Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Mexique : les amendements pro-vie validés

    La Cour suprême du Mexique a rejeté – de justesse - des recours contre des amendements constitutionnels qui protègent la vie et interdisent l’avortement sauf dans certains cas.

    Mercredi elle a jugé que l’amendement à la constitution de l’Etat de Basse-Californie n’était pas contraire à la Constitution fédérale. Hier, elle a pris la même décision pour un amendement similaire dans l’Etat de San Luis Potosi.

    Chaque fois, il y a eu 7 magistrats sur 11 pour juger les amendements anticonstitutionnels. Mais il faut une majorité de 8 magistrats pour l’emporter.

    Les dispositions pro-vie de Basse-Californie et de San Luis Potosi sont donc désormais gravées dans le marbre. Et, surtout, les dispositions similaires adoptées dans 14 autres Etats du Mexique sont du même coup implicitement validées.

  • Le Saint-Siège et la Palestine

    La position du Saint-Siège concernant la demande de reconnaissance par l’ONU d’un Etat de Palestine a été exprimée par Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les relations du Saint-Siège avec les Etats, lors de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, le 27 septembre :

    Une dernière observation concerne la demande de reconnaissance de la Palestine comme État membre des Nations Unies, présentée ici-même le 23 septembre par le Président de l’Autorité Nationale Palestinienne, Monsieur Mahmoud Abbas. Le Saint-Siège considère cette initiative dans la perspective des tentatives de trouver une solution définitive, avec l’appui de la communauté internationale, à la question déjà affrontée par la Résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations Unies, en date du 29 novembre 1947. Ce document fondamental pose la base juridique pour l’existence de deux Etats. L’un d’entre eux a déjà vu le jour, alors que l’autre n’a pas encore été constitué, bien que près de soixante-quatre ans se soient passés. Le Saint-Siège est convaincu que, si on veut la paix, il faut savoir adopter des décisions courageuses. Il souhaite que les organes compétents des Nations Unies prennent une détermination qui aide à mettre en œuvre effectivement l’objectif final, c'est-à-dire la réalisation du droit des Palestiniens à avoir leur propre État indépendant et souverain et du droit des Israéliens à la sécurité, les deux Etats étant munis de frontières reconnues internationalement. La réponse des Nations Unies, quoi qu’il ne soit, ne constituera pas une solution complète et l’on ne pourra atteindre la paix durable que par des négociations de bonne foi entre Israéliens et Palestiniens, évitant actions ou conditions qui contredisent les déclarations de bonne volonté. Le Saint-Siège, par conséquent, exhorte les parties à reprendre les négociations avec détermination et adresse un pressant appel à la communauté internationale afin qu’elle accroisse son engagement et stimule sa créativité et ses initiatives, pour qu’on arrive à une paix durable, dans le respect des droits des Israéliens et des Palestiniens.

  • Saint Jérôme

    Si Augustin le surpasse en doctrine, Jérôme est sans doute le plus érudit des Pères de l’antiquité. Ce qui constitue toutefois comme la caractéristique du saint Docteur de Bethléem, c’est qu’il fut le plus puissant polémiste de l’Église catholique contre tous les différents germes d’hérésies qui s’étaient propagées au IVe siècle dans le monde romain.

    De même que l’état épiscopal constitue comme le fond sur lequel ressort, si belle, la figure d’Augustin, ainsi le tableau sur quoi se détache, grandiose, la mâle vertu de Jérôme, c’est sa profession monastique. Il veut être par-dessus tout un moine, et, avant d’accepter le sacerdoce, il obligera Paulin, évêque d’Antioche, à lui promettre que sa nouvelle dignité ne sacrifiera point sa vocation monacale.

    Tel un autre Jean-Baptiste, Jérôme, couvert d’un cilice et nourri de jeûne, ressemble à l’une de ces plantes tropicales qui se dressent au milieu du désert. Son rugissement est entendu jusqu’aux extrêmes confins de la terre, car, tandis que chaque jour des caravanes d’évêques et de fidèles affluaient à Bethléem pour voir Jérôme et conférer avec lui, là où n’atteignait pas sa voix arrivaient ses écrits, dans lesquels ou il expliquait les saintes Écritures, ou il discutait avec les hérétiques. Un témoin oculaire, Sulpice Sévère, écrit à son sujet : « II est continuellement plongé dans les études et sur les livres ; il ne se donne de repos ni jour ni nuit, il est sans cesse occupé ou à lire, ou à écrire. » Saint Jérôme mourut, presque nonagénaire, le 30 septembre 420, et fut enseveli à Bethléem, près de la Crèche du Seigneur.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • + François-Georges Dreyfus +

    J’apprends la mort de François-Georges Dreyfus. C’est une grande perte pour l’histoire non idéologique.

