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  • Tunisie : la charia, l’hypocrisie en plus

    Le directeur de la chaîne privée tunisienne Nessma TV, Nabil Karoui, a été condamné à une amende de 2.400 dinars (1.200 euros) pour "troubles à l'ordre public et atteinte à la morale" à la suite de la diffusion du dessin animé Persepolis, où il y a à un moment une représentation de Dieu. Cette diffusion avait provoqué de violentes manifestations contre les locaux de la chaîne et le domicile du directeur. C’est donc lui qui est coupable des désordres.

    Toutefois, le tribunal a annulé les poursuites en ce qui concerne le grief d'"atteinte au sacré”…

    Ce jugement a été rendu aujourd’hui, en la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée en grandes pompes par l’Unesco en Tunisie, pays symbole du printemps arabe…

  • Les « familles nombreuses » aux Mureaux

    Lu sur Rue89, via F.Desouche, dans un reportage sur Les Mureaux :

    « La mixité qui existait encore dans les cités a disparu. On a concentré ici tous les appartements en duplex pour familles nombreuses, c’est-à-dire les familles blacks. Les communautés portugaise et italienne et les Français dits de souche ont gagné les zones pavillonnaires. »

    Il s’agit de familles polygames. Mais il ne faut pas le dire.

  • La Corse a un évêque prophète

    Selon Jacques Trémolet de Villers dans Présent, le jeune et nouvel évêque d’Ajaccio, Mgr Olivier de Germay, a déclaré lors de son ordination épiscopale, le 14 avril dernier : « Mon ordination me lie au diocèse d’un mariage indissoluble. Je sais que, jusqu’à mon dernier jour, je resterai évêque de la Corse. »

    S’il en est ainsi, Mgr de Germay sait donc par révélation divine que :

    1 – le pape ne l’appellera jamais à un autre diocèse, à un archidiocèse, ou à la Curie romaine ;

    2 – il mourra avant son 75e anniversaire.

    Etonnant.

  • Le bienheureux P. Pierre-Adrien Toulorge

    Ayant vu un peu partout des relations de la béatification du P. Toulorge, martyr de la Révolution française, j’ai inconsciemment jugé superflu d’en parler. Or il faut que ce soit aussi sur mon blog. Voilà qui est donc fait.

    Il y avait pour cette béatification, dimanche à Coutances, 15 évêques, une vingtaine de supérieurs religieux, et l’abbé général des Prémontrés, auxquels appartenait le P. Toulorge.

    On lira avec intérêt l’homélie du cardinal Angelo Amato, préfet de la congrégation pour la cause des saints, envoyé spécial de Benoît XVI. Ne faisant pas partie de la « CEF », il peut se permettre de parler de « cette tragique révolution qui a semé partout deuils et ruines »…

     

  • Saint Alexandre Ier

    En ce jour on fait aussi mémoire de deux autres martyrs, compagnons du pape Alexandre : Eventius et Théodule, ainsi que de Juvénal, évêque de Narni au IVe siècle.

    Selon la tradition, Alexandre est le pape qui ajouta au canon de la messe les mots « qui pridie quam pateretur ». Dom Guéranger poursuit :

    « Une autre institution chère à la piété catholique est due au même Pontife. C’est par lui que l’Église a été mise en possession de cette eau sainte que les démons redoutent, et qui sanctifie tous les objets qu’elle touche. Le fidèle renouvellera donc aujourd’hui sa foi envers ce puissant élément de bénédiction que l’hérésie et l’impiété ont si souvent blasphémé, et dont l’usage pieux sert à discerner les enfants de l’Église de ceux qui ne le sont pas. L’eau, instrument de notre régénération, le sel, symbole d’immortalité, s’unissent sous la bénédiction de l’Église pour former ce Sacramental envers lequel notre confiance ne saurait être trop grande. La vertu des Sacramentaux, comme celle des Sacrements, procède du sang de la Rédemption, dont les mérites sont appliqués à certains objets physiques par l’action du sacerdoce de la loi nouvelle. L’indifférence à l’endroit de ces moyens secondaires du salut serait aussi coupable qu’imprudente ; et cependant, à cette époque d’affaiblissement de la foi, rien n’est plus commun que cette indifférence. Il est des catholiques pour qui l’eau bénite est comme si elle n’existait pas ; ils ne réfléchissent jamais sur l’usage continuel qu’en fait l’Église, et se privent, de gaieté de cœur, du secours que Dieu a daigné mettre à leur portée pour fortifier leur faiblesse et purifier leurs âmes. Daigne le saint pontife Alexandre ranimer leur foi, et rendre à ces chrétiens dégénérés l’estime des choses surnaturelles que la bonté de Dieu avait prodiguées à leur intention ! »

    On ne peut pas ne pas mentionner que ce jour était, depuis au moins le début du IVe siècle, celui de l’Invention de la Sainte Croix, fête supprimée en 1960 par Jean XXIII. C’est-à-dire par les néo-liturges de la destruction de la liturgie qui sévissaient déjà depuis plusieurs années et qui avaient décidé que cette fête faisait double emploi avec celle du 14 septembre. Ce qui, premièrement n’est pas vrai (le 3 mai c’était la célébration de la découverte de la vraie Croix par sainte Hélène, le 14 septembre la célébration du recouvrement de la Sainte Croix qui avait été prise par les Perses), deuxièmement supprime la très pertinente célébration triomphale de la Croix au milieu du temps pascal, troisièmement supprime du lectionnaire l’extraordinaire évangile de Nicodème.

