Les militants d’Ennahda chassent les militants de l’Union patriotique libre en les traitant de mécréants.
Oui, ce sont des partis tunisiens. Oui, Belleville c’est à Paris.
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Les militants d’Ennahda chassent les militants de l’Union patriotique libre en les traitant de mécréants.
Oui, ce sont des partis tunisiens. Oui, Belleville c’est à Paris.
Et elle s’appelait Marie Dedieu…
La MGEN (mutuelle de l'Education nationale) et la LMDE (mutuelle étudiante) s’insurgent contre un « recul du droit à la contraception et du droit à l’avortement » et « demandent aux pouvoirs publics d’assumer leurs responsabilités afin que s’exercent pleinement ces droits fondamentaux dont le non-respect s’avère gravement attentatoire aussi bien à la santé qu’à la liberté des femmes ».
C’est aussi une pétition, soutenue par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français et la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale, et qui est déjà signée par les pontifes de la culture de mort.
Le chapitre 11 de l’épitre aux Hébreux est un hymne à la foi, « substance des choses qu’on espère ». Il s’agit ici de la foi des saints de l’Ancien Testament, qui inspirent à l’auteur de l’épitre une sorte de prenante litanie : C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice… C’est par la foi qu’Hénoch a été enlevé… C’est par la foi que Noé… C’est par la foi qu’Abraham…
Benoît XVI reprend ce schéma de façon frappante dans sa lettre apostolique Porta fidei, au n. 13, en l’appliquant aux saints du Nouveau Testament, en commençant par la Sainte Vierge : Par la foi, Marie a accueilli la parole de l’Ange… Par la foi, les Apôtres laissèrent tout pour suivre le Maître… Par la foi, les disciples formèrent la première communauté… Par la foi, les martyrs donnèrent leur vie [voir ici Hébreux 11, 35-38]… Par la foi, des hommes et des femmes ont consacré leur vie au Christ… Par la foi, au cours des siècles, des hommes et des femmes de tous les âge… Par la foi, nous vivons nous aussi: par la reconnaissance vivante du Seigneur Jésus, présent dans notre existence et dans l’histoire.
Extrait de la lettre apostolique Porta fidei.
Il existe une unité profonde entre l’acte par lequel on croit et les contenus auxquels nous donnons notre assentiment. L’Apôtre Paul permet d’entrer à l’intérieur de cette réalité quand il écrit: «La foi du cœur obtient la justice, et la confession des lèvres le salut» (Rm, 10, 10). Le cœur indique que le premier acte par lequel on vient à la foi est don de Dieu et action de la grâce qui agit et transforme la personne jusqu’au plus profond d’elle-même.
L’exemple de Lydie est tout à fait éloquent à ce sujet. Saint Luc raconte que Paul, alors qu’il se trouvait à Philippes, alla un samedi annoncer l’Évangile à quelques femmes; parmi elles se trouvait Lydie et «le Seigneur lui ouvrit le cœur, de sorte qu’elle s’attacha aux paroles de Paul» (Ac 16, 14). Le sens renfermé dans l’expression est important. Saint Luc enseigne que la connaissance des contenus à croire n’est pas suffisante si ensuite le cœur, authentique sanctuaire de la personne, n’est pas ouvert par la grâce qui permet d’avoir des yeux pour regarder en profondeur et comprendre que ce qui a été annoncé est la Parole de Dieu.
Professer par la bouche, à son tour, indique que la foi implique un témoignage et un engagement publics. Le chrétien ne peut jamais penser que croire est un fait privé. La foi, c’est décider d’être avec le Seigneur pour vivre avec lui. Et ce «être avec lui» introduit à la compréhension des raisons pour lesquelles on croit. La foi, parce qu’elle est vraiment un acte de la liberté, exige aussi la responsabilité sociale de ce qui est cru. L’Église au jour de la Pentecôte montre avec toute évidence cette dimension publique du croire et du fait d’annoncer sans crainte sa propre foi à toute personne. C’est le don de l’Esprit Saint qui habilite à la mission et fortifie notre témoignage, le rendant franc et courageux.
