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  • L’UOIF veut revenir au CFCM

    L’UOIF, qui avait boycotté les élections du Conseil français du culte musulman en 2011, « annonce son retour dans les instances du CFCM sur la base de nouveaux statuts, d’une nouvelle démarche et d’un nouvel esprit ».

    On ne sait pas si ça a un rapport avec la rencontre, dont personne n’a parlé (en dehors de l’observatoire de l’islamisation), le 3 janvier dernier, entre le cheikh Ahmed Jaballah, président de l’UOIF, et le président égyptien Mohammed Morsi.

  • Florence Cassez: petit rappel

    Florence Cassez a été libérée, sur décision de la Cour suprême du Mexique. Une décision logique, compte tenu des incroyables irrégularités du procès, qui avaient commencé par la grotesque mise en scène de son arrestation, laquelle a eu « un effet corrupteur sur tout le reste du dossier », comme l’a souligné un juge.

    Cela n’autorise en rien les médias à faire croire que le Mexique a enfin libéré une innocente victime d’une justice injuste et corrompue.

    Si en France les médias ont pris fait et cause pour Florence Cassez depuis le début de l’affaire, au Mexique c’est le contraire. L’une des plaies du pays est l’industrie de l’enlèvement, par des bandes qui demandent de fortes rançons et n’hésitent pas à torturer, violer et tuer leurs victimes. Or Florence Cassez, qu’on le veuille ou non, faisait partie d’une de ces bandes. Elle était la maîtresse d’Israel Vallarta Cisneros, chef du gang « Los Zodiacos », dont le QG était le ranch Las Chinitas, où ils habitaient.

    Florence Cassez prétend qu’elle ne savait rien des activités de son amant… Ses parents jurent quant à eux qu’ils n’ont jamais rencontré Israel Vallarta. Alors que la presse mexicaine a publié des photos où on les voit au ranch en compagnie de Florence et de son amant, et où l’on voit le père trinquer avec Vallarta.

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    (L'album de sainte Florence, par Hugues Kéraly. Cliquer sur l'image pour l'agrandir.)

    La presse mexicaine a publié nombre de témoignages accablants sur le rôle actif de Florence Cassez dans la bande et son influence sur Vallarta. Dont celui de la dernière victime du gang, Cristina Ríos Valladares, publié intégralement par Hugues Kéraly sur son site Sed Contra et dont il avait donné la traduction de quelques passages.

    Voir aussi ce que disait l’association mexicaine Halte aux enlèvements.

  • Un Tweet du pape…

     Voici, dans sa version française, le tweet envoyé hier par le pape, en lien avec sa première catéchèse d’une série sur la foi :

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    Et voici les commentaires :

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  • Saint Timothée

    C’est à bon droit que l’Église romaine a consacré ce jour à la mémoire de Timothée qui, avec Paul prisonnier de César, fut l’un des premiers prédicateurs de l’Évangile dans la Rome corrompue du parricide Néron. Son culte fut très répandu en Orient, surtout après que l’empereur Constance eut, en 356, fait transférer ses ossements à Constantinople. En Occident, bien que les Pères de l’Église aient souvent loué la sainteté et le zèle de Timothée, sa figure ne devint jamais vraiment populaire, et il faut, descendre jusqu’à Clément VIII pour que sa fête pénètre dans le Bréviaire romain avec le rite semi-double. Plus tard, en 1854, Pie IX l’éleva au rang de solennité de rite double. Dans les calendriers grecs, saint Timothée est fêté, avec le titre d’apôtre, le 22 janvier. Les Arméniens célèbrent notre saint le jeudi après le cinquième dimanche qui suit l’Exaltation de la sainte Croix, et ils lui associent les autres disciples de saint Paul, Tite, Archippus, Philémon, Sosipater, Jason et Onésime, dont leurs calendriers font aussi mémoire aux anniversaires respectifs de leur mort. (…)

    La fête de saint Timothée, disciple de Paul, sert de préparation à celle de son maître ; c’est ainsi que sur la porte de métal qui clôt l’hypogée de la confession, dans la basilique patriarcale de Saint-Paul, sont représentés Tite et Timothée comme si maintenant encore ils ne pouvaient pas se séparer du grand Apôtre et montaient la garde à son sépulcre afin que personne ne vienne troubler le repos du Maître.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Reconquête N° 294

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    Reconquête

  • David Cameron a laissé "le génie sortir de sa boîte"

    On l’attendait depuis des semaines, le fameux discours de David Cameron sur l’Europe, et les spéculations allaient bon train sur ce qu’il allait dire, les rumeurs les plus contradictoires circulaient. Programmé pour vendredi dernier, Il avait été reporté à ce mercredi à cause de l’affaire malienne.

    Si l’on en croit les titres des dépêches et des articles qui ont aussitôt fleuri sur internet, David Cameron aurait promis aux Britanniques un référendum sur le maintien ou non du Royaume Uni au sein de l’Union européenne.

    Ce n’est pas si simple.

    En fait, David Cameron a annoncé que s’il conservait le pouvoir après les prochaines élections il renégocierait avec l’UE les termes de l’appartenance du Royaume Uni, et après cette négociation il demanderait aux Britanniques s’ils acceptent la nouvelle donne ou s’ils veulent sortir de l’UE. Il met donc dans le même référendum les deux options dont on pensait qu’elles faisaient partie de deux alternatives : soit un référendum pour ou contre une nouvelle relation entre le Royaume Uni et l’UE, soit un référendum pour ou contre la sortie de l’UE. Ces deux possibilités avaient un sens. Celle que choisit Cameron n’en a pas.

    Mais David Cameron est un politicien.

