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  • L’UE c’est le plein emploi (etc.)

    Le taux de chômage des Grecs de moins de 25 ans a atteint 54,9% en mai, contre 41% en mai 2011.

  • Une forfaiture du Conseil constitutionnel

    Le Conseil constitutionnel a décidé hier soir que l'adoption en droit français du traité du pacte budgétaire européen peut se faire sans révision de la Constitution. Il explique que le traité de Maastricht imposait déjà une règle de discipline budgétaire, et qu’il n’y a donc rien de nouveau : ce traité « ne procède pas à des transferts de compétences en matière de politique économique ou budgétaire ».

    Une lecture même rapide du traité (qui est très bref) montre que c’est évidemment faux. Ce traité est un pas important dans la dictature de la Commission européenne. Il supprime une clef de la souveraineté budgétaire, impose une tutelle aux pays en difficulté, et instaure même une obligation de délation des pays qui ne seraient pas en règle.

    Si le traité ne portait pas atteinte à la souveraineté, il n’y aurait pas eu de référendum en Irlande. Or il y a eu un référendum en Irlande.

    Le Conseil constitutionnel a désormais perdu toute crédibilité. Il se confirme qu’il est devenu lui aussi une chambre d’enregistrement des diktats de Bruxelles.

    NB – Valéry Giscard d’Estaing, membre de droit du Conseil en tant qu’ancien président de la République, a participé à l’élaboration de cette décision… (Chirac et Sarkozy ont eu la pudeur de s’abstenir.)

  • Mgr Léonard bien décevant

    Suite à la polémique concernant l’éventuelle libération conditionnelle de l’ex-femme de Dutroux et son accueil dans un couvent de clarisses, Mgr Léonard joue à Ponce Pilate :

    « Il ne nous revient pas comme Eglise de donner des commentaires sur une décision de la justice. La libération de Michelle Martin et les conditions y afférentes sont de l’entière responsabilité des autorités civiles et judiciaires. »

    Eh bien si, justement, il revient à l’Eglise, non pas, certes, de commenter l’opportunité d’une libération, mais d’expliquer ce que représente l’accueil d’un criminel dans un couvent.

    Il poursuit en démago refusant de faire comprendre quoi que ce soit à ceux qui ont une réaction épidermique :

    « Je suis conscient de ce que la libération conditionnelle de Michelle Martin, contre laquelle le Parquet Général a introduit un pourvoi en Cassation, suscite beaucoup d’émotion chez les victimes et leurs familles. Je suis aussi conscient de ce que la décision du tribunal d’application des peines rencontre incompréhension et colère chez une bonne partie de la population ».

    Il continue en se lavant les mains : c’est pas moi, c’est les bonnes sœurs… :

    « Je souhaite insister sur le fait que les sœurs clarisses de Malonne ne sont pas sous l’autorité directe d’un évêque. Les sœurs clarisses ont réfléchi et débattu longuement, et ont à la fin de ce discernement répondu positivement à la demande des avocats et de la Justice, parce qu’il n’y avait, semble-t-il, pas d’autre accueil possible. Les sœurs ont pris leur décision en toute autonomie, sans concertation avec les évêques. Elles ont soupesé les conditions de l’accueil, et respectent les décisions légales du tribunal. »

    L’archevêque insiste lourdement , comme si c’était en cause, que l’accueil de Michelle Martin par les clarisses « ne peut porter préjudice aux choix sans équivoque que les évêques ont fait dans le dossier des abus d’enfants d’être du côté des victimes et de leurs proches ». Et de marteler : « Ce choix est et demeure prioritaire pour les évêques. »

    Et il en rajoute une couche en en soulignant qu’il n’appartient pas à l’Eglise de statuer sur la question de l’opportunité sociale du séjour de Michelle Martin à Malonne : « Cette question doit être tranchée par les autorités civiles et judiciaires compétentes en ce domaine. Les décisions prises par elles sont pour nous décisives. »

    Mgr Léonard n’a donc jamais entendu parler des criminels qui tout au long de l’histoire de l’Eglise ont fini leur vie dans un couvent pour expier leurs crimes et trouver la rédemption – voire la sainteté.

  • Et hop

    Le 27 juillet, Mgr Salvatore Cordileone a été nommé archevêque de San Francisco. Le 29, il a célébré pontificalement une messe selon la « forme extraordinaire » à Napa.

    Vatican Insider note que la nomination de Mgr Cordileone est vue comme une « provocation » dans la ville « la plus anticonformiste », qui est seulement un exemple de la pire décadence occidentale. Au point qu’il a fait scandale, dans la conférence de presse qu’il a tenue à la cathédrale de San Francisco après sa nomination, en disant que le mariage ne peut résulter que d’un lien entre un homme et une femme et qu’il ne peut pas comprendre en quoi cela peut être considéré comme une discrimination…

  • Saint Laurent

    Alors que les puissances publiques des Gentils poursuivaient dans leur fureur l’élite des membres du Christ, et s’attaquaient de préférence à l’ordre sacerdotal, l’impie persécuteur s’enflamma contre le Diacre Laurent, préposé non seulement au sacré ministère, mais aussi à l’administration du bien de l’Église. Il se promettait une double proie par la prise d’un seul homme, et s’il le faisait traditeur du trésor sacré, il le ferait en même temps apostat de la vraie religion. Cet homme, avide de richesses et ennemi de la vérité, est armé comme de deux torches ardentes : son avarice, pour lui prendre l’or de l’Église ; son impiété, pour lui ravir le Christ. Il demande à ce gardien sans tache du sanctuaire de lui livrer les richesses de l’Église, auxquelles aspire son avidité. Le Diacre très chaste, lui montrant alors le dépôt qu’il en a fait, lui présente les troupes nombreuses des pauvres serviteurs de Dieu. Dans leur nourriture et leur vêtement, il avait comme enseveli ces richesses désormais inamissibles : d’autant mieux à l’abri de toute atteinte, que le saint emploi en avait été plus assuré.

    Le magistrat frémit, voleur frustré dans son dessein de rapine, et, dans la haine ardente d’une religion qui a institué un tel emploi des richesses, n’ayant rien trouvé en Laurent des biens terrestres, il entreprend de lui enlever un trésor plus excellent et de lui ravir le dépôt qui était pour lui la plus sacrée des richesses. Il lui ordonne de renoncer au Christ, et il se dispose à attaquer le courage intrépide de ce cœur de Diacre par de cruels supplices. A l’impuissance des premiers, il en fait succéder de plus violents. Il commande que ces membres déchirés et ces chairs où les coups ont ouvert tant de plaies, soient placés sur un feu qui les rôtisse ; sur un gril de fer, qui lui-même a emprunté longuement au feu la vertu de brûler, changeant tour à tour la situation de ce corps que retournent les bourreaux, il veut tout ensemble augmenter la douleur des tortures et prolonger le supplice.

    Tu ne peux rien, tu ne gagnes rien, sauvage cruauté. L’élément mortel se dérobe à la fin à tes tortures : Laurent monte au ciel et te laisse tes flammes impuissantes. Les flammes n’ont pu vaincre la charité du Christ : et ce feu qui brûlait au dehors a été plus faible que celui qui, au dedans, embrasait le cœur du Martyr. Tu as exercé, ô persécuteur, ta cruauté sur ce Martyr, tu lui as donné libre cours et tu as grandi la gloire de ses palmes en accumulant les supplices. Toutes tes inventions ne servent-elles pas à glorifier sa victoire, alors que les instruments de son supplice deviennent l’honneur de son triomphe ? Réjouissons-nous donc, mes frères bien-aimés, d’une joie spirituelle : et dans la mort bienheureuse de cet illustre héros, glorifions le Seigneur, qui est admirable dans ses saints, et nous donne en eux tout ensemble le secours et l’exemple : il a fait éclater sa gloire d’une extrémité à l’autre de l’univers, alors que de l’orient jusqu’à l’occident resplendissent les flambeaux du diaconat, et que Rome est autant illustrée par Laurent, que Jérusalem l’a été par Étienne.

    Saint Léon le Grand

  • Marie-Noëlle Lienemann insiste

    Marie-Noëlle Lienemann confirme qu’elle ne votera pas la ratification du traité du pacte budgétaire.

    Elle ajoute :

    « Je ne pense pas que je serai la seule… En tout cas on est très nombreux à ne pas vouloir l'approuver. »

  • Un père fondateur devient hérétique

    Otmar Issing, ancien chef économiste de la Banque centrale européenne, et l’un des pères fondateurs de l’euro, publie un livre intitulé : « Comment nous sauvons l’euro et renforçons l’Europe ».

    Jusque-là, rien d’anormal. Mais dans ce livre il écrit :

    « Tout milite en faveur du sauvetage de la zone euro. Combien de pays pourront en faire partie sur le long terme, cela reste à voir. »

    Ce propos est parfaitement hérétique dans la bouche d’un père fondateur de l’euro. Premièrement parce que l’euro était conçu comme la monnaie unique de l’Union européenne, deuxièmement parce que Issing et ses complices l’avaient gravé dans le marbre du traité européen : aucun pays ne peut adhérer à l’UE sans adopter l’euro (ou promettre qu’il l’adoptera dès qu’il pourra).

  • Le ramadan tel qu’il est

    A propos de l’affaire de Gennevilliers, l’Observatoire de l’islamisation renvoie à une brève évocation d’une étude sur les effets du ramadan, pour montrer qu’il est en effet dangereux de confier des enfants à des gens qui « jeûnent » (en fait qui mangent la nuit au lieu de dormir). Cette étude, réalisée par l’Institut du monde arabe des études sociales au Caire, date de 2009, mais elle est évidemment toujours d’actualité. Elle avait été analysée et commentée par le quotidien algérien Liberté.

    Elle concluait que, dans les pays arabes, pendant le mois sacré du ramadan :

    - La productivité des entreprises baisse de 73,3%.

    - Les accidents de la route sont multipliés par 3.

    - Les prix à la consommation enregistrent une augmentation moyenne de 35%.

    - La pauvreté et la précarité augmentent de 7,5% (c’est le mois de l’entraide et du partage…).

    - Les maladies liées à la tension, au diabète ou au cholestérol augmentent de 27,56%.

    - Les crimes de sang sont multipliés par 1,5.

    - La consommation de drogue est multipliée par 6.

    - Le nombre de vols est multiplié par 3.

    - La prostitution augmente de 216,4%.

    - Le taux de divorce augmente de 35%.

     

  • Emoi tunisien

    Un article de la future Constitution tunisienne, adopté en commission, met en émoi les défenseurs des droits de l’homme, et en l’occurrence de la femme. Car celle-ci n’existerait qu’en fonction de l’homme. Il est ainsi libellé :

    « L'Etat assure la protection des droits de la femme, de ses acquis, sous le principe de complémentarité avec l'homme au sein de la famille et en tant qu'associée de l'homme dans le développement de la patrie. »

    Cela me paraît parfaitement conforme au Coran et à la charia. Et ce sont bien les islamistes qui ont remporté les élections démocratiques, non ?