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Grèce : la chute des clans

Jusqu’ici la Grèce était alternativement gouvernée par deux clans, pour ne pas dire deux mafias : le clan Papandreou (alias les « socialistes » du Pasok), et le clan Karamanlis (alias les « conservateurs » de Nouvelle Démocratie). Et tout récemment par les deux ensemble… Tous les deux se sont effondrés aux législatives. Nouvelle Démocratie est néanmoins en tête mais avec seulement 18,8% des voix, tandis que le Pasok dégringole à 13,2%. En deuxième position on trouve le parti de gauche Syrisa, qui fait 16,5%. Parmi les autres partis qui remportent des sièges il y a encore un autre parti de gauche (des dissidents du Pasok), et le parti communiste, et un parti de dissidents de Nouvelle Démocratie, et l’extrême droite d’Aube dorée (revendiquant l’héritage du fascisme grec de Ioannis Metaxas), qui obtient 6,9% et 21 sièges.

Les partis hostiles aux plans de sauvetage européens ont 151 sièges, contre 149 pour les partis du système Pasok-conservateurs. Mais les premiers sont une nébuleuse allant de l’extrême gauche à l’extrême droite, et les seconds, qui n’ont même plus la majorité à eux deux, n’avaient pas l’intention de se remarier…

Commentaires

  • Karamanlis et Papandreou : à inverser : Papandreou=Pasok etc.

  • Oui... je n'y arrive jamais. C'est la faute à blanc bonnet et bonnet blanc...

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