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  • Une '"année de la foi"

    Le pape Benoît XVI a annoncé dimanche, à la messe de clôture d’un colloque organisé par le Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangélisation, une « Année de la foi », qui commencera le 11 octobre 2012, 50e anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, et s’achèvera le 24 novembre 2013, solennité du Christ Roi de l’Univers dans le nouveau calendrier. « Afin de donner un élan renouvelé à la mission de toute l’Eglise qui est de conduire les hommes hors du désert dans lequel ils se trouvent souvent vers le lieu de la vie, l’amitié avec le Christ qui nous donne la vie en plénitude. »

  • Sainte Marguerite-Marie

    Entrée dans l’ordre de la Visitation (1671), elle commença aussitôt à briller du resplendissement de la vie religieuse. Dieu la gratifia d’un don supérieur d’oraison et d’autres faveurs spirituelles, ainsi que de fréquentes visions. La plus célèbre de toutes fut celle-ci: Jésus s’offrit lui-même à ses regards, pendant qu’elle priait devant le Saint-Sacrement exposé, lui montra, dans sa poitrine ouverte, son divin Cœur tout enflammé et entouré d’épines, et lui prescrivit, par égard pour son immense amour et pour expier les injures des hommes ingrats, de s’appliquer à faire établir un culte public à son Cœur, lui promettant en retour les abondantes largesses du trésor divin (1675). Comme son humilité la rendait hésitante et qu’elle s’avouait incapable d’une si grande œuvre, le Sauveur très aimant la réconforta et lui désigna en même temps Claude de la Colombière, homme d’une sainteté éminente, pour être son guide et son soutien (1675). Puis il l’encouragea par l’espérance de la souveraine utilité que l’Église a retirée dans la suite, en effet, du culte du divin Cœur.

    Marguerite s’efforça, avec tout son zèle, de réaliser les ordres du divin Rédempteur. Et cependant les épreuves nombreuses ne lui manquèrent pas, ni les âpres critiques de ceux qui répétaient qu’elle était victime d’une vaine imagination. Elle supporta tout cela avec égalité d’âme; bien plus, elle le regardait comme un gain, estimant que par les opprobres et les souffrances, elle serait une hostie agréable à Dieu et en retirerait de plus grands secours pour accomplir son œuvre. Toute florissante de perfection religieuse et, par la contemplation des vérités éternelles, chaque jour plus unie au céleste époux, elle s’envola vers lui, âgée de quarante-trois ans, l’an de la Rédemption 1690. Des miracles la rendirent célèbre; Benoît XV l’inscrivit au nombre des Saints (1920), et le Pape Pie XI étendit sa fête à l’Église universelle (1929).

    (Bréviaire)

  • 18e dimanche après la Pentecôte

    A l’Évangile, nous voyons le paralytique devant le Christ qui prouve, par le miracle, qu’il “a puissance de pardonner sur terre les péchés”. Mais ce paralytique est notre image ; à nous aussi appartient une semblable guérison : comme ce malade, nous fûmes jadis paralysés dans notre âme ; mais le Seigneur nous a guéris. Ce fut notre baptême. Chaque dimanche, celui-ci comme les autres, rappelle la grâce du baptême et veut lui donner son épanouissement et sa maturité. La messe d’aujourd’hui est donc en premier lieu un prolongement du baptême. Nous sommes encore bien paralysés dans notre âme : le monde, le moi, les bas instincts de la nature sont comme un poids de plomb qui tient notre âme abattue sur le sol, ce qui fait que nous pouvons si difficilement nous relever. Le Christ a institué l’Eucharistie pour nous donner sans cesse de nouvelles forces et pour guérir la paralysie de notre âme. L’Eucharistie doit nous tenir prêts à partir pour notre patrie céleste. Ainsi l’Evangile unit le passé (le baptême), le présent (l’Eucharistie) et l’avenir (le second avènement). Au jugement dernier, se réalisera pleinement pour nous la parole du Christ : “Il se leva (surrexit) et partit dans sa demeure (céleste)”.

    Dom Pius Parsch

  • L’auteur de "Moschee Baba" acquitté

    Alexandre Segert, le concepteur du jeu en ligne "Moschee Baba" (By Bye mosquées), qui consistait à démolir le plus possible de minarets (qui poussaient comme des champignons de plus en plus vite), et le chef du FPÖ de la province de Styrie Gerhard Kurzmann, son principal complice (commanditaire du jeu), étaient poursuivis pour incitation à la haine. Ils ont été acquittés par le tribunal de Graz.

    On notera que le procureur (qui fait appel) voyait dans ce jeu un grand danger… en raison des réactions possibles d’islamistes… C’est le parquet de Graz qui avait interdit le jeu peu après sa mise en ligne.

  • L’avocat de l’assassin de Salman Taseer est une vieille connaissance

    Le chef de l’escouade d’avocats de Mumtaz Qadri, l’homme qui a assassiné le gouverneur du Pendjab Salman Taseer, est Khawaja Muhammad Sharif. Lequel est l’ancien président de la Haute Cour de Lahore, aujourd’hui à la retraite.

    Khawaja Muhammad Sharif, fait remarquer l’agence Fiides, est l’homme qui, en tant que président de la Haute Cour de Lahore, avait interdit au président pakistanais de gracier Asia Bibi (ce qui était purement et simplement un abus de pouvoir, comme l’avait confirmé la Cour suprême), et avait promulgué une ordonnance interdisant au gouvernement d’amender la loi sur le blasphème avant la fin du procès. Et dans le même temps il repoussait la date du procès en appel, qui semble-t-il n’est d’ailleurs toujours pas fixée. Alors que le procès en appel de Mumtaz Qadri (condamné à mort le 1er octobre) a quant à lui déjà commencé.

