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  • Merci… mais quand même ça fait mal…

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    Merci d’abord pour le motu proprio Summorum Pontificum (cliquez!).

    Merci pour le début de restauration d’une liturgie du pape digne du pape.

    Merci pour la communion dans la bouche.

    Merci toutes ces homélies, ces catéchèses, et pour ces discours, où la théologie et l’exégèse étaient au service de la foi la plus vive et de la prière la plus profonde.

    Merci pour ces trois encycliques qui auraient dû être quatre.

    Merci pour Jésus de Nazareth.

    Merci pour l’œcuménisme concret des ordinariats pour les anglicans.

    Et maintenant… on a beau avoir confiance en la providence, ça fait peur… car ce n’est pas vrai que le Saint-Esprit nous donnera forcément le meilleur pape. Il y a eu de mauvais papes dans l’histoire, et beaucoup de papes médiocres. Et il y a eu, il n’y a pas si longtemps, un pape qui voulait à tout prix supprimer la liturgie traditionnelle…

    Cela dit il est impossible de ne pas être impressionné par le propos de Benoît XVI lors de son dernier Angélus, lorsque, après avoir brossé le grandiose décor de la Transfiguration, il a déclaré :

    « Le Seigneur m’appelle à "monter sur la montagne", à me consacrer encore plus à la prière et à la méditation. Mais ceci ne signifie pas abandonner l’Eglise, au contraire, si Dieu me demande ceci, c’est justement pour que je puisse continuer à la servir… »

    Le Seigneur m’appelle… Dieu me demande…

    C’est d’autant plus impressionnant que Joseph Ratzinger affirme qu’il n’est pas mystique…

    Si Dieu le lui a demandé, la messe est dite. Il reste à prier, en ce temps d’apesanteur “sede vacante”… où nous sommes moins que jamais sédévacantistes, avec ces armoiries un peu ridicules qui font désirer un nouveau pape encore plus vite…

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  • Napolitano apprend le respect aux Allemands

    Le président italien Giorgio Napolitano, en visite en Allemagne, a annulé le dîner prévu hier soir avec Peer Steinbrück, le candidat social-démocrate à la chancellerie.

    Pourtant Napolitano est lui aussi un homme de gauche, ancien communiste. Mais il est le président italien, et il n’admet pas qu’on traite de clowns les personnalités politiques de son pays, aussi contestées ou contestables soient-elles. Or c’est ce qu’a fait Peer Steinbrück en déplorant les scores de Beppe Grillo et Silvio Berlusconi.

    « Nous avons un profond respect pour l’Allemagne, a déclaré Napolitano, et évidemment nous exigeons que notre pays soit également respecté. »

    Cela me fait penser aux ministres tchèques défendant avec panache Vaclav Klaus devant le Parlement européen alors qu’ils n’étaient pas sur sa ligne anti-UE.

    Quant à Peer Steinbrück, c’est aussi l’homme de gauche qui avait essayé de cacher qu’il donnait des conférences grassement payées dans des réunions organisées par des banques, qui affirma que jamais il ne boirait un vin à 5€ la bouteille, et que le salaire du chancelier allemand est trop bas… Si le parti social-démocrate voulait se suicider, c’est cet homme-là qu’il choisirait pour être candidat face à Angela Merkel.

    Ah bon, c’est le cas ? C’est étrange…

  • Henri Caillavet est mort. Pas son œuvre

    Il fut pendant des décennies, au Parlement, le relais principal des officines de la culture de mort, au premier chef du Grand Orient de France, et le Parlement, pour la facilitation du divorce, la contraception, l’avortement, l’euthanasie, les droits LGBT…

    Et, il faut bien le dire, c’est ce lobby-là qui a gagné, et qui ne cesse de gagner, quel que soit le gouvernement. Jusqu’à la destruction totale de l’ordre naturel. Son dernier plaisir aura sans doute été de voir à quel point François Hollande méprisait les défenseurs de la famille.

