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  • « Conversion forcée »

    Deux hommes, un Libanais et un Saoudien, emprisonnés à Al-Khobar en Arabie saoudite, passeront en justice le 15 septembre prochain sous l’accusation de conversion forcée d’une Saoudienne.

    La jeune femme travaillait dans une compagnie d’assurance dirigée par le Libanais, qui est chrétien. Peu à peu elle a découvert le christianisme et elle s’est convertie. Puisqu’il lui était impossible de vivre en chrétienne dans sa famille (et dans son pays), elle a fui au Liban avec l’aide du Libanais et d’un Saoudien. Elle serait aujourd’hui à Londres. Son père a signalé sa disparition, et la police a arrêté les deux hommes. Le père porte plainte contre eux pour avoir donné à sa fille de fausses idées sur l’islam et l’avoir fait sortir illégalement du pays (car une femme ne peut pas avoir de passeport sans la permission de son « gardien » : son mari, son frère ou son père). C’est le Saoudien qui avait procuré des papiers à la jeune femme.

    Un avocat semble-t-il réputé a proposé gratuitement ses services à la famille, et il entend « défendre la fille ». Sic. Sous-entendu : elle mérite la mort comme apostate, mais je montrerai qu’un chien de chrétien l’a obligée à devenir soi-disant chrétienne et à quitter le pays…

    (AsiaNews, Saudi Gazette)

  • Vigile de saint Laurent

    On ne peut que se féliciter de voir que la réforme de 1955 ait conservé la vigile de saint Laurent, et que la réforme de Jean XXIII l’ait en fait rétablie. Car elle était occultée par la fête de saint Jean-Marie Vianney, et en 1960 le curé d’Ars fut déplacé au 8 août afin de redonner sa place à la vigile. C’est d’autant plus étonnant qu’en 1955 on avait supprimé les vigiles de toutes les fêtes d’apôtres, en dehors des saints Pierre et Paul (et aussi celles de l’Epiphanie, de l’Immaculée Conception et de la Toussaint….). Ainsi le diacre martyr a-t-il, par cette « vigile de 3e classe », unique dans le calendrier, un rang liturgique supérieur à celui des apôtres… Comprenne qui pourra. On voit qu’il n’était pas besoin d’attendre le concile Vatican II et son « esprit » pour faire n’importe quoi.

    Ou plutôt, c’est typique de l’archéologisme qui est devenu le dogme des liturgistes, comme en témoigne cette indication du cardinal Schuster : « Le Sacramentaire Léonien nous a conservé diverses formules de messes pour la veillée de cette nuit, ce qui témoigne de la popularité du culte de saint Laurent à Rome, telle qu’aucun autre saint n’en fut l’objet, à l’exception des Princes des Apôtres. »

    Le cardinal Schuster cite cette collecte du sacramentaire léonien :

    Perfice nobis, Domine, fructum gratulationis hodiernae, ut precibus beati Laurentii martyris tui, eius natalitia votiva praecurrens, perfectis gaudiis expleatur oblatio.

    Accomplissez en nous, Seigneur, le fruit de l’action de grâce d’aujourd’hui, pour que, par les prières du bienheureux Laurent votre martyr, dont nous anticipons la fête de sa naissance au ciel, cette offrande aboutisse aux joies parfaites.

     

  • Le cauchemar syrien des Turcs

    L’agence Reuters publie une étude intitulée Les pires cauchemars d’Ankara prennent forme en Syrie. Elle donne la parole à un politologue, Gareth Jenkins, qui vit à Istanbul depuis 1989, et qui dit à propos des dirigeants turcs : "Ils n'ont pas vraiment réfléchi. Ils se sont dit : 'débarrassons-nous d'Assad' sans vraiment penser à ce qui vient après. Maintenant, leurs deux scénarios cauchemars sont en train de se matérialiser : l'émergence d'une sorte d'entité kurde dans le nord de la Syrie qui sera clairement un atout pour le PKK et renforcera les Kurdes de Turquie dans leur désir d'autonomie; et une libanisation de la Syrie avec une longue guerre civile ethnique et religieuse avec différents groupes contrôlant différentes régions."

