/134512/les-archipels-ecossais-vont-ils-reclamer-leur-independance/

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