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  • Recherches sur l'embryon : l’Assemblée nationale, Mgr Vingt-Trois, et le Téléthon

    L’Assemblée nationale va examiner demain une proposition de loi maçonnique (euh… des radicaux de gauche), soutenue par le gouvernement, visant à autoriser la recherche sur les embryons et les cellules souches.

    Cette proposition de loi a déjà été votée au Sénat en décembre. Elle pourrait ne pas passer l’épreuve du Palais Bourbon, car plus de 300 amendements ont été déposés, et en théorie la proposition de loi ne bénéficie que d’une « niche » d’une journée.

    Le cardinal André Vingt-Trois a clairement manifesté son opposition à un texte qui revient à dire que l’embryon « n’est rien et que c’est un matériau de laboratoire ». Il souligne aussi, excellemment : « C’est une erreur d’investissement puisque depuis un certain nombre d’années on nous annonce que les cellules embryonnaires vont être la source de traitement régénératif des maladies nerveuses, et à ce jour il n’y a même pas, dans ce domaine, de protocole d’essai, on est toujours dans la promesse que cela va venir incessamment sous peu mais cela n’arrive jamais ». Et il ajoute qu’on a « d’autres pistes de recherche beaucoup plus prometteuses qui ont été d’ailleurs couronnées par un prix Nobel ».

    Et il va plus loin, en posant la question : « Qui a intérêt ? »

    Et là il critique le Téléthon ; sans le dire, mais il s’agit évidemment du Téléthon, et du financement des recherches de Marc Peschanski :

    « C’est-à-dire qui a intérêt à drainer les financements et les subventions à la recherche sur tel ou tel laboratoire plutôt que sur tel autre ? Et là-dessus on n’a aucune information claire ni transparente. Il faudra donc bien un jour que l’on sache pourquoi ce pouvoir économique des laboratoires pharmaceutiques ou des laboratoires de recherche reste obstinément dans l’ombre - quand il n’utilise pas les fonds de collecte publique qui sont recueillis avec des procédés de mobilisation affective considérable, mais dont finalement l’investissement n’est pas toujours absolument contrôlable. »

    Et signez AUJOURD'HUI, si vous ne l'avez pas encore fait, la pétition de la Fondation Jérôme Lejeune "Vous trouvez ça normal ?".


    Addendum Vendredi Saint 29 mars

    L'examen du texte n'a pas pas pu être terminé dans la journée. La proposition de loi est donc caduque (tant qu'elle n'est pas reprise par un autre groupe ou par le gouvernement).

  • Mercredi Saint

    Aujourd’hui on lit la Passion du Seigneur selon saint Luc (XXII, 1-71 et XXIII, 1-53) qui reflète mieux que tout autre la prédication évangélique de saint Paul, avec lequel il s’accorde même dans les termes de la formule de l’institution eucharistique.

    La citation d’Isaïe faite par Jésus lors de la dernière Cène : Et cum iniquis deputatus est, se rapporte au passage lu précédemment [première lecture : Isaïe 53, 1-12], qui reçoit de la sorte une signification authentiquement messianique. On s’explique que les apôtres aient apporté des épées en montant au Cénacle, si l’on tient compte de la coutume des Galiléens, qui avaient en horreur les habitants de la Judée, à ce point qu’ils montaient armés à Jérusalem, pour y célébrer la solennité pascale. Et que les apôtres eux-mêmes ne portassent pas l’épée en vertu d’une simple formalité, on le vit par la suite dans le jardin de Gethsémani, où un ordre de Jésus dût intervenir pour faire remettre l’arme au fourreau. L’Église n’entend pas vaincre en tuant, mais en se laissant tuer.

    Sur la route du Golgotha, Jésus réconforte les pieuses femmes qui pleurent sur son supplice, et il les avertit que leur dévotion à sa passion ne doit pas s’arrêter à une sentimentalité stérile, mais servir à corriger leur vie. Celui qui s’afflige, en effet, de la mort du Seigneur, doit arracher et déraciner le péché de son propre cœur, car c’est le péché qui a été le bourreau de Jésus. Si in viridi ligna haec faciunt, in arido quid fiet ? C’est-à-dire, si la divine justice est si rigoureuse pour punir le péché sur son propre Fils innocent, que ne fera-t-elle pas sur le pécheur obstiné, quand, au moment du dernier jugement, le temps sera passé de la miséricorde, et commencera celui de la sainte et terrible justice ?

