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  • Condamné à mort puis acquitté

    Le chrétien pakistanais Barkat Masih avait été condamné à mort le 1er octobre 2011 pour blasphème envers le Prophète. Comme c’est souvent le cas, il s’agissait d’une vengeance de musulmans qui voulaient s’approprier une parcelle appartenant au chrétien. Lundi dernier, il a été acquitté en appel.

    Le P. Nawaz George, du diocèse de Lahore, fait part de son contentement de voir relâchée une personne innocente qui est restée ferme dans sa foi. « Nous espérons que cela apportera un nouvel espoir aux gens qui sont en prison, attendant que justice soit faite. » A commencer par Asia Bibi, qui est en prison depuis le 19 juin 2009 et a été condamnée à mort le 8 novembre 2010…

  • Le 2 février, la Manif dans tous (les départements)

    Samedi 2 février (jour de la présentation de l'enfant Jésus au Temple par son père et sa Mère), la "Manif pour tous" se démultiplie dans toutes les préfectures, contre le projet de loi qui prétend détruire le fait même du mariage.

    En Bretagne, c'est à 15 heures

    - à Rennes, esplanade Charles de Gaulle.

    - à Nantes, devant la préfecture.

    - à Vannes, esplanade du port.

    - à Quimper, devant la mairie.

    - à Saint-Brieuc, devant la préfecture.

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    (Le père, la mère et l'enfant, voilà la famille naturelle)

  • Les évêques des Philippines s’en prennent aux dynasties politiques…

    En conclusion de leur assemblée plénière, les évêques des Philippines ont publié une déclaration pastorale qui a des allures de brûlot politique, à trois mois des élections. Se référant expressément à la doctrine sociale de l’Eglise, ils dénoncent la mainmise sur le pays par des dynasties familiales qui occupent le pouvoir politique et économique et « augmentent la corruption et l’inefficacité ». Ils soulignent que « l’autorité politique ne devrait pas être monopolisée par les intérêts de certaines familles ou d’un parti politique », et vont jusqu’à déplorer qu’il n’y ait pas de loi interdisant les dynasties politiques, qu’ils jugent aussi nuisibles que les catastrophes naturelles qui ravagent périodiquement le pays. Et ils n’en restent pas là : « Si le Congrès continue à ignorer ses devoirs moraux et constitutionnels, l’Eglise soutiendra les initiatives des laïcs afin que vienne une loi par le recours à l’initiative populaire. »

  • En Libye

    Mgr Martinelli, le vicaire apostolique de Tripoli, était content sous Kadhafi, et il défendit Kadhafi jusqu’à la chute du régime. Puis il défendit la révolution, et il était content du nouveau pouvoir (ou de l’anarchie islamiste). Et voici que, subitement, il n’est plus content. Parce que les congrégations religieuses et les prêtres sont contraints de fuir la Cyrénaïque, sous la menace des « salafistes », comme il l'explique à l'agence Fides.

  • « Père tout-puissant »

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, hier :

    Comment est-il possible de penser à un Dieu tout-puissant en regardant la croix du Christ, ce pouvoir du mal qui en arrive à tuer le Fils de Dieu ? Nous aimerions certainement une toute-puissance divine selon nos schémas mentaux et selon nos désirs : un Dieu « tout-puissant » qui résolve les problèmes, qui intervienne pour nous éviter les difficultés, qui soit vainqueur des puissances adverses, qui change le cours des événements et supprime la douleur. C’est ainsi qu’aujourd’hui certains théologiens disent que Dieu ne peut pas être tout-puissant sinon il ne pourrait y avoir tant de souffrance, tant de mal dans le monde. En réalité, devant le mal et la souffrance, pour beaucoup, pour nous, il devient problématique, difficile de croire en un Dieu Père et de le croire tout-puissant ; certains cherchent refuge dans les idoles, en cédant à la tentation de trouver une réponse dans une toute-puissance supposée « magique » et dans ses promesses illusoires.