    C’est un politicien qui, comme la plupart des politiciens européens, ne souhaite pas voir son pays sortir de l’UE (d’autant que le grand frère américain y est clairement et explicitement opposé, et vient encore de le redire).

    Mais c’est un politicien qui doit tenir compte du fait que la base de son parti est en grande majorité pour la sortie de l’UE (selon les derniers sondages, c’est désormais une petite majorité de Britanniques, toutes opinions confondues, qui est pour la sortie de l’UE), et que l’UKIP, parti uniquement anti-européen, lui taille des croupières.

    Il a donc inventé ce processus censé contenter tout le monde. Le seul problème (mais les Britanniques s’en rendront compte plus tard) est que ça ne peut pas fonctionner, et Cameron le sait très bien. Il est tout simplement impossible, surtout en dehors de tout nouveau traité, que le Royaume Uni puisse négocier des « rapatriements de compétences », des bouts de souveraineté, même en faisant le chantage de la sortie de l’UE.

    La Commission européenne ne s’y est pas trompée, qui a aussitôt « salué le fait que David Cameron veuille rester dans l'Union européenne »…

    Il reste que David Cameron, pour la première fois, a publiquement évoqué, explicitement, la possibilité que les Britanniques se prononcent pour la sortie de l’UE (après avoir dit aux Communes, le 17 décembre, que « tous les avenirs sont imaginables pour la Grande-Bretagne », ce qui avait déjà été considéré comme un propos historique).

    Comme le dit Nigel Farage, de l'UKIP, David Cameron a laissé « le génie sortir de sa boîte ». Et c’est évidemment important.

  • Saint Raymond de Pegnafort

    Deus, qui beatum Raymundum pænitentiæ sacramenti insignem ministrum elegisti, et per maris undas mirabiliter traduxisti: concede, ut ejus intercessione dignos pænitentiæ fructus facere, et ad æternæ salutis portum pervenire valeamus. Dieu, qui avez choisi le bienheureux Raymond pour en faire un ministre insigne du sacrement de pénitence, et qui lui avez miraculeusement fait traverser la mer, rendez-nous capables, par son intercession, de produire de vrais fruits de repentir et de parvenir au port du salut éternel.

    Comme l’Église sait bien utiliser la vie des saints pour notre instruction morale ! La collecte d’aujourd’hui (composée par le pape Clément VIII) le montre parfaitement (on sait que la plupart des oraisons sont composées de trois parties : l’invocation, le motif de la prière tiré de la fête, la prière proprement dite). Le motif fait ressortir deux traits de la vie du saint : son zèle pour les confessions et sa marche sur les flots de la mer. Ces motifs déterminent les deux prières suivantes : a) que nous « fassions de dignes fruits de pénitence » et b) que nous parvenions au port du salut éternel. Si saint Raymond est le patron des confesseurs, il peut nous obtenir la grâce de bien user du sacrement de Pénitence. La collecte emploie les paroles de saint Jean-Baptiste dans l’Évangile : « faites de dignes fruits de pénitence » (conversion). La pénitence est, dans ce passage, comparée à un arbre dont on reconnaît la bonté à ses fruits, ces dignes fruits sont la persévérance dans la conversion. Combien de fois, hélas, avons-nous fait nous-mêmes l’expérience que la conversion ne dure que peu de temps ! Ce n’étaient pas de dignes fruits. Après demain (25 janvier) l’Église nous donnera un exemple classique, en nous montrant comment saint Paul « fit de dignes fruits de pénitence ». La seconde demande est enveloppée dans un beau symbole que la liturgie utilise volontiers : que la barque de notre vie malgré les tempêtes et les vagues, parvienne heureusement au port de l’éternité. Pour que se réalisent ces deux prières, que la sainte Eucharistie nous donne grâce et force.

    Dom Pius Parsch

  • Ubuesque égalité

    Au Danemark, le Conseil pour l'égalité a condamné à 2.500 couronnes d'amende (335 euros) un salon de coiffure qui affichait une coupe à 528 couronnes pour les femmes et à 428 couronnes pour les hommes.

    La chambre syndicale des coiffeurs danois, qui trouve quand même la sanction absurde, va faire appel.

  • L’Inde ne veut plus du tourisme procréatif homosexuel

    En 2002, l’Inde avait légalisé les mères porteuses. Le pays était devenu une destination de plus en plus privilégiée du « tourisme procréatif » (sic), notamment pour les homosexuels. Ce qui était de plus en plus mal ressenti, les Indiens étant encore peu réceptifs à l’homosexualisme. Le gouvernement a décidé que les étrangers souhaitant avoir recours à une mère porteuse doivent être des couples homme et femme mariés depuis au moins deux ans.

  • L'étonnante croissance de l’Eglise dans l’Arunachal Pradesh

    En 1979 il n’y avait aucun chrétien dans l’Arunachal Pradesh, l’Etat qui est à l’extrême nord-est de l’Inde, frontalier de la Chine et de la Birmanie. Aujourd’hui il y a 20% de catholiques (et 10 à 15% de protestants), malgré la loi anticonversion entrée en vigueur en 1978. En 2005, Jean-Paul II y a érigé deux évêchés. Eglises d’Asie publie une interview de deux évêques qui racontent les débuts et la croissance de l’Eglise dans cet Etat.

    On notera que les catholiques de l'Arunachal Pradesh vénèrent deux missionnaires martyrs… français : les PP. Nicolas Krick et Augustin Bourry, qui étaient en route pour le Tibet en 1854, et qui furent massacrés dans l'Arunachal Pradesh, juste avant d’y arriver. Ils n’ont pas prêché une seule fois dans cet Etat, mais le sang des martyrs est semence de chrétiens…