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Vigile de saint Laurent

On ne peut que se féliciter de voir que la réforme de 1955 ait conservé la vigile de saint Laurent, et que la réforme de Jean XXIII l’ait en fait rétablie. Car elle était occultée par la fête de saint Jean-Marie Vianney, et en 1960 le curé d’Ars fut déplacé au 8 août afin de redonner sa place à la vigile. C’est d’autant plus étonnant qu’en 1955 on avait supprimé les vigiles de toutes les fêtes d’apôtres, en dehors des saints Pierre et Paul (et aussi celles de l’Epiphanie, de l’Immaculée Conception et de la Toussaint….). Ainsi le diacre martyr a-t-il, par cette « vigile de 3e classe », unique dans le calendrier, un rang liturgique supérieur à celui des apôtres… Comprenne qui pourra. On voit qu’il n’était pas besoin d’attendre le concile Vatican II et son « esprit » pour faire n’importe quoi.

Ou plutôt, c’est typique de l’archéologisme qui est devenu le dogme des liturgistes, comme en témoigne cette indication du cardinal Schuster : « Le Sacramentaire Léonien nous a conservé diverses formules de messes pour la veillée de cette nuit, ce qui témoigne de la popularité du culte de saint Laurent à Rome, telle qu’aucun autre saint n’en fut l’objet, à l’exception des Princes des Apôtres. »

Le cardinal Schuster cite cette collecte du sacramentaire léonien :

Perfice nobis, Domine, fructum gratulationis hodiernae, ut precibus beati Laurentii martyris tui, eius natalitia votiva praecurrens, perfectis gaudiis expleatur oblatio.

Accomplissez en nous, Seigneur, le fruit de l’action de grâce d’aujourd’hui, pour que, par les prières du bienheureux Laurent votre martyr, dont nous anticipons la fête de sa naissance au ciel, cette offrande aboutisse aux joies parfaites.

 

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