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  • Ping pong (explosif)

    Le président égyptien Mohammed Morsi, qui n’avait aucun pouvoir, s’est arrogé hier tous les pouvoirs : il a destitué le maréchal Tantaoui de son poste de ministre de la Défense et surtout de président du Conseil suprême des Forces armées, a mis à la retraite par la même occasion le numéro 2 du CSFA, et a annulé la déclaration du 17 juin par laquelle le dit Conseil s’était emparé de tous les pouvoirs.

    Le coup avait été préparé la semaine dernière par le remplacement des chefs des trois armes et des services de renseignement.

    Reste à savoir si l’armée va accepter la nouvelle donne. Oui, si les Frères musulmans y sont assez influents. Mais alors ça va donner de l’urticaire aux Américains, qui financent grassement l’armée égyptienne…

    Mohammed Morsi a également nommé un vice-président, Mahmoud Mekki, un magistrat islamiste dont le frère Ahmed, lui aussi magistrat islamiste, est ministre de la Justice.

    NB. Pour montrer qu'on n'avait rien à craindre des Frères musulmans, Mohammed Morsi avait promis de nommer deux vice-présidents : un copte et une femme…

  • Sainte Radegonde

    Radegonde était fille de Berthaire, roi des Thuringiens. A dix ans, elle fut emmenée captive par les Francs dont les rois se la disputèrent pour son insigne et royale beauté. Le sort la donna à Clotaire de Soissons qui confia son éducation à d’excellents maîtres. Plus que toutes sciences l’enfant reçut avidement les notions de la foi chrétienne, et abjurant le culte des fausses divinités qu’elle avait reçu de ses pères, elle résolut d’observer non seulement les préceptes de l’Évangile, mais aussi ses conseils. Lorsqu’elle eut grandi, Clotaire, dont c’était depuis longtemps l’intention, la voulut pour épouse. Malgré son refus, malgré ses tentatives de fuite, elle fut donc aux applaudissements de tous proclamée reine. Élevée aux honneurs du trône, la dignité royale dut se plier à ses charités, à ses continuelles oraisons, à ses veilles fréquentes, à ses jeûnes, à ses autres macérations, si bien que, par dérision pour une telle piété, les courtisans disaient d’elle que c’était, non une reine, mais une nonne que le roi avait épousée.

    Les dures épreuves, les chagrins de plus d’une sorte que lui infligeait le prince, firent briller grandement sa patience. Mais ayant un jour appris que son frère germain venait d’être par ordre de Clotaire injustement mis à mort, elle quitta aussitôt la cour, du consentement du roi lui-même, et se rendant auprès du bienheureux évêque Médard, elle le supplia instamment de la consacrer au Seigneur. Or les grands s’opposaient vivement à ce que le pontife donnât le voile à celle que le roi s’était solennellement unie. Elle donc aussitôt pénétrant dans la sacristie, se revêt elle-même du vêtement monastique, et de là se rendant à l’autel interpelle ainsi l’évêque : « Si vous différez de me consacrer, craignant plus un homme que Dieu, il y aura quelqu’un pour vous demander compte de mon âme ». Médard, ému de ces paroles, mit le voile sacré sur la tête de la reine, et par l’imposition de la main la consacra diaconesse. Elle alla ensuite à Poitiers, où elle fonda un monastère de vierges qui fut plus tard appelé de Sainte-Croix. L’éclat de ses vertus éminentes y attira, pour embrasser la vie de la sainte religion, des vierges presque innombrables. A cause des témoignages singuliers de la divine grâce qui était en elle, le désir de toutes la mettait à la tête ; mais elle aimait mieux servir que commander.