    Cette analyse est conforme à ce qu’on peut lire par ailleurs sous la plume de ceux qui connaissent vraiment la question. Le pouvoir syrien a laissé son Kurdistan aux mains des milices kurdes afin de libérer la partie de son armée qui s’y trouvait, ce qui renforce évidemment la menace kurde sur la Turquie, d’autant que les Kurdes de Syrie sont alliés d’Assad et que les Kurdes d’Irak sont désormais, de fait, indépendants. Et la Turquie n’a rien à gagner d’une longue guerre civile à ses portes (le pays alaouite étant à sa frontière). Mais elle ne peut pas intervenir militairement. Elle doit se contenter d’aider le passage des rebelles et des armes, et de susciter des divisions entre les factions kurdes de Syrie…

    Tout cela nous montre, assurément, à quel point la Turquie est un pays européen…

    A propos, il n’est pas inintéressant de se souvenir de la carte de la Syrie telle qu’elle avait été dessinée sous le mandat français (le Sandjak d’Alexandrette, qui était en réalité la principauté d’Antioche, et dont la population était très mélangée, est aujourd’hui la province turque de Hatay. Il est toujours revendiqué par la Syrie, et on y trouve environ 12% d’alaouites) :

    syrie,turquie

  • Tiens, tiens…

    Dans une interview (très décontractée) à la télévision allemande WDR, dont le texte a été aussitôt publié sur le site du gouvernement luxembourgeois (mais c’est en allemand), le président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker (Premier ministre du Luxembourg) déclare qu’une sortie de la Grèce serait « gérable », mais qu’elle n’est pas « souhaitable » en raison de l’impact désastreux que cela aurait pour les Grecs les plus modestes.

    Le mois dernier, Jean-Claude Juncker martelait que la sortie de la Grèce de l’euro ne faisait pas partie de ses « hypothèses de travail » et critiquait durement ceux qui osaient évoquer une telle possibilité.

  • Saint Jean-Marie Vianney

    Le Saint Curé enseignait surtout ses paroissiens par le témoignage de sa vie. A son exemple, les fidèles apprenaient à prier, s'arrêtant volontiers devant le tabernacle pour faire une visite à Jésus Eucharistie. « On n'a pas besoin de tant parler pour bien prier - leur expliquait le Curé - On sait que le bon Dieu est là, dans le saint Tabernacle ; on lui ouvre son cœur ; on se complaît en sa présence. C'est la meilleure prière, celle-là. » Et il les exhortait : « Venez à la communion, venez à Jésus, venez vivre de lui, afin de vivre pour lui. » « C'est vrai, vous n'en êtes pas dignes, mais vous en avez besoin ! » Cette éducation des fidèles à la présence eucharistique et à la communion revêtait une efficacité toute particulière, quand les fidèles le voyaient célébrer le saint sacrifice de la Messe. Ceux qui y assistaient disaient « qu'il n'était pas possible de voir un visage qui exprime à ce point l'adoration... Il contemplait l'Hostie avec tant d'amour. » « Toutes les bonnes œuvres réunies - disait-il - n'équivalent pas au sacrifice de la messe, parce qu'elles sont les œuvres des hommes, et la sainte messe est l'œuvre de Dieu. » Il était convaincu que toute la ferveur de la vie d'un prêtre dépendait de la Messe : « La cause du relâchement du prêtre, c'est qu'on ne fait pas attention à la messe ! Hélas ! Mon Dieu ! qu'un prêtre est à plaindre quand il fait cela comme une chose ordinaire ! » Et il avait pris l'habitude, quand il célébrait, d'offrir toujours le sacrifice de sa propre vie : « Oh ! qu'un prêtre fait bien de s'offrir à Dieu en sacrifice tous les matins. »

    Cette identification personnelle au sacrifice de la Croix le conduisait - d'un seul mouvement intérieur - de l'autel au confessionnal. Les prêtres ne devraient jamais se résigner à voir les confessionnaux désertés ni se contenter de constater la désaffection des fidèles pour ce sacrement. Au temps du Saint Curé, en France, la confession n'était pas plus facile ni plus fréquente que de nos jours, compte tenu du fait que la tourmente de la Révolution avait étouffé pendant longtemps la pratique religieuse. Mais il s'est efforcé, de toutes les manières : par la prédication, en cherchant à persuader par ses conseils, à faire redécouvrir à ses paroissiens le sens et la beauté de la Pénitence sacramentelle, en montrant comment elle est une exigence intime de la Présence eucharistique. Il sut ainsi donner vie à un cercle vertueux. Par ses longues permanences à l'église, devant le tabernacle, il fit en sorte que les fidèles commencent à l'imiter, s'y rendant pour rendre visite à Jésus, et qu'ils soient en même temps sûrs d'y trouver leur curé, disponible pour l'écoute et le pardon. Par la suite, la foule croissante des pénitents qui venaient de la France entière, le retint au confessionnal jusqu'à 16 heures par jour. On disait alors qu'Ars était devenu « le grand hôpital des âmes. » « La grâce qu'il obtenait [pour la conversion des pécheurs] était si puissante qu'elle allait à leur recherche sans leur laisser un moment de répit » dit le premier biographe. C'est bien ce que pensait le Saint Curé quand il disait : « Ce n'est pas le pécheur qui revient à Dieu pour lui demander pardon ; mais c'est Dieu lui-même qui court après le pécheur et qui le fait revenir à lui. » « Ce bon sauveur est si rempli d'amour pour nous qu'il nous cherche partout ! »

    Benoît XVI

  • Nouveau massacre au Nigeria

    Des hommes ont ouvert le feu hier dans une église évangélique d’Okene dans le centre du Nigeria. Il y a eu 15 morts, et au moins 4 autres personnes sont mortes des suites de leurs blessures dans les heures qui ont suivi.

