Merci d’abord pour le motu proprio Summorum Pontificum (cliquez!).
Merci pour le début de restauration d’une liturgie du pape digne du pape.
Merci pour la communion dans la bouche.
Merci toutes ces homélies, ces catéchèses, et pour ces discours, où la théologie et l’exégèse étaient au service de la foi la plus vive et de la prière la plus profonde.
Merci pour ces trois encycliques qui auraient dû être quatre.
Merci pour Jésus de Nazareth.
Merci pour l’œcuménisme concret des ordinariats pour les anglicans.
Et maintenant… on a beau avoir confiance en la providence, ça fait peur… car ce n’est pas vrai que le Saint-Esprit nous donnera forcément le meilleur pape. Il y a eu de mauvais papes dans l’histoire, et beaucoup de papes médiocres. Et il y a eu, il n’y a pas si longtemps, un pape qui voulait à tout prix supprimer la liturgie traditionnelle…
Cela dit il est impossible de ne pas être impressionné par le propos de Benoît XVI lors de son dernier Angélus, lorsque, après avoir brossé le grandiose décor de la Transfiguration, il a déclaré :
« Le Seigneur m’appelle à "monter sur la montagne", à me consacrer encore plus à la prière et à la méditation. Mais ceci ne signifie pas abandonner l’Eglise, au contraire, si Dieu me demande ceci, c’est justement pour que je puisse continuer à la servir… »
Le Seigneur m’appelle… Dieu me demande…
C’est d’autant plus impressionnant que Joseph Ratzinger affirme qu’il n’est pas mystique…
Si Dieu le lui a demandé, la messe est dite. Il reste à prier, en ce temps d’apesanteur “sede vacante”… où nous sommes moins que jamais sédévacantistes, avec ces armoiries un peu ridicules qui font désirer un nouveau pape encore plus vite…