    Bien que la multitude de ses miracles, eût répandu au loin sa renommée, cependant oublieuse de la première dignité, elle ambitionnait les plus vils et les plus abjects offices. Le soin des malades, des pauvres, des lépreux surtout, faisait ses principales délices ; souvent ils étaient miraculeusement guéris par elle. Telle était sa piété envers le divin sacrifice de l’autel, qu’elle faisait de ses mains les pains à consacrer, et en fournissait diverses églises. Mais si parmi les délices royales elle s’était toute adonnée à mortifier sa chair, si dès son adolescence elle avait brûlé du désir du martyre : maintenant qu’elle menait la vie monastique, de quelles rigueurs ne devait-elle pas affliger son corps ? Ceignant ses reins de chaînes de fer, elle allait jusqu’à poser ses membres sur des charbons ardents pour les mieux tourmenter, à fixer intrépidement sur sa chair des lames incandescentes, pour qu’ainsi cette chair elle-même fût à sa manière embrasée par l’amour du Christ. Clotaire ayant résolu de la reprendre et de l’enlever à son cloître, étant même déjà en marche pour venir à Sainte-Croix, elle sut si bien l’en détourner par des lettres adressées à saint Germain évêque de Paris, que le prince, prosterné aux pieds du saint prélat, le supplia d’implorer de la pieuse reine pardon pour son roi et son époux.

    Elle enrichit son monastère de reliques saintes apportées de divers pays. Ayant même envoyé dans ce but des clercs à l’empereur Justin, elle en obtint une partie insigne du bois de la Croix du Seigneur, qui fut reçue en grande solennité par la ville de Poitiers, le clergé et le peuple entier tressaillant d’allégresse. On chanta en cette occasion les hymnes composées à la louange de la Croix auguste par Venance Fortunat, qui fut depuis évêque, et jouissait alors de l’intimité sainte de Radegonde, dont il administrait le monastère. Enfin la très sainte reine étant mûre pour le ciel, peu de jours avant qu’elle ne sortit de cette vie, le Seigneur daigna lui apparaître sous les traits d’un jeune homme éclatant de beauté, et elle mérita d’entendre de sa bouche ces mots : « Pourquoi ce désir insatiable de jouir ? Pourquoi te répandre en tant de gémissements et de larmes ? Pourquoi ces supplications répétées à mes autels ? Pourquoi sous tant de travaux briser ton pauvre corps ? Quand je te suis uni toujours ! Ma noble perle, sache qu’entre les pierres sans prix du diadème de ma tête tu es une des premières ». L’année donc 587, elle exhala son âme très pure dans le sein du céleste Époux qu’elle avait uniquement aimé. Elle fut ensevelie, selon son désir, dans la basilique de la bienheureuse Marie par saint Grégoire de Tours.

    (D'un bréviaire bénédictin)

  • 11e dimanche après la Pentecôte

    Dans le fait évangélique que nous avons lu l’Église voit depuis longtemps le symbole du baptême. Car c’est tout d’abord par le baptême que l’homme reçoit l’ouïe spirituelle et la parole véritable. Avant le baptême, il est pour ainsi dire sourd-muet. Il ne peut parler à Dieu dans la prière parce qu’il n’a pas la foi ; il ne peut pas davantage entendre la voix de Dieu. Ainsi donc, pour le royaume de Dieu, il est sourd-muet. Mais par le baptême il devient enfant de Dieu, il reçoit la vie de la grâce sanctifiante. Le Saint-Esprit demeure en lui et il est l’intermédiaire entre Dieu et son âme. Le Saint-Esprit est pour ainsi dire la langue qui peut parler à Dieu, l’oreille qui entend la voix de Dieu. Aussi, c’est un usage antique que le prêtre, dans les cérémonies du baptême, fasse quelque chose de semblable à ce que fit le Seigneur dans la guérison du sourd-muet. Le prêtre mouille avec de la salive les oreilles de l’enfant en disant : « Ephpheta, c’est-à-dire : ouvre-toi ». Il touche aussi le nez en disant : « Pour l’odeur de suavité -. Voici ce qu’il veut exprimer par-là : le baptême ouvre l’ouïe spirituelle ; il doit aussi répandre dans le baptisé le parfum des vertus. Ce que le baptême a commencé, la Sainte Eucharistie doit le continuer et le compléter. L’Église nous propose ce beau passage évangélique, pour nous donner cette leçon : Vous venez aujourd’hui à la messe comme de pauvres sourds-muets. Les bruits du monde vous empêchent d’entendre ce que Dieu vous dit. Vous vous tenez devant Dieu comme un enfant bégayant et vous ne trouvez pas une parole convenable. La grâce de la messe d’aujourd’hui doit vous restituer l’ouïe spirituelle, délier votre langue et vous rendre de plus en plus aptes à faire partie, un jour, du chœur des anges pour chanter la louange de Dieu. Ainsi donc le baptême doit être continué par la messe d’aujourd’hui.

