Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • Vigile de la Pentecôte

    La messe était autrefois celle qui se célébrait à la fin de la veillée. Elle est donc déjà une messe de la Pentecôte, comme en témoigne la Préface (ainsi que, au canon, le Communicantes et l’Hanc igitur) :

    Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre,
    nos tibi semper et ubíque grátias ágere :
    Dómine sancte, Pater omnípotens, ætérne Deus,
    per Christum, Dóminum nostrum.
    Qui ascéndens super omnes cælos,
    sedénsque ad déxteram tuam,
    promíssum Spíritum Sanctum hodiérna die
    in fílios adoptiónis effúdit.
    Quaprópter profúsis gáudiis,
    totus in orbe terrárum mundus exsúltat.
    Sed et supérnæ Virtútes,
    atque angélicæ Potestátes,
    hymnum glóriæ tuæ cóncinunt,
    sine fine dicéntes : Sanctus, Sanctus, Sanctus…

    Il est vraiment juste et nécessaire,
    c’est notre devoir et c’est notre salut,
    de vous rendre grâces toujours et partout,
    Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant :
    Par le Christ Notre-Seigneur
    Qui étant monté au delà de tous les cieux
    et s’étant assis à votre droite,
    répand en ce jour l’Esprit-Saint,
    promis à ses fils d’adoption.
    C’est pourquoi, transporté de joie,
    le monde entier tressaille d’allégresse,
    tandis que les Vertus célestes
    et les Puissances angéliques
    chantent l’hymne de votre gloire
    en disant sans cesse : Saint, Saint Saint…

  • "Antiracisme": tout de même ça coince un peu

    Le ministère public a requis la relaxe de Brice Hortefeux, en appel pour ses propos sur les Arabes.

    La Cour de Justice de la République a décidé de classer sans suite la plainte de SOS Racisme contre Claude Guéant qui avait parlé à Nantes des problèmes que peut poser l’accroissement du nombre des musulmans.

  • La dictature du genre en marche

    Jeanne Smits a cité dans Présent une phrase d’un communiqué de l’UNSA Education sur la campagne contre l’introduction de l’idéologie du genre dans les livres scolaires. Le communiqué mérite d’être cité intégralement. On y voit d’une part à quel point ce syndicat a intégré cette idéologie et l’a fait sienne, ainsi que toute la christianophobie dont il est capable. Or il ne s’agit pas d’un groupuscule, mais de l’un des deux principaux syndicats de l’Education nationale.

    L’ordre moral est de retour

    Les "Associations familiales catholiques" lancent leur nouvelle croisade. Elles ont décidé de s’en prendre aux programmes de première des "sciences de la vie et de la terre" et, comme le rappellent les programmes, à "l’acceptation des différences". Elles ont une cible : l’homosexualité. Elles dénoncent la théorie du "genre" qui montre que les différences sexuelles ne peuvent justifier les inégalités entre personnes. Pour ces associations intégristes, l’hétérosexualité est la norme et les identités entre hommes et femmes établies une fois pour toutes. Le mariage est la règle et ne peut que concerner les hétérosexuels. Les associations reprennent les propos inquiétants et menaçants du pape Benoît XVