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  • Un chaldéen assassiné

    Bassam Paolous, un chaldéen d’une trentaine d’années, a été assassiné le 2 octobre parce qu’il était chrétien, rapporte l’Aide à l’Eglise en Détresse.

    Habitant de Mossoul, il venait de déménager à Telkef avec sa femme et ses quatre enfants, précisément pour des raisons de sécurité. Il continuait de travailler dans un restaurant de Mossoul, où il a été criblé de balles par trois hommes non identifiés.

  • Daoudal Hebdo N° 141

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    Daoudal Hebdo N° 141

    Dans ce numéro

     Page 2
    La provocation anti-famille d’Eram

     Pages 3 & 4
    Chrétiens d’Orient : l’impasse

     Pages 5 à 7
    L’enseignement de Benoît XVI en Allemagne

     Page 8
    Vous êtes la lumière du monde
    Dimanche prochain…

     

    Daoudal Hebdo, BP 16023, 56160 Guémené-sur-Scorff

    abonnement un an 180 € (papier), 100 € (par courriel)
    Abonnement 6 mois noir et blanc : 70 €

    Spécimen gratuit sur simple demande

  • Saint Bruno

    Cependant Bruno, ayant abandonné la ville, résolut aussi de renoncer au siècle, et, détestant le voisinage des siens, il se rendit au pays de Grenoble. Là, choisissant un rocher très escarpé, d'un aspect effrayant, auquel on ne pouvait parvenir que par un sentier difficile et très rarement fréquenté, au dessous duquel s'ouvrait une vallée ou plutôt un gouffre profond, il y établit son habitation, et y fonda une règle, que suivent encore aujourd'hui ceux qui l'y suivirent. Voici quelles en sont les lois.

    D'abord l'église est située sur un penchant peu incliné et très peu loin de la base de la montagne ; elle renferme treize moines ; lesquels habitent un cloître, très convenable à des hommes voués à la vie de cénobites ; mais ils n'y vivent pas réunis comme les autres cénobites le sont dans leurs cloîtres,

    En effet, chacun a sa cellule particulière autour du cloître, dans laquelle il travaille, dort et mange. Les dimanches ils reçoivent du pourvoyeur chacun sa nourriture, c'est-à-dire du pain et des légumes, qui sont leur seul aliment, et chacun les fait cuire chez lui. Quant à l'eau, soit pour boire, soit pour les autres besoins, ils en ont autant qu'il leur en faut, par un conduit qui tourne autour de toutes les cellules, et arrive même dans l'intérieur par de petits tuyaux. Les dimanches, et surtout les jours de fête, ils mangent du poisson et du fromage : je dis du poisson, non qu'ils l'achètent eux-mêmes, mais parce qu'ils en reçoivent de la munificence de quelques hommes de bien.

    De l'or, de l'argent, des ornements d'église, ils n'en ont reçu de personne, et n'ont en effet rien de tout cela, si ce n'est leur calice d'argent. Dans cette église, ils ne se rassemblent pas aux mêmes heures que nous, mais à d'autres qu'ils ont déterminées. Le dimanche, si je ne me trompe, et les jours de fêles solennelles, ils entendent la messe. Jamais ils ne se fatiguent à parler ; car s'ils ont besoin de quelque chose, ils le demandent par signes : s'ils boivent quelquefois du vin, il est tellement faible qu'il ne prête aucune force, n'est d'aucune saveur à ceux qui le goûtent, et qu'il est à peine différent de l'eau ordinaire. Ils portent un cilice pour couvrir leur nudité, et leurs autres vêtements sont très légers. Ils vivent sous la conduite d'un prieur : les fonctions d'abbé et de prévôt sont remplies par l’évêque de Grenoble, homme éminemment religieux. Tandis qu'ils se resserrent dans une aussi étroite pauvreté, ils ont amassé une riche bibliothèque : car moins ils possèdent de ce pain qui n'est que matériel, plus ils suent et se travaillent pour acquérir cette autre nourriture qui ne périt point, mais vit éternellement. (…)

    Ce lieu est appelé la Chartreuse : ils y cultivent quelque peu de terrain pour y récolter du blé. Du reste, c'est avec les toisons des brebis, qu'ils nourrissent en assez grand nombre, qu'ils se pourvoient de toutes les choses nécessaires à leur usage. Il y a au pied de cette montagne plusieurs petites habitations, où plus de vingt laïques vivent constamment sous leur direction. Ces moines sont animés d'une telle ardeur de contemplation, que le long temps écoulé depuis leur institution ne les a point détournés de leur première règle, et que leur zèle ne s'est point refroidi par la continuité d'un si rude mode de vie.