    Dom Pius Parsch

  • Oui !

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    Meseret Defar gagne le 5.000 mètres. Elle tombe à genoux, puis sort de son dossard une image de la Vierge Mère de Dieu.

    Bravo et merci.

    Meseret Defar est éthiopienne.

  • La « lectio brevior » du Pater

    C’est un dogme de l’exégèse moderne (et les dogmes de l’exégèse moderne sont beaucoup plus indiscutables que ceux de l’Eglise catholique) que la version la plus courte d’un texte est forcément la plus ancienne et donc la plus authentique. Cela se dit même en latin pour faire plus dogmatique : « Lectio brevior, potior » : la leçon plus brève est meilleure.

    Je n’avais jamais fait attention, jusqu'au numéro de Présent de ce jour (article de Bernard Marie ofs, en page 8), que ce dogme oblige à une interprétation pour le moins curieuse du Pater.

    En effet, saint Luc donne un texte du Pater plus court que celui de saint Matthieu.

    On doit donc considérer que le Pater de saint Luc est le premier, le plus authentique, et que celui de saint Matthieu est une amplification de celui de saint Luc.

    Ceci a trois conséquences.

    1 - Sur le plan de l’exégèse, compte tenu des autres dogmes modernes, il en résulte que le Pater de saint Luc est celui que le Christ a enseigné aux apôtres en hébreu, et que le Pater de saint Matthieu est celui qui a été amplifié, en araméen, pour être inclus dans la liturgie. (Bien que nous n'ayons bien entendu aucun texte du Pater en araméen - a fortiori en hébreu - datant d'avant les Evangiles...)

    Ainsi, alors que rien n’indique que saint Luc connût l’hébreu, mais que tout montre qu’il était un hellénophone distingué, c’est lui qui aurait eu le Pater originel en hébreu…

    2 - Sur le plan liturgique, précisément, l’Eglise nous ferait dire à chaque messe, à l’invitation solennelle du prêtre, une prière du Seigneur qui ne serait pas la prière du Seigneur mais une pieuse (?) amplification de la prière authentique. (Quid du « … qui ne pouvez ni vous tromper ni nous tromper » ?)

    3 – Cela met par terre, annihile, toutes les explications du Pater par les pères de l’Eglise et les auteurs spirituels : toutes celles qui expliquent pourquoi il y a sept demandes : trois (nombre divin) qui concernent Dieu, et quatre (nombre de la création) qui concernent l’homme. Et qui montrent l’enchaînement parfait entre ces sept demandes (dans les deux sens), avec la demande exactement centrale du pain epioussion, supersubstantiel.

    Mais on sait que les exégètes modernes savent mieux que le Verbe divin lui-même. Pas plus tard qu’hier j’en avais un autre exemple, énorme et énormément scandaleux, dans la Bible Osty. En saint Matthieu 9, 13, le Christ dit : « Allez donc apprendre ce que signifie : C’est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice. » En note, le chanoine donne la référence de la citation : Osée 6,6, mais il souligne que dans sa propre traduction d’Osée il a écrit : « C’est la fidélité que je veux, et non les sacrifices. » Autrement dit, le Christ traduit de façon inexacte, c’est moi le chanoine Osty qui donne la bonne traduction. (Il se trouve en outre que la Septante et la Vulgate sont ici parfaitement d’accord sur le texte : très littéralement : « C’est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice. » Comme dans l’Evangile...)