    Khawaja Muhammad Sharif entend faire déclarer la Cour antiterroriste « incompétente pour défaut de juridiction » (Qadri n’est pas un terroriste mais un héros de l’islam) et demander à la Haute Cour d’Islamabad d’appliquer la juridiction islamique grâce à laquelle Qadri retrouvera la liberté en appliquant le « diyat » (le « prix du sang ») permettant au meurtrier de dédommager la famille de la victime au travers du versement d’une somme lui obtenant le « pardon » et la liberté.

  • Une première en Tunisie

    Extrait d’un article d’El Watan :

    « La Tunisie a connu, hier, un événement politique majeur qui risque d’affecter largement le sort de sa première élection démocratique du 23 octobre, née de la Révolution du jasmin du 14 janvier qui a chassé Ben Ali du pouvoir. Une marée humaine a en effet déferlé sur les rues de la capitale pour éructer sa bourrasque de colère sur Nessma TV, qui fait l’objet d’une polémique et de menaces sans pareilles depuis qu’elle a eu l’outrecuidance de montrer un film jugé par les salafistes tunisiens comme une atteinte à la foi des musulmans. (…) Sur les trottoirs, des balcons des immeubles, les Tunisiens voient, pour la première fois, une manifestation islamiste de cette ampleur alternant des cris de plus en plus stridents à mesure que la foule grossissait le long de son parcours. »

    C’était l’une des trois manifestations islamistes qui ont eu lieu à Tunis hier, à la suite des prêches dans les mosquées.

    D’autre part, un commando de 200 hommes a saccagé le domicile du patron de Nessma TV, qui s’était pourtant platement excusé et avait promis qu’une telle erreur ne se reproduirait plus.

  • Islamistes à nos frais

    Les dix islamistes algériens de la "filière tchétchène" sont sortis de prison pour être assignés à résidence à Aiguebelle dans les Alpes. Le logement, la nourriture et l’argent de poche sont financés par le contribuable français, aux alentours de 600.000 € par an, nous apprend France 24, ajoutant que ”ça peut durer ad vitam aeternam”.

    Bon, ils ne sont pas éternels, quand même. Mais c’est vrai qu’ils sont encore jeunes…

    (via François Desouche)

  • Les curieux effets du « mariage communautaire »

    Vus par Le Parisien :

    Un bouchon d'une vingtaine de kilomètres s'est formé sur l'autoroute A13, ce vendredi après-midi, entre Poissy et Mantes-la-Jolie (Yvelines). Un mariage communautaire serait à l'origine de cet incident. Vers 15 h 30, un convoi formé par les véhicules des participants à cette cérémonie a perturbé la circulation sur l'autoroute à la hauteur de la commune de Guerville, dans le sens Paris-province.

    Le trouble était tel que les CRS sont intervenus pour rétablir l'ordre. Cette opération a paralysé le trafic jusqu'aux alentours de 16h 30, heure à laquelle la circulation a pu reprendre normalement.

  • Sainte Thérèse (d’Avila)

    Prier, dit-elle, «signifie fréquenter avec amitié, car nous fréquentons en tête à tête Celui qui, nous le savons, nous aime» (Vie 8, 5). L’idée de sainte Thérèse coïncide avec la définition que saint Thomas d’Aquin donne de la charité théologale, comme amicitia quaedam hominis ad Deum, un type d’amitié de l’homme avec Dieu, qui le premier a offert son amitié à l’homme; l’initiative vient de Dieu (cf. Summa Theologiae -II, 21, 1). La prière est vie et se développe graduellement en même temps que la croissance de la vie chrétienne: elle commence par la prière vocale, elle passe par l’intériorisation à travers la méditation et le recueillement, jusqu’à parvenir à l’union d’amour avec le Christ et avec la Très Sainte Trinité. Il ne s’agit évidemment pas d’un développement dans lequel gravir les plus hautes marches signifie abandonner le type de prière précédent, mais c’est plutôt un approfondissement graduel de la relation avec Dieu qui enveloppe toute la vie. Plus qu’une pédagogie de la prière, celle de Thérèse est une véritable «mystagogie»: elle enseigne au lecteur de ses œuvres à prier en priant elle-même avec lui; en effet, elle interrompt fréquemment le récit ou l’exposé pour se lancer dans une prière.

    Benoît XVI

  • Un château de cartes prêt à s’effondrer

    Telle est la zone euro, selon Jérôme Revillier.

    A lire aussi : Une dette peut en cacher une autre. C’était en juillet :

    La dette se nourrit de chaque plan d’aide, de chaque nouvel emprunt pour grandir, s’épanouir et ronger les espoirs d’un véritable changement. (…) Une dette est une dette. Et on ne parvient pas à éliminer une dette en empruntant encore plus. C’est juste du bon sens.

    Et : La zone euro va “kracher” ! C’était également en juillet :

    Quand vous réunissez cigales et fourmis sous le même toit, les cigales finissent toujours par taper dans les réserves des fourmis et ainsi creuser le déficit global. C’est ce phénomène auquel nous assistons aujourd’hui. Il était prévisible.

    La création du fonds spécial qui permet aux pays européens surendettés d’emprunter à des taux équivalents à ceux de contrées plus vertueuses comme l’Allemagne ou la Finlande va progressivement avoir l’effet inverse.

    Cela va peser sur ces derniers, les décrédibiliser et ainsi plonger la zone euro dans sa globalité dans une crise de dette.

    En voulant cacher les fruits pourris au fond du panier pour mieux les vendre au marché, c’est finalement tout le panier qui va nous rester sur les bras…