    Vie de Guibert de Nogent par lui-même

  • Le procès d’Houria Bouteldja : le 12 octobre à Toulouse

    En réponse à la mobilisation des soutiens d’Houria Bouteldja, l’Agrif a publié le communiqué suivant :

    Cette pétulante agitatrice raciste, son idéologue et maître à penser Saïd Bouamama (auteur de « Nique la France ») et toute une cohorte d’ « intellectuels » diversement islamistes, gauchistes ou islamo-gauchistes, tentent sans vergogne, nous nous y attendions, de brandir le flambeau de l’antiracisme en cette occasion, employant donc toute leur science dialectique d’inversion de la réalité. Ainsi croient-ils par leurs manifestations pouvoir faire pression sur le Tribunal.

    Or, la réalité c’est que l’Agrif est la seule association qui combat véritablement tous les racismes et voilà pourquoi elle a poursuivi Houria Bouteldja.

    - L’Agrif défend tous les français injuriés ou frappés parce qu’ils sont français, quelle que soit leur race ou leur religion.

    - L’Agrif défend les chrétiens injuriés ou frappés pour leur foi dans le christ et elle combat les actes, hélas de plus en plus nombreux, de christianophobie.

    - L’Agrif défend la dignité humaine devant les manifestations de perversion, d’avilissement et de sadisme et tous les esclavages contemporains.

    Houria Bouteldja et ses amis traitent les blancs de « sous-chiens » et veulent les « rééduquer » selon le maître-mot de tous les régimes totalitaires. Ce qu’ils écrivent est hallucinant de haine.

    Ils prétendent représenter tous les arabes au mépris du fait que nombre de ces derniers ne sont pas islamistes et que beaucoup ne sont pas musulmans.

    Ils prétendent représenter les « noirs » alors que le plus grand et le plus durable système d’esclavage des noirs fut celui du monde islamique. Au racisme antiblanc ils ajoutent ainsi un évident mépris raciste des noirs.

    L’Agrif convie ses adhérents et amis de la région de Toulouse à venir assister au procès, sans se joindre à quelque manifestation que ce soit, et sans céder à d’éventuelles provocations. Nul doute que le tribunal et la police toulousaine feront respecter le libre accès au tribunal et la sérénité de l’exercice de la justice.

    Il faut arriver assez tôt pour prendre place.

    Mercredi 12 octobre, 13h30 donc, 3ème chambre, salle 5 du Tribunal de Toulouse.

  • Le nouveau livre de Bernard Antony

    Bernard Antony signera son nouveau livre :

     Ce que j’ai vu en Terre Sainte
    entretien avec Cécile Montmirail

    (prix : 27€)

     le jeudi 6 octobre 2011 de 10h à 12h et de 14h30 à 18h

     au Centre Charlier 70, Bd Saint Germain 75005 Paris

  • Pakistan : ça risque d’empirer

    Pour différentes raisons, dont la condamnation à mort de Mumtaz Qadri, le meurtrier de Salman Taseer, la Ligue musulmane-Q a décidé de quitter le gouvernement. La Ligue musulmane-Q, selon Wikipedia, est un parti centriste et moderne. Le parti qualifie Mumtaz Qadri de « héros islamique et défenseur du prophète »…

    Parmi les ministres appartenant à la Ligue musulmane-Q il y avait le catholique Akram Gill, Ministre d’Etat chargé de l’Harmonie interreligieuse. L'ancien ministère de Shabahz Bhatti est donc une nouvelle fois sans titulaire, ce qui est dangereux pour sa survie.

    La Ligue musulmane-Q, la Ligue musulmane-N et le Mouvement Muttahida Qaumi ont entamé des discussions pour créer un front d’opposition qui, s’il est réalisé, fera tomber le gouvernement.

    Selon des sources de Fides, « le pays pourrait connaître une phase de grande instabilité caractérisée par de graves répercussions internes et internationales. La situation des minorités se fait plus difficile encore. Si l’actuel gouvernement conservait une apparence de laïcité et de respect des droits, un front politique clairement islamique pourrait mettre en danger et pénaliser davantage encore le statut des minorités dans le pays, faisant augmenter encore la pression » sur ces dernières.