  • Lybie : ce que l’on célèbre et ce que l’on néglige

    Les médias ont célébré avec trémolos et grosse caisse la première transition démocratique libyenne, avec le transfert du pouvoir du CNT au Parlement et l’élection du président du Parlement, chef de l’Etat par intérim (le plus islamiste des deux candidats).

    L’événement n’est historique que sur le papier et dans l’imagination des médias occidentaux. En Libye le pouvoir est entre les mains des diverses milices. Et les lois que votera ce Parlement seront des lois selon la charia.

    Tiens, les médias parlent beaucoup moins de l’assassinat du général Mohamed Hadiya Al Feitouri, hier à Benghazi. Il avait été l’un des hauts gradés à faire défection au début de la « révolution » et il était devenu responsable des munitions et armements de la nouvelle armée libyenne (qui n’existe pas). Il est vrai que ce n’est que l’un des assassinats qui sont perpétrés par dizaines contre d’anciens cadres du régime de Kadhafi, qu’ils aient ou non rejoint la révolution. Dimanche dernier, c’est le colonel Souleiman Bouzrida, ancien officier des renseignements militaires, rallié à la révolution, qui avait été abattu de deux balles.

    Pendant que dans le sud du pays les tribus noires et les tribus arabes continuent leur guérilla. Du temps de Kadhafi c’était à coups de bâtons. Maintenant c’est avec des armes lourdes, et ça fait des centaines de morts…

  • La bière de saint Benoît en forme extraordinaire

    Nursie est le lieu de naissance de saint Benoît. Il y eut évidemment en cet endroit un monastère bénédictin. Mais il disparut en 1810 avec l’invasion napoléonienne. Des Américains l’ont recréé, avec l’appui du cardinal Ratzinger, en 2000 (ces moines, qui s’étaient installés à Rome en 1998, ont en fait réinvesti les bâtiments désertés). La messe conventuelle est célébrée selon la « forme extraordinaire ».

    birra.pngLes moines de Nursie ont décidé de produire une bière. La bière de Nursie. Ils l'ont présentée au pape à l’audience du 8 août. On ne sait pas ce qu’il en pense…

    L’inauguration et la bénédiction de la brasserie aura lieu le 15 août, en présence de l’archevêque de Spolète-Nursie.

    Vous êtes invité à l’inauguration et à la dégustation qui suivra.

     

  • De la Sainte Vierge le samedi

    « Il y avait un homme de Ramathaïm-Sophim, dans la montagne d’Ephraïm… » (1 Rois, 1). La bienheureuse Vierge Marie mère de Dieu peut bien être désignée par le nom de cette montagne. Elle a été en effet comme une montagne, puisque par la dignité du choix qui en a été fait elle a surpassé tout ce qu’il y a de grandeur dans les créatures les plus excellentes. Ne peut-on pas dire que Marie est une montagne élevée, puisque pour être élevée à la dignité de mère du Verbe éternel, ses mérites l’ont élevée au-dessus de tous les chœurs des anges, et l’ont comme portée jusqu’au trône de la divinité. C’est de cette montagne dont par un esprit prophétique Isaïe relève l’éminente dignité, et dit : « Dans les derniers temps, la montagne sur laquelle sera bâtie la maison du Seigneur sera fondée sur le haut des monts. » Elle a été vraiment fondée sur le haut des montagnes, puisqu’elle a été élevée au-dessus de tous les saints.

    Saint Grégoire le Grand, commentaire des livres des Rois, lecture des matines. Traduction du bréviaire latin-français (janséniste) de 1725.