  • Saint Gaétan

    Comme d’autres avaient été les initiateurs des grandes formes antérieures de la vie religieuse, Gaétan fut le patriarche des Clercs réguliers. Le 24 juin 1524, un bref de Clément VII approuvait sous ce nom l’institut qu’il fondait cette année même avec l’évêque de Théate, d’où vint aussi aux nouveaux religieux l’appellation de Théatins. Bientôt, Barnabites, compagnie de Jésus, Somasques de saint Jérôme Émilien, clercs réguliers Mineurs de saint François Carracciolo, clercs réguliers Ministres des infirmes, clercs réguliers des Écoles pies, clercs réguliers de la Mère de Dieu, d’autres encore, se pressaient dans la voie ouverte et montraient l’Église toujours seule belle, toujours digne de l’Époux, laissant retomber de son poids sur l’hérésie l’accusation d’impuissance qu’elle lui avait lancée.

    Ce fut sur le terrain du détachement des richesses, dont l’amour avait causé mille maux dans l’Église, que Gaétan voulut commencer et qu’il mena le plus avant la réforme. On vit les Théatins présenter au monde un spectacle inconnu depuis les Apôtres, pousser le zèle du dénuement jusqu’à s’interdire la faculté de mendier, et attendre toutes choses de l’initiative spontanée des fidèles. Héroïque hommage rendu à la Providence de Dieu, à l’heure même où Luther en niait l’existence, et que maintes fois le Seigneur se plut à reconnaître par des prodiges.

    L'Année liturgique

  • Ce que veut dire « européen »

    Dans le cours d’un article long mais pas inintéressant de EUobserver sur l’élargissement de l'UE et l’islam, donc sur l’identité de l’Europe, on lit ceci :

    Quand nous l’avons interrogée sur ce que signifie le mot “européen”, la Commission européenne nous a dit que ce mot signifie le respect des valeurs « universelles » comme « la démocratie, l’égalité et l’état de droit ».

  • L’Europe perd son identité parce qu'elle n'a pas d'enfants

    Dans un message de l’archevêque de Lingayen-Dagupan (Philippines) aux jeunes de son diocèse :

    L'Europe est sur la pente descendante. Elle perd son âme parce qu'aujourd'hui elle compte sur l'afflux d'immigrants pour la garder à flot. Elle fait face à un hiver sévère des naissances. Elle perd son identité parce qu'elle n'a pas d'enfants, pas de jeunes pour porter la flamme. En Europe, ils ont commencé avec la contraception, ils ont embrassé la contraception et maintenant ils tuent leurs grands-parents faibles et malades. Paul VI l'a prophétisé : la contraception artificielle peut ouvrir grandes les portes de l'infidélité conjugale et une baisse générale de l'état moral. C'est ce qui se produit en Europe. Nous, vos anciens, nous plaidons pour que vous n'empruntiez pas ce chemin de la corruption morale. Osez être différents ! Osez être meilleurs !

  • La Morano ne s’arrange pas…

    Sur RTL, Nadine Morano, s’affirmant catholique, affirme aussi qu’elle rejette la proposition de prière du 15 août parce qu’elle est en faveur du “mariage” homosexuel et que « la Vierge Marie à laquelle je suis très attachée ne rejette aucun de ses enfants ». Sic. Et elle-même, la Morano, est « très attachée aux droits de tous les enfants », y compris « ceux qui sont élevés par des couples de même sexe ».

    Jusque-là, rien que le délire normal du politicien qui se dit catholique et dit le contraire de la morale catholique.

    Mais elle ajoute : « L'amour d'un père et d'une mère, évidemment, c'est ce qu'on souhaite tous. Simplement, c'est oublier que 85% des violences faites à l'enfant le sont dans des familles traditionnelles. »

    Combien d’auditeurs réfléchiront à l’imposture du propos ?

    Si 85% des violences faites à l'enfant le sont dans des familles traditionnelles, cela veut dire qu’il y a incroyablement plus de violences faites à l’enfant dans les soi-disant « familles homoparentales ». Car on estime qu’il y a moins de 1% des couples qui sont homosexuels, et parmi eux environ 10% qui ont des enfants… Cela fait donc 15% des violences ayant lieu dans le 0,1% de « familles homoparentales »…

    N.B. On ne trouve nulle part sur internet le chiffre donné par Nadine Morano. Le seul 85% que l’on trouve concerne les agresseurs sexuels d’enfants : ils sont connus de l’enfant dans 85% des cas (donc appartiennent très souvent à la famille).