    Après la mort de Jésus, Joseph d’Arimathie et Nicodème paraissent, et, en un moment, quand les apôtres eux-mêmes se cachent, ces deux hommes qui jusqu’alors avaient été timides et n’avaient pas osé trop se compromettre dans la cause de Jésus, sortent à l’improviste de leur réserve, affrontent sans crainte l’opinion publique et sont les premiers à rendre au Crucifié l’hommage de leur dévouement.

    Il ne faut jamais juger trop défavorablement notre prochain. La grâce gouverne les cœurs, et, en un instant, peut les transformer conformément à ses desseins.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Bienvenue dans la galère

    La Commission européenne donne son feu vert à l’adhésion de la Croatie le 1er juillet prochain. « La Croatie a rempli toutes les conditions pour rejoindre l’union », a déclaré le commissaire à l’élargissement, Stefan Füle.

    Le rapport de la Commission va être soumis aux Etats membres et au Parlement européen, qui n’ont d’autre choix que de l’approuver.

  • Encore des fœtus congelés

    Le concubin d’une femme de 33 ans a trouvé un fœtus dimanche dans le congélateur de cette femme, à Ambérieux (Ain). Il a alerté les gendarmes, qui en ont trouvé un deuxième. Il s’agit de nouveaux nés qui ont été tués en 2011 et 2012.

    Cette femme avait été condamnée en 2005 à 18 ans de prison pour avoir tué son nouveau né en 2002.

    Autrement dit elle venait de sortir de prison quand elle a récidivé (les peines sont toujours à diviser par deux, ce qui fait 9 ans de prison à partir de 2002, moins quelques mois pour bonne conduite).

    Mais la jurisprudence a fait des pas de géant depuis 2005. Aujourd’hui on ne parle plus d’infanticide mais de néonaticide, et on décide que la femme souffrait d’un déni de grossesse. Ce qui entraîne une condamnation symbolique, en attendant la légalisation du néonaticide.

  • Du nouveau en Egypte ?

    Le tribunal de Sohag (500 km au sud du Caire) a condamné à mort un musulman pour le meurtre de deux coptes en novembre 2011.

    C’est une nouveauté. D’habitude ce genre de crime ne vaut à son auteur que quelques années de prison. Il y a quelques mois, un musulman avait également été condamné à mort, mais c’est parce que parmi les victimes il y avait un policier...

    Mahmoud Abdel-Nazir avait attaqué plusieurs maisons de chrétiens pour venger son frère qui avait été tué par un copte dans une bagarre, selon lui. Il avait incendié les maisons ; il y avait eu deux morts et trois blessés.

    La sentence a été transmise au grand mufti, auquel il revient de confirmer (ou non…) les peines capitales.

  • Avaler la pilule

    Selon un rapport publié par l'Agence du médicament, les contraceptifs oraux combinés provoquent chaque année en moyenne 2.529 accidents thromboemboliques veineux et 20 décès prématurés.

     

    Addendum

     

    Selon l’association des victimes d’embolie pulmonaire, « la réalité est sans doute plus proche de 200 décès par an ». L’association en a recensé à elle seule 35, dont 3 seulement sont "remontés" aux autorités sanitaires. L’étude publiée ne concerne que les accidents thromboemboliques veineux, et pas artériels, et ne prend donc pas en compte les AVC. Et bien d’autres décès ne sont pas déclarés (notamment dans les familles de médecins…) pour ne pas attirer l’attention et pour ne pas contredire la pensée unique…

  • L’artiste musulman devenu catholique, et miraculé

    L’agence Asianews raconte une belle histoire. Malheureusement, pour des raisons de sécurité qu’on comprend très bien, elle ne donne pas le vrai nom. On appelle donc ce Pakistanais John Peter. Il est le fils d’un riche propriétaire terrien de Karachi. Donc forcément musulman sunnite. C’est un artiste. Dès sa jeunesse, il s’intéresse au christianisme, il devient ami de plusieurs chrétiens, et il assiste à des messes.