  • Antichristianisme ordinaire

    J’ai laissé passer cet article de Ouest France, aperçu hier chez FDesouche, parce que je pensais qu’il s’agissait de la librairie de nos amis Lundi à Bordeaux. Et, c’est triste à dire, mais on finit par s’habituer à ce que cette librairie soit vandalisée par des voyous « antifascistes », puisque c’est une librairie traditionaliste qui se trouve face à l’église (tradi) Saint-Eloi qui fit l’objet d’une campagne de presse incroyablement calomnieuse.

    Eh bien on découvre qu’à Rennes une librairie subit le même sort, sans qu’elle puisse être affublée de qualificatifs qui la désignent à la vindicte de l’extrême gauche.

    Il suffit que ce soit une librairie religieuse. Une librairie catholique. Ces librairies n’ont désormais plus droit de cité. Elles sont soumises aux exactions des vandales. Et il n’y aura personne pour les protéger. La gérante de la librairie de Rennes pense qu’une vidéo-surveillance permettrait de mettre fin au vandalisme. A la mairie on répond qu’il n’est pas question de mettre une caméra dans cette rue où il n’y a pas de délinquance. Sic.

  • L’islam s’installe en Nouvelle-Guinée

    L’islam a quasiment conquis le sud de la Thaïlande et le sud des Philippines. Désormais il s’installe dans l’île encore très majoritairement chrétienne de Nouvelle-Guinée. Ces dernières années les musulmans ont massivement investi la partie indonésienne de l’île (où les Papous réclament de plus en plus l’indépendance), et ils s’attaquent désormais à la partie indépendante, l’Etat de Papouasie-Nouvelle Guinée.

    Au début des années 1980 il n’y avait pas un seul musulman autochtone. Mais des étudiants et professeurs venus de divers pays musulmans (mais aussi de l’Australie voisine), avec des fonds venant notamment d’Arabie saoudite, ont créé de toutes pièces une « association islamique de Papouasie Nouvelle-Guinée » qui pendant longtemps n’avait que des étrangers comme adhérents. Peu à peu ils recrutent des Papous. Il y a aujourd’hui 15 centres islamiques, regroupant environ 4.000 musulmans. Les jeunes musulmans du cru reçoivent des bourses d’études leur permettant d’aller dans des écoles coraniques en Arabie Saoudite, en Malaisie, ou en Indonésie…

    Et que font les évêques catholiques ? Ils ont institué des « rencontres » pour un « dialogue »…

  • Chrétiens en Turquie

    Un pasteur protestant américain, Jeremiah Ian Mattix, qui officiait depuis dix ans à l’église protestante de Diyarbakir, a été condamné pour « travail illégal » et expulsé de Turquie. Chaque année il faisait renouveler sans problème son visa touristique, mais les autorités ont décidé de mettre fin à cette tolérance, et aussi sans doute de supprimer le culte protestant local, car le pasteur a été condamné à l’équivalent de 284€, et la communauté, qui est très pauvre, à l’équivalent de 2.884€.

    Sans doute les autorités trouvent-elles que ça commençait à faire beaucoup de chrétiens dans le coin, après la restauration et le retour au culte de l’église arménienne.

    Le président de l’association protestante, Ahmet Güvener, dit que les pasteurs devraient être reconnus comme « fonctionnaires religieux », à l’instar des imams turcs nommés en Europe…

    D’autre part, la police d’Izmit (l’ancienne Nicomédie, à ne pas confondre avec Izmir : Smyrne)), a démantelé le mois dernier un groupe terroriste de douze personnes qui était en train d’organiser une attaque de l’église protestante locale et l’assassinat de son pasteur Emre Karaali.

  • Le cardinal Jean Honoré est mort

    Il fut archevêque de Tours, et il était aussi président de la commission épiscopale du monde scolaire et universitaire, en 1984, lorsque le gouvernement socialiste décida de supprimer les écoles libres.