    Mais la foi en Dieu tout-puissant nous pousse à parcourir des sentiers bien différents : apprendre à connaître que la pensée de Dieu est différente de la nôtre, que les voies de Dieu sont différentes des nôtres (cf. Is 55,8) et aussi que sa toute-puissante est différente : elle ne s’exprime pas comme une force automatique et arbitraire, mais elle est marquée par une liberté amoureuse et paternelle. En réalité, Dieu, en créant des créatures libres, en donnant la liberté, a renoncé à une partie de son pouvoir, nous laissant le pouvoir de notre liberté. C’est ainsi qu’il aime et qu’il respecte notre liberté de répondre par amour à son appel. Comme Père, Dieu désire que nous devenions ses enfants et que nous vivions comme tels en son Fils, en communion, dans une totale familiarité avec lui. Sa toute-puissance ne s’exprime pas dans la violence, dans la destruction de tout pouvoir adverse, comme nous le désirerions, mais elle s’exprime dans l’amour, dans la miséricorde, dans le pardon, dans l’acceptation de notre liberté et dans une invitation inlassable à la conversion du cœur, dans une attitude faible en apparence – Dieu semble faible, si nous pensons à Jésus-Christ qui prie, qui se fait tuer. C’est une attitude en apparence faible, faite de patience, de douceur et d’amour, qui montre que c’est cela la vraie manière d’être puissant. C’est cela la puissance de Dieu ! Et cette puissante vaincra ! Le sage du Livre de la Sagesse s’adresse à Dieu ainsi : « Mais tu as pitié de tous, parce que tu peux tout, tu fermes les yeux sur les péchés des hommes, pour qu'ils se repentent.Tu aimes en effet tout ce qui existe… Mais tu épargnes tout, parce que tout est à toi, Maître ami de la vie ! » (11,23-24a et 26).

    Seul celui qui est vraiment puissant peut supporter le mal et se montrer compatissant ; seul celui qui est vraiment puissant peut exercer pleinement la force de l’amour. Et Dieu, à qui appartiennent toutes les choses parce que tout a été fait par lui, révèle sa force en aimant toute chose et toute personne, attendant patiemment la conversion des hommes, dont il veut faire ses enfants. Dieu attend notre conversion. L’amour tout-puissant de Dieu ne connaît pas de limites, au point qu’il « n'a pas épargné son propre Fils mais l'a livré pour nous tous » (Rm 8,32). La toute-puissance de l’amour n’est pas celle du pouvoir du monde, mais celle du don total et Jésus, le Fils de Dieu, révèle au monde la véritable toute-puissance du Père en donnant sa vie pour nous, pécheurs. Voilà la véritable, l’authentique et parfaite puissance divine : répondre au mal, non pas par le mal mais par le bien, aux insultes par le pardon, à la haine homicide par l’amour qui fait vivre. Alors le mal est vraiment vaincu, parce que lavé par l’amour de Dieu ; alors la mort est définitivement anéantie parce qu’elle est transformée en don de la vie. Dieu le Père ressuscite son Fils : la mort, la grande ennemie (cf. 1 Co 15,26), est engloutie et privée de son venin (cf. 1 Co 15,54-55) et nous, libérés du péché, nous pouvons accéder à notre réalité d’enfants de Dieu.

     

  • Saint Jean Bosco

    Deus, qui sanctum Joannem Confessorem tuum adolescentium patrem et magistrum excitasti, ac per eum, auxiliatrice Virgine Maria, novas in Ecclesia tua familias florescere voluisti, concede, quæsumus; ut, eodem caritatis igne succensi, animas quærere, tibique soli servire valeamus. Per Dóminum nostrum Jesum Christum, Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti Deus, per omnia sæcula sæculorum. Amen.

    O Dieu, qui avez appelé saint Jean votre Confesseur pour qu’il soit le père et l’éducateur des adolescents, et par lui, sous le patronage de Marie-auxiliatrice, vous avez voulu que fleurissent de nouvelles familles dans votre Église (1) : accordez-nous, nous vous en prions, qu’enflammés du même feu de la charité, nous puissions nous mettre à la recherche des âmes (2) et nous consacrer à votre seul service.