    D’autre part, on apprend par Fides que les islamistes veulent faire libérer Mumtaz Qadri en utilisant la « diyat » (prix du sang) selon laquelle le meurtrier peut dédommager la famille de la victime en versant une somme d’argent et obtenir ainsi le « pardon » et donc la liberté. Le réseau « Sunni Tehreek » a déjà indiqué avoir recueilli 200 millions de roupies (soit 1,74 M€) pour la famille de Taseer au titre du « diyat ». La famille – même si elle est aisée – sera contrainte à accepter, subissant un chantage parce que se trouve en jeu également le sort de Shabhaz Taseer, fils du gouverneur qui est encore aux mains d’un groupe de ravisseurs. En acceptant le « diyat » - expliquent des sources de Fides – le fils serait rendu à sa famille. Pour cela, il faut que le président du Pakistan fasse passer le cas Qadri de la juridiction antiterroriste à une Cour islamique.

    Du coup, les chrétiens réclament de nouveau et avec plus de force la libération d’Asia Bibi :

    « Nous demandons à nouveau avec force, la liberté et le salut pour Asia Bibi. Son histoire est liée à celle de Taseer. Si un meurtrier avéré comme Qadri était libéré, à plus forte raison devrait l’être une innocente comme Asia. Si le Président du Pakistan accordait le changement de juridiction, il pourrait également concéder la grâce à une innocente et libérer immédiatement Asia Bibi, une mère de famille qui moisit en prison. Ou il pourrait également s’activer en vue d’une révision immédiate du procès qui a été entièrement faussé et en faveur d’une révocation de la condamnation. »

  • Saint Maurice

    Aujourd’hui, chez moi, c’est la fête de saint Maurice de Langonnet et de Carnoët. Né à Croixhanvec, près de Pontivy, vers 1115, Maurice Duault étudia à l’université de Paris, puis devint moine cistercien à l’abbaye de Langonnet qui venait d’être fondée par le duc de Bretagne Conan III. Peu après il devenait abbé. Vers 1170 le duc Conan IV donna aux moines des terres près de la forêt de Carnoët. Avec 12 compagnons, Maurice alla y fonder une abbaye, dans le cadre magnifique de l’embouchure de la Laïta, qui allait ensuite porter son nom.

    De la première abbaye médiévale il ne reste que la salle capitulaire. De la seconde également.

    Inventaire général du patrimoine culturel, à propos de l’abbaye Saint-Maurice :

    « Vestige insolite dans un cadre de verdure, l´ancienne salle capitulaire (vers 1250) montre une telle parenté avec celle, contemporaine, de Langonnet (Morbihan) que l'attribution à un même atelier paraît probable. Empreinte du style de l´Ile-de-France introduit par les ducs et les ecclésiastiques, il s´agit d´une réalisation majeure du premier art gothique en Bretagne qu'il convient également de comparer à la salle capitulaire de l´abbaye de l´Épau au Mans (Sarthe). »

  • Les évêques s’inquiètent de la liberté religieuse. Aux Etats-Unis…

    La Conférence épiscopale des Etats-Unis d’Amérique (USCBB) a annoncé l’institution d’une commission pour la liberté religieuse.

    « La Commission – explique son présient Mgr William Lori, évêque de Bridgeport – examinera les croissantes menaces à la liberté religieuse dans notre société de manière à ce que la mission de l’Eglise puisse se poursuivre sans obstacles et que les droits des croyants et des non croyants soient respectés. »

    La création de la commission a été annoncée dans une lettre du président de la conférence épiscopale, Mgr Timothy Dolan, archevêque de New York. Il écrit qu’aujourd’hui, en Amérique, la liberté religieuse « dans ses nombreuses dimensions fait l’objet d’un nombre toujours plus grand d’attaques sans précédents ». Il se réfère en particulier au « nombre croissant de programmes et de politiques fédérales qui attentent au droit de conscience ou qui, dans tous les cas, pourraient porter préjudice au principe fondamental de la liberté religieuse ».

    Mgr Timothy Dolan a précisé que la nouvelle commission travaillera en étroit contact avec d’autres organismes caritatifs, organisations chrétiennes et d’autres religions ainsi que des chercheurs « afin de former un front uni et fort en défense de la liberté religieuse au sein de notre nation ».

    (Fides)

  • Sainte Faustine docteur de l’Eglise ?