    C’était le temps où les évêques du noyau dirigeant ne cachaient pas leurs sympathies socialistes, et Mgr Honoré ne voulait à aucun prix que les Français manifestent en masse pour la survie de l’école libre.

    Il alla jusqu’à dire :

    « Dans la “mémoire historique” de la nation, un gouvernement serait tombé à cause de l’École catholique. Et ce gouvernement était celui qui portait les espoirs des couches populaires du pays. »

    Car c’était aussi le temps où l’on considérait qu’un gouvernement ne pouvait pas survivre s’il y avait un million de manifestants dans les rues. De fait, le gouvernement Mauroy tomba. Et Mgr Honoré fut très triste, car c’était la faute des catholiques…

  • Jeudi de la deuxième semaine de carême

    Afin de rendre la leçon plus efficace, le Sauveur ne nous a pas raconté la réprobation d’un de ces grands scélérats dont les crimes font horreur, et que les mondains eux-mêmes regardent comme la proie de l’enfer ; il nous représente un de ces hommes tranquilles, d’un commerce aimable, faisant honneur à leur position. Ici, point de forfaits, point d’atrocités ; le Sauveur nous dit simplement qu’il était vêtu avec luxe, qu’il faisait tous les jours bonne chère. Il y avait bien un pauvre mendiant à sa porte ; mais il ne le maltraitait pas ; il eût pu le chasser plus loin ; il le souffrait sans insulter à sa misère. Pourquoi donc ce riche sera-t-il dévoré éternellement par les ardeurs de ce feu que Dieu a allumé dans sa colère ? C’est parce que l’homme qui vit dans le luxe et la bonne chère, s’il ne tremble pas à la pensée de l’éternité, s’il ne comprend pas qu’il doit « user de ce monde comme n’en usant pas », s’il est étranger à la croix de Jésus-Christ, est déjà vaincu par la triple concupiscence. L’orgueil , l’avarice, la luxure, se disputent son cœur, et finissent par y dominer d’autant plus qu’il ne songe pas même à rien faire pour les abattre. Cet homme ne lutte pas : c’est qu’il est vaincu ; et la mort s’est établie dans son âme. Il ne maltraite pas le pauvre ; mais il se souviendra trop tard que le pauvre est plus que lui, et qu’il fallait l’honorer et le soulager. Ses chiens ont eu plus d’humanité que lui ; et voilà pourquoi Dieu l’a laissé s’endormir jusqu’au bord de l’abîme où il doit tomber. Dira-t-il qu’il n’a pas été averti ? Il avait Moïse et les Prophètes ; plus que cela, il avait Jésus et son Église. Il a en ce moment la sainte Quarantaine qui a été annoncée pour lui ; mais se donne-t-il la peine de savoir même ce que c’est que ce temps de grâce et de pardon ? Il l’aura traversé sans s’en être douté ; mais il aura en même temps fait un pas de plus vers l’éternel malheur.

    Dom Guéranger

  • Reconquête N° 295

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    Reconquête

  • « Cher Jean-Marc... »

    Hallucinant. Quand j’ai écrit que c’était le gouvernement qui avait imposé au CESE de rejeter la pétition sur le « mariage » homosexuel, j’étais encore en dessous de la vérité. La vérité, c’est que c’est le président du CESE, Jean-Paul Delevoye, qui, terrorisé par cette catastrophe inouïe de 700.000 citoyens qui faisaient appel à ses services, a demandé au Premier ministre ce qu’il devait faire !!!

    Et il l’a fait par écrit !!! Par une lettre qui commence par « Monsieur le Premier ministre, cher Jean-Marc ».

    Ancien sénateur RPR, ancien ministre UMP du gouvernement Raffarin, Delevoye donne du « cher Jean-Marc » au Premier ministre socialiste…

    Lequel, puisqu’on l’interpelle, répond par ce principe, qu’il invente pour l’occasion, que lui seul peut saisir le CESE sur un projet de loi…

    Tel est donc l’état de la République française.