  • Histoire belge

    Depuis le 1er mai, les « coffee-shops » des Pays-Bas n’ont plus le droit de vendre du cannabis aux étrangers. C’est indiqué à la frontière belge par des panneaux lumineux :

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    Ben alors, on est obligé d’acheter des drogues dures…

  • Une nouvelle obédience maçonnique

    Les dissidents de la GLNF ont officiellement créé samedi dernier la Grande Loge de l'Alliance Maçonnique Française : GL-AMF.

    Elle revendique 5.000 frères.

    Son grand maître est Alain Juillet.

     

  • Wilders insiste

    Après avoir fait tomber le gouvernement néerlandais en refusant de voter les coupes budgétaires imposées par Bruxelles, Geert Wilders avait déclaré qu’il ferait des législatives anticipées « un référendum sur l’Europe ». Il persiste et signe : sa campagne sera axée sur la sortie de l’UE. « Nous pouvons être membres de l’Espace économique européen comme la Norvège, ou de l’Association européenne de libre échange, comme la Suisse, afin de conserver les avantages économiques. Mais nous ne sommes pas membres de l’UE et de la zone euro, et nous avons à nouveau nos propres règles sur l’immigration et la monnaie nationale. »

  • Toujours plus

    Le taux de chômage dans la zone euro a atteint un nouveau record en mars, à 10,9%.

    L’euro, c’est la prospérité.

  • Saint Athanase

    Athanase, qui avait su exposer avec tant de clarté et de magnificence dans ses sublimes écrits le dogme fondamental du christianisme, la divinité de Jésus-Christ, a célébré le mystère de la Pâque avec une éloquente majesté dans les Lettres festales qu’il adressait chaque année aux Églises de son patriarcat d’Alexandrie. La collection de ces lettres, que l’on regardait comme perdues sans retour, et qui n’étaient connues que par quelques courts fragments, a été retrouvée presque tout entière, dans le monastère de Sainte-Marie de Scété, en Égypte. La première, qui se rapporte à l’année 329, débute par ces paroles qui expriment admirablement les sentiments que doit réveiller chez tous les chrétiens l’arrivée de la Pâque : « Venez, mes bien-aimés, dit Athanase aux fidèles soumis à son autorité pastorale, venez célébrer la fête ; l’heure présente vous y invite. En dirigeant sur nous ses divins rayons, le Soleil de justice nous annonce que l’époque de la solennité est arrivée. A cette nouvelle, faisons fête, et ne laissons pas l’allégresse s’enfuir avec le temps qui nous l’apporte, sans l’avoir goûtée. » Durant ses exils, Athanase continua d’adresser à ses peuples la Lettre pascale ; quelques années seulement en furent privées. Voici le commencement de celle par laquelle il annonçait la Pâque de l’année 338 ; elle fut envoyée de Trêves à Alexandrie. « Bien qu’éloigné de vous, mes Frères, je n’ai garde de manquer à la coutume que j’ai toujours observée à votre égard, coutume que j’ai reçue de la tradition des Pères. Je ne resterai pas dans le silence, et je ne manquerai pas de vous annoncer l’époque de la sainte Fête annuelle, et le jour auquel vous en devez célébrer la solennité. En proie aux tribulations dont vous avez sans doute entendu parler, accablé des plus graves épreuves, placé sous la surveillance des ennemis de la vérité qui épient tout ce que j’écris, afin d’en faire une matière d’accusation et d’accroître par là mes maux, je sens néanmoins que le Seigneur me donne de la force et me console dans mes angoisses. J’ose donc vous adresser la proclamation annuelle, et c’est au milieu de mes chagrins, à travers les embûches qui m’environnent, que je vous envoie des extrémités de la terre l’annonce de la Pâque qui est notre salut. Remettant mon sort entre les mains du Seigneur, j’ai voulu célébrer avec vous cette fête : la distance des lieux nous sépare, mais je ne suis pas absent de vous. Le Seigneur qui accorde les fêtes, qui est lui-même notre fête, qui nous fait don de son Esprit, nous réunit spirituellement par le lien de la concorde et de la paix. »

    Dom Guéranger