    D’autre part le luthérien François-Georges Dreyfus était plus catholique que bien des catholiques…

    Enfin il aimait bien ce que j’écrivais et j’en étais très honoré.

    Que Dieu le reçoive dans son Royaume.

  • Big Brother veille

    Lire publiquement les épîtres de saint Paul va bientôt être passible de prison. Pour homophobie.

  • Les musulmans de plus en plus polygames. En Angleterre

    Le Conseil islamique de la charia de… Londres confirme que la polygamie est de plus en plus pratiquée par les musulmans de deuxième et de troisième génération au Royaume Uni. Le tribunal islamique ne peut pas donner de chiffres mais constate que sur 700 demandes de divorces, en 2010, 43 étaient liées à la polygamie.

  • Dédicace de saint Michel archange

    A l’origine, c’est la fête de la dédicace d’une église romaine dédiée à saint Michel au Ve siècle… et détruite au VIe… Et, dans la liturgie, il ne reste rien non plus de cette dédicace. La messe n’est même pas non plus une messe de saint Michel, mais une messe des anges en général. En revanche l’office est centré sur saint Michel. Je ne crois pas qu’il y ait d’autres exemples d’une telle différence entre la messe et l’office, dont voici un des répons :

     R. Hic est Michael Archangelus, princeps militiæ Angelorum,
    * Cuius honor præstat beneficia populorum, et oratio perducit ad regna cælorum. V. Archangelus Michael præpositus paradisi, quem honorificant Angelorum cives. R. Cujus honor præstat beneficia populorum, et oratio perducit ad regna cælorum.

    C’est l’archange Michel, le chef de l’armée des anges ; l’honorer procure des bienfaits aux peuples, le prier conduit au royaume des cieux. L’archange Michel, gardien du paradis, qu’honorent les concitoyens des anges.

  • Le sabre et le goupillon

    L’archiprêtre Vsevolod Chaplin, directeur du département des relations entre l’Eglise orthodoxe et la société, réagissant au « retour » annoncé du « tsar Vladimir » à la tête de l’Etat (extrait) :

    « Quand est-il jamais arrivé dans l’histoire de la Russie que le pouvoir suprême ait été transmis d’une façon aussi calme, digne, honnête et amicale ? Voilà un authentique exemple de l’intégrité et de la courtoisie en politique, un exemple que, je crois, auraient envié nos prédécesseurs et les gens qui ont vécu sous la période soviétique, et qui, plus encore, doit être une source d’envie pour les gens de la plupart des pays du monde, y compris ceux qui essaient de nous donner des leçons. »

  • Attention

    Les chrétiens persécutés dans les pays musulmans ont tendance à exagérer leurs problèmes, ce qui se comprend très bien, puisque pour attirer l’attention des médias il faut du spectaculaire. La persécution « soft » n’intéresse personne, alors que c’est la pire, puisqu’elle touche toute la communauté tout le temps.

    Ainsi nous annonce-t-on qu’une chrétienne pakistanaise de 13 ans a été accusée de blasphème et expulsée de son école, qu’il y a eu des manifestations pour demander des sanctions contre la famille, qui a été contrainte de déménager.

    On nous dit, selon les sources, que la jeune adolescente aurait fait une erreur de prononciation, ou une faute d’orthographe.

    Or ce n’est pas la même chose. Etait-ce oral ou écrit ?

    C’était écrit. Et l’on a la copie de la jeune fille qui fait foi de son « blasphème ».

    On nous dit alors que la jeune fille a écrit lanaat au lieu de naat. Le second mot désigne un poème à la louange de Mahomet, le premier signifie malédiction… Mais la différence de graphie entre les deux mots est extrêmement ténue : un simple petit trait selon certains, juste un point mal placé selon d’autres. Mais ce n’est pas vrai.

    Voici comment s’écrivent ces deux mots :

    Laanat : لعنت
    Naat : نعت

    Laanat: L - "Aïn" - N - T

    Naat: N - "Aïn" - T

    Il n’y a pas plus de confusion possible dans la graphie arabe de l’urdu que dans la transcription latine. La jeune fille, qui proteste bien sûr de son innocence, a sans doute voulu faire une petite provocation, sans se rendre compte de ce que ça allait déclencher.

    Certes, la réaction est très excessive, mais dans un pays comme le Pakistan on ne peut guère s’attendre à autre chose.

  • Pinocchio

    FC011A34197B43C788A6691E3265C7D6.jpg

    François Hollande hier sur RMC-BFMTV :

    "J'ai été Premier secrétaire pendant onze ans et je peux vous dire, les yeux dans les yeux, face à face: je n'ai jamais et le PS n'a jamais eu de financement illégal de son activité."