Lu sur le tract PS incitant à voter pour les « primaires » :
« Le droit pour tous de désigner le-la candidate de la gauche à la Présidentielle en votant pour un-e des six candidats-e-s qui se sont présenté-e-s. »
On voit que le PS suit les consignes de la défunte Halde pour respecter l’égalité de genre et détruire au passage la langue française. Mais le scribouillard socialo n’a pas bien appris la leçon.
1. Ce n’est pas le droit pour tous, ce qui est scandaleusement masculin, mais le droit pour tou-s-tes.
2. Le premier s est en trop à la fin de candidats-e-s (on a fait primer le masculin avant de se raviser…).
Ensuite le tract répond à la question : « Quel-le-s sont les candidats ? » Et là, encore, horreur. On commence bien, en mettant quel à tous les genres, mais après on parle des candidats, en oubliant le féminin…
Sur le plan politique, on remarquera que ces primaires visent à désigner le candidat « de la gauche ». C’est sympa pour les autres partis de gauche…
On remarquera surtout que ces primaires sont diamétralement opposées à l’esprit des institutions de la Ve République, où le candidat à la présidence de la République n’est pas le candidat d’un parti mais un homme ou une femme qui se présente devant les Français.
Enfin il est ahurissant de voir tout le monde ou presque saluer le grand succès de ces primaires. Car si le candidat socialiste obtient 2,5 millions de voix, ce qui est sûr est qu’il sera dans les choux… et que les socialistes feront leur pire score depuis Gaston Deferre… (Rappelons qu’en 2007 Ségolène Royal a fait 9,5 millions de voix au premier tour et 16,8 millions au second tour).