    (1) La société de saint François de Sales (« salésiens »), et l’institut des Filles de Marie-Auxiliatrice (« salésiennes ») ; ainsi que le tiers ordre des « coopérateurs » salésiens (et salésiennes).

    (2) Allusion à la devise donnée par saint Jean Bosco aux salésiens, qui leur fait dire à Dieu : « Da mihi animas, cætera tolle » (Donne-moi des âmes, garde le reste). Devise aujourd’hui occultée par les salésiens (si l’on en croit leurs sites internet, en tout cas), après avoir été trahie en « Donne-moi des personnes », ou « Donne-moi des jeunes ».

  • Des sites chrétiens japonais bientôt au Patrimoine mondial

    Pour la première fois, le Japon va demander à l’Unesco de classer des sites chrétiens au Patrimoine mondial.

    Les préfectures de Nagasaki et de Kumamoto ont en effet demandé au ministère de la Culture de proposer 13 sites chrétiens au Patrimoine mondial, dont la cathédrale d’Oura, construite par des missionnaires français en 1864 à la mémoire de 26 martyrs. L’édifice est déjà « trésor national » depuis 1933. Après son inauguration, l’un des missionnaires avait eu la surprise de voir des villageois inconnus arriver en leur demandant s’ils pouvaient entrer pour "louer Marie". Il s’agissait de chrétiens qui avaient gardé et transmis la foi à leurs enfants pendant les 250 ans d’interdiction absolue du christianisme dans le pays, sans structure, sans clergé. On découvrit alors qu’ils étaient des dizaines de milliers. Parmi les autres sites retenus sont précisément des « catacombes », et des lieux de martyre.

  • L’enseignement de la culture religieuse en Russie

    Le patriarche orthodoxe Cyrille s’alarme de voir que seulement 23,4% des élèves choisissent le module culture orthodoxe dans les écoles moscovites (et 28,7% au niveau national), dans le cadre de l’enseignement des « Fondamentaux des cultures religieuses et d’éthique laïque », obligatoire depuis septembre dernier.

    Les élèves ont le choix entre des modules correspondant à leur religion (orthodoxe, juive, bouddhiste, musulmane) ou des modules « neutres » comme l’éthique laïque ou les bases des cultures religieuses du monde.

    Or, selon les statistiques du ministère de l’Education, 47% des élèves ont choisi les Fondamentaux d’une éthique laïque, 28,7% les Fondamentaux de la culture orthodoxe, 20,3% les bases des cultures religieuses dans le monde, 5,6% les fondements culturels de l’islam, 1,2% la culture bouddhiste, 0,1% la culture juive.

    Selon le patriarche, les parents ne sont pas libres, en fait, de choisir le module qui leur convient, ils sont influencés par des chefs d’établissement qui font pression sur eux pour qu’ils choisissent un module laïque. Tout en reconnaissant que c’est le patriarcat qui avait insisté pour qu’il y ait des modules non religieux afin de respecter les convictions de chacun, Cyrille demande que la loi ne soit pas utilisée pour détourner les enfants orthodoxes de l’étude de leur propre culture.

    Le ministre de la Culture a déclaré qu’il allait s’employer à résoudre le problème, car « c’est l’un des principaux objectifs du gouvernement de soutenir les organisations qui promeuvent pratiquent les valeurs traditionnelles, historiques et culturelles ».

    (Asianews)

  • Léonard de Vinci pionnier de l’embryologie

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    Selon l'Embryo Project Encyclopedia de l'Arizona State Univeristy, Léonard de Vinci est considéré comme «le tout premier dans l'histoire à représenter correctement le fœtus humain dans sa position exacte dans l'utérus. Il a également été le premier à réaliser un dessin expert du col utérin et du système vasculaire de l'utérus et du vagin».

    A lire sur Benoît et moi.