Hier c’était la grande marche annuelle pour la vie à Washington, et cette année c’était le 40e anniversaire de la légalisation de l’avortement dans le pays. Le « prix de la reconnaissance pro-vie » (Pro-life Recognition Award) a été attribué à Reggie Littlejohn, présidente de Droits des femmes sans frontières, qui se bat tout particulièrement contre la politique chinoise de l’enfant unique, qui est aussi une politique d’avortement industriel.
Dans son discours de réception du prix, Reggie Littlejohn a souligné que « la politique chinoise de l’enfant unique a provoqué davantage de violence envers les femmes que toute autre politique officielle dans l’histoire du monde, en raison du nombre de femmes impliquées : une femme sur cinq dans le monde est chinoise ».
Et elle a poursuivi : « Ma question est celle-ci : où est le mouvement pro-choix ? Que l'on soit pro-vie ou pro-choix, personne ne soutient l’avortement forcé, puisque ce n’est pas un choix. Pourquoi le mouvement pro-choix ne condamne-t-il pas l’avortement forcé en Chine ? Pourquoi ne se dresse-t-il pas contre la stérilisation forcée ? Pourquoi ne crie-t-il pas contre l’avortement sélectif des filles ? En ce moment même où je vous parle, des femmes sont traînées hors de leurs maisons, attachées à des tables, et avortées de force et stérilisées. Je mets au défi ces organisations de prendre position. »