    En 2010, il se casse un bras. Il est hospitalisé. On lui trouve alors un cancer et une hépatite B. Il est visité par une religieuse, une missionnaire de Malaisie. Il a de plus en plus l’intention de se convertir. Son état de santé se détériore, malgré un séjour dans une clinique de Dubai. Sur le conseil de la religieuse, il va en pèlerinage dans un sanctuaire marial du Pendjab, pour demander la grâce de la guérison et renouveler sa promesse de se convertir.

    Au retour du pèlerinage il se fait baptiser et il change de nom. Mais il habite chez ses parents, qui n’acceptent pas sa conversion et font pression sur lui pour qu’il revienne à l’islam. Il est frappé, humilié, on l’emmène chez un sorcier pour briser le sort jeté par les chrétiens… Il finit par s’enfuir au Pendjab où il est accueilli par des familles chrétiennes. Et où il guérit. En septembre 2012, après un bilan de santé, les médecins lui ont confirmé qu’il était complètement guéri. Maintenant il fait des statues et des peintures religieuses pour l’Eglise, et sa vie est « pleine d’amour et de vérité ».

  • Au fait…

    Pour éviter tout malentendu. Si je n’ai rien écrit sur la manifestation de dimanche dernier, ce n’est pas que je boude, ou que je sois indifférent. C’est simplement que je n’ai rien à dire de plus, ou d’autre, que ce que l’on peut lire sur les divers sites et blogs pour la vie, particulièrement sur l’encyclopédique Salon Beige.

    Il est clair que lorsqu’un gouvernement gaze des enfants et méprise le peuple au point de prétendre compter « 300.000 » manifestants, c’est qu’il entre dans une phase totalitaire.

  • Mardi Saint

    L’antienne d’introït est tirée, par exception, des épîtres de l’Apôtre (Galat., VI, 14). Loin d’être une source de déshonneur, le gibet de la Croix est pour le chrétien un titre de gloire, puisque c’est de là que, au moyen de Jésus-Christ, jaillit le salut, la vie et la résurrection. Suit le psaume 66 : « Que le Seigneur ait pitié de nous et nous bénisse ; qu’il fasse resplendir sur nous son visage et nous traite avec miséricorde. » C’est la plus belle prière qui se puisse élever de l’Église au divin Crucifié. Il voulut bien mourir au milieu des ténèbres de la nature terrifiée, devenu lui-même objet de malédiction de la part de l’ineffable sainteté de Dieu ; mais en même temps il nous regarde amoureusement de ses yeux de mourant ; et ces regards sont des étincelles et des rayons de vive et éclatante lumière éclairant toute la terre. La malédiction dont Il se charge sur le Calvaire, pour obéir au Père, mérite en notre faveur l’abondance des bénédictions divines, en sorte que Jésus crucifié est vraiment la lumière du monde et le gage de toute bénédiction. Que Jésus fasse donc resplendir continuellement son visage agonisant sur nos âmes, afin qu’il daigne se rappeler combien il a souffert pour nous et use de miséricorde envers nous. Quant à nous, voyant le visage de Jésus mourant, concevons une grande horreur pour le péché et un tendre amour pour notre Sauveur, disant avec Paul : Dilexit me et tradidit semetipsum pro me.

    Nous implorons du Seigneur, dans la collecte, la grâce de nous préparer convenablement à célébrer les mystères de la passion du Rédempteur, afin d’en retirer ce fruit que l’Église se propose dans la sainte liturgie.

    Il ne s’agit pas, en effet, d’une simple commémoration chronologique, ni d’une date historique. Non ; les œuvres de Jésus, ses paroles, contenues dans le saint Évangile, ont toujours leur efficacité, chaque fois qu’on les célèbre dignement ; aussi cette même vertu qu’elles avaient, quand, pour la première fois, elles furent accomplies ou prononcées devant les Juifs, elles la possèdent aujourd’hui, quand elles sont redites par la sainte Église en présence du peuple chrétien. Avec quelle vénération par conséquent, convient-il d’écouter, spécialement durant la sainte messe, le saint Évangile ! Avec quelle pureté de cœur et de bouche est-il nécessaire que le prêtre l’annonce !

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Reconquête N° 296

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    Reconquête