  • Le vicariat apostolique se replie à Bahrein

    Mgr Camillo Ballin, vicaire apostolique d’Arabie du nord, annonce le transfert de son siège de Koweit à Bahrein.

    Il explique que « Bahrein est plus central, parce qu'il se trouve entre Koweit et Qatar et face à l'Arabie Saoudite », et que Bahrein étant assez souple quant à l'octroi de visas, il est « facile d'y organiser des rencontres de prêtres, catéchistes provenant d'autres pays ».

    La première raison, que Mgr Ballin ne peut pas dire ouvertement, est que l’islamisme radical est en train de submerger le Koweit, et qu’il est préférable de se replier dans une bonne vieille dictature arabe où l’émir écrase ses soi-disant « révolutionnaires du printemps arabe » et ses opposants chiites… et donne un terrain à l’église catholique pour y construire une cathédrale… (Il y a déjà une cathédrale malankar orthodoxe et une cathédrale anglicane.) Ce qui est paradoxal est que l’émir du Bahrein se maintient grâce à l’aide énergique de l’Arabie saoudite…

    A ce propos, il est amusant de voir comment François Hollande, le président de la moralité républicaine, vient de recevoir l’émir de Bahrein. La visite n’était pas annoncée, et elle a donc pris de court les journalistes : il s’agissait pourtant d’une visite officielle, avec la garde républicaine dépêchée pour accueillir l’émir à sa descente d’avion, et la longue poignée de mains sur le perron de l’Elysée… Laquelle a même été photographiée et a fait s’étrangler tous les vertueux chasseurs politico-médiatiques de dictateurs…

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  • Brexit ?

    Au printemps avait fleuri le mot « Grexit », pour désigner la probabilité de la sortie (exit) de la Grèce de la zone euro, donc de l’UE. Un nouveau mot est apparu : « Brexit », pour désigner cette fois la probabilité d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’UE.

    On apprend que le géant bancaire asiatique Nomura est en train d’élaborer un plan d’urgence pour un « Brexit ». Car s’il y a au Royaume Uni un référendum sur l’appartenance à l’UE sans que le Royaume Uni ait obtenu au préalable d’importantes concessions, alors ce référendum sera celui de la sortie du Royaume Uni de l’UE.

    Cette analyse avalisée et publiée par le groupe bancaire est d’Alastair Newton, ancien diplomate britannique conseiller de Tony Blair. Et elle s’appuie sur ce que l’on peut en effet constater quant à l’action du gouvernement britannique : « La réponse du gouvernement britannique à la crise, d’encourager l’intégration de la zone euro tout en recherchant un relâchement des liens entre le Royaume Uni et l’UE, a pour effet d’attiser les flammes eurosceptiques. »

    Les conservateurs sont dans une coalition avec les libéraux européistes, mais cette coalition est fragile, et elle pourrait éclater si les conservateurs font de nouvelles concessions aux eurosceptiques. Cela provoquerait des élections anticipées, suivies d’un référendum.

    La crise de la dette de la zone euro a accru l’euroscepticisme chez les députés conservateurs, qui exhortent David Cameron à utiliser toutes les avancées vers une plus grande intégration pour rapatrier, au contraire, des compétences nationales. Un groupe de nouveaux élus a publié un rapport listant précisément les compétences qui doivent être rapatriées. Une minorité non négligeable de parlementaires demande un référendum sur l’adhésion elle-même. Et 60% des députés conservateurs sont favorables à une alliance avec l’UKIP, dont le seul programme politique est la sortie de l’UE.

    Selon un récent sondage, 15% des Britanniques voteraient en faveur du maintien du Royaume dans l’UE.

    Si le gouvernement proclame à qui veut l’entendre que le Royaume Uni restera dans l’UE, et même pour y jouer un rôle de premier plan, on constate que le traité du pacte budgétaire n’est pas un traité de l’UE parce que le gouvernement de David Cameron l’a rejeté…