    Dans une lettre à Benoît XVI, les cardinaux et évêques présents au congrès mondial de la Miséricorde divine, au sanctuaire de Cracovie-Lagiewniki, demandent que sainte Faustine Kowalska soit proclamée docteur de l’Eglise.

    Certains en parlent comme si c’était quasiment fait.

    On vient tout juste d’apprendre que saint Jean d’Avila va être proclamé docteur de l’Eglise. Saint Bernardin de Sienne devrait l’être également,

    Avec Jean-Paul II on a eu une considérable inflation de béatifiés. Va-t-on désormais avoir une inflation de docteurs de l’Eglise ?

    A mon sens, il y a déjà trop de docteurs de l’Eglise. Cette distinction devrait être réservée à des personnages dont la doctrine est véritablement exceptionnelle.

    N.B. Parmi les signataires on trouve Mgr Albert-Marie de Monléon, évêque de Meaux, et responsable des congrès de la Miséricorde en France. Rappelons que les évêques de France ont supprimé le mot « miséricorde » dans leur néo-liturgie.

  • Saint François d’Assise

    Deux ans avant sa mort, ayant commencé un carême en l'honneur de saint Michel sur une montagne très élevée qu'on appelle l'Alverne, il sentit plus abondamment que jamais la douceur de la contemplation céleste, l'ardeur des désirs surnaturels et la profusion des grâces divines. Transporté en Dieu par un désir d'une fougue toute séraphique et transformé, par les élans d'une tendre compassion, en Celui qui, dans son excès d'amour voulut être sacrifié, il priait un matin sur le versant de la montagne. C'était aux environs de l'Exaltation de la sainte Croix. Et voici qu'il vit descendre du haut du ciel comme un séraphin aux six ailes flamboyantes qui, d'un vol très rapide, arriva près de l'endroit où se tenait l'homme de Dieu. Le personnage lui apparut alors non seulement muni d'ailes mais aussi crucifié, les mains et les pieds étendus et attachés à une croix ; quant aux ailes, deux s'élevaient au-dessus de sa tête, deux autres restaient éployées pour le vol, les deux dernières lui voilaient le corps.

    Cette apparition plongea François dans une profonde stupeur, tandis qu'en son âme se mêlaient la tristesse et la joie : une joie débordante à la vue du Christ venu se manifester à lui d'une manière aussi miraculeuse que familière, mais en même temps une intense douleur, car la vision de la croix transperçait son âme d'un glaive de douleur et de compassion. Celui qui apparaissait ainsi extérieurement l'éclairait aussi intérieurement, et François comprit : il savait que les souffrances de la Passion ne peuvent en aucune façon atteindre un séraphin qui est un esprit immortel ; mais cette vision lui avait été envoyée pour lui apprendre que ce n'était pas le martyre de son corps, c'était l'amour incendiant son âme qui devait le transformer à la ressemblance de Jésus-Christ crucifié. - Après une conversation familière, mais qui resta secrète, la vision disparut, mais elle lui avait enflammé le cœur d'une ardeur séraphique, et lui avait laissé imprimée en pleine chair la ressemblance extérieure avec le crucifié, comme l'empreinte d'un cachet sur une cire qu'avait d'abord fait fondre la chaleur du feu.

    Aussitôt en effet commencèrent à apparaître dans ses mains et dans ses pieds les traces des clous : la tête de ces clous était visible dans la paume des mains et sur le dessus des pieds ; la pointe ressortait de l'autre côté. La tête était ronde et noire ; la pointe, assez allongée, comme rabattue et recourbée, faisait saillie au milieu d'un bourrelet de chairs au-dessus de la peau. Sous les pieds, la pointe tordue des clous était à ce point saillante que non seulement elle lui interdisait d'appuyer la plante des pieds sur le sol, mais qu'on pouvait même facilement passer un doigt de la main dans l'arc de cercle qu'elle formait en se recourbant : j'en ai reçu personnellement le témoignage de ceux qui le virent de leurs propres yeux. Au côté droit, comme entrouvert par une lance, s'étendait une plaie rouge d'où coulait fréquemment et abondamment son sang précieux qui mouillait caleçons et tunique. Les frères chargés de laver son linge constatèrent à n'en pouvoir douter que le serviteur du Seigneur portait dans son côté comme aux mains et aux pieds l'empreinte réelle de sa ressemblance avec le crucifié.

    Saint Bonaventure, Légende mineure