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arabie saoudite

  • L’Arabie saoudite manque de bourreaux…

    En Arabie saoudite, la peine de mort se pratique selon la vraie charia, c’est-à-dire par décapitation au sabre. Mais il y a semble-t-il une pénurie de bourreaux : il n’est pas si facile de trouver des virtuoses du sabre. Ceux-ci doivent faire le tour du pays pour mettre les jugements à exécution, et ces déplacements incessants retardent le cours de la justice. Alors le ministre de la Justice a pris la décision d’autoriser qu’on tue les condamnés à mort par balle. Il affirme que ce n’est « pas anti-islamique ».

    L’agence AsiaNews, qui rapporte ce fait, ajoute qu’il ne semble pourtant pas que la pénurie de bourreaux ait eu jusqu’ici un effet sur le rythme des exécutions. Car s’il y en a eu 76 l’an dernier, on en est déjà à 40 depuis le début de cette année…

     

  • Justice saoudienne

    Un Libanais a été condamné à 300 coups de fouet et six ans de prison par un tribunal de Khobar pour avoir converti une Saoudienne au christianisme. Un de ses collègues de la même compagnie d’assurances (ou travaillait également la jeune femme), un Saoudien, a été condamné à 200 coups de fouet et deux ans de prison pour complicité.

    La Saoudienne vit aujourd’hui en Suède et elle affirme dans une vidéo qu’elle s’est convertie de son plein gré et qu’elle n’a pas l’intention de revenir à l’islam.

    Les deux hommes n’ont pas encore été jugés pour corruption et falsification de documents (qui ont permis à la Saoudienne de s’enfuir).

  • « Conversion forcée »

    Deux hommes, un Libanais et un Saoudien, emprisonnés à Al-Khobar en Arabie saoudite, passeront en justice le 15 septembre prochain sous l’accusation de conversion forcée d’une Saoudienne.

    La jeune femme travaillait dans une compagnie d’assurance dirigée par le Libanais, qui est chrétien. Peu à peu elle a découvert le christianisme et elle s’est convertie. Puisqu’il lui était impossible de vivre en chrétienne dans sa famille (et dans son pays), elle a fui au Liban avec l’aide du Libanais et d’un Saoudien. Elle serait aujourd’hui à Londres. Son père a signalé sa disparition, et la police a arrêté les deux hommes. Le père porte plainte contre eux pour avoir donné à sa fille de fausses idées sur l’islam et l’avoir fait sortir illégalement du pays (car une femme ne peut pas avoir de passeport sans la permission de son « gardien » : son mari, son frère ou son père). C’est le Saoudien qui avait procuré des papiers à la jeune femme.

    Un avocat semble-t-il réputé a proposé gratuitement ses services à la famille, et il entend « défendre la fille ». Sic. Sous-entendu : elle mérite la mort comme apostate, mais je montrerai qu’un chien de chrétien l’a obligée à devenir soi-disant chrétienne et à quitter le pays…

    (AsiaNews, Saudi Gazette)

  • Esclaves en Arabie saoudite : le Sri Lanka réagit

    Le Bureau de l’emploi à l’étranger du Sri Lanka a résilié ses contrats avec quelque 600 agences, la plupart d’entre elles en Arabie saoudite, en raison de la multiplication des cas de mauvais traitement, de viol, de tortures, sur les Sri-lankaises employées de maison en Arabie saoudite. Celles-ci étaient environ 800.000. Mais le Bureau a organisé un programme en direction des femmes qui cherchent un emploi à l’étranger, et l’an dernier le nombre de femmes à vouloir aller travailler en Arabie saoudite a chuté de 40%.

    En mars dernier, un rapport philippin concluait que 70% des employées de maison philippines en Arabie saoudite étaient victimes de harcèlement physique et psychologique continuel, de viols et de mauvais traitements s’apparentant à la torture.

    L’Arabie saoudite est, comme chacun sait, le pays de l’islam exemplaire. Mais il est vrai que le Coran justifie l’esclavage, et que l’on fait ce que l’on veut d’une esclave…