Superbe premier paragraphe de la lettre apostolique de Benoît XVI sur l’année de la foi:
«La porte de la foi» (cf. Ac 14, 27) qui introduit à la vie de communion avec Dieu et permet l’entrée dans son Église est toujours ouverte pour nous. Il est possible de franchir ce seuil quand la Parole de Dieu est annoncée et que le cœur se laisse modeler par la grâce qui transforme. Traverser cette porte implique de s’engager sur un chemin qui dure toute la vie. Il commence par le baptême (cf. Rm 6, 4), par lequel nous pouvons appeler Dieu du nom de Père, et s’achève par le passage de la mort à la vie éternelle, fruit de la résurrection du Seigneur Jésus qui, par le don de l’Esprit Saint, a voulu associer à sa gloire elle-même tous ceux qui croient en lui (cf. Jn 17, 22). Professer la foi dans la Trinité – Père, Fils et Saint-Esprit – équivaut à croire en un seul Dieu qui est Amour (cf. 1 Jn 4, 8): le Père, qui dans la plénitude des temps a envoyé son Fils pour notre salut; Jésus-Christ, qui dans le mystère de sa mort et de sa résurrection a racheté le monde; le Saint-Esprit, qui conduit l’Église à travers les siècles dans l’attente du retour glorieux du Seigneur.
Ô Dieu de mon cœur, toute mon espérance, toute ma gloire, tout mon refuge, mon allégresse ! Ô Bien-Aimé des bien-aimés ! Ô mon glorieux et ravissant Époux, Époux suave, Époux qui fais savourer à mon âme un miel si pur ! Ô délices de mon cœur ! Ô vie de mon âme ! Ô joyeux repos de mon esprit ! Ô beau jour, ô jour pur de l'éternité, ô lumière sereine des plus intimes profondeurs de mon être, ô paradis verdoyant et fleuri de mon cœur ! Ô aimable principe de mes joies, et suprême rassasiement de mon âme ! Prépare, Dieu que j'aime, prépare en moi, ô tendre Maître, une demeure agréable à tes yeux, afin que, selon la promesse de ta sainte parole, tu viennes vers moi, tu viennes prendre en moi ton repos. Fais mourir en moi tout ce qui déplaît à tes yeux, et daigne m'accorder d'être en tout selon ton cœur. Blesse, Seigneur, le plus intime de mon âme avec les flèches de ton amour, et enivre-la avec le vin de ta parfaite charité. Oh ! Quand viendra ce fortuné moment ? Quand me sera-t-il donné de te plaire en toutes choses ? Quand sera mort en moi tout ce qui t'est contraire ? Quand serai-je entièrement à toi ? Quand cesserai-je d'être à moi ? Quand, ô mon Bien-Aimé, seras-tu mon unique vie ? Quand t'aimerai-je du cœur le plus enflammé ? Quand m'embrasera toute la flamme de ton amour ? Quand serai-je tout liquéfié, tout transformé en toi par ta toute puissante suavité ? Quand ouvriras-tu à ce pauvre mendiant ? Quand lui découvriras-tu ton royaume, ce beau royaume qui est au dedans de moi, et qui n'est autre que toi-même avec toutes tes richesses, quand me raviras-tu, quand, ô mon Bien-Aimé, m'enlevant, me transportant tout entier en toi, me cacheras-tu dans ton cœur de manière que je ne paraisse plus jamais ? Quand, brisant tous les obstacles et toutes les chaînes, me feras-tu un esprit avec toi, de manière que je ne puisse plus me séparer de toi ?
La France est divisée en deux circonscriptions électorales tunisiennes. Les personnalités politiques tunisiennes viennent donc faire campagne. Samedi, c’était à Montreuil. Selon Le Monde, ce fut un plébiscite pour Rached Ghannouchi, le chef des islamistes d’Ennahda.
Converti (et peut-être proche du judaïsme avant de rencontrer Paul ?) il est nourri de la Septante, il la savoure mieux que personne, il a pris le goût de ses sémitismes, et il se plaira, surtout dans les récits de l’enfance, à faire ce que nous appellerions un « à la manière de », donnant ainsi une saveur toute spéciale à ce morceau. Tout se passe comme si la langue de Luc reflétait le progrès même de l’Evangile, né dans un coin perdu d’une province reculée pour accéder bientôt au centre de l’Empire - Rome – où s’achève son œuvre*.
Sœur Jeanne d’Arc
* C’est-à-dire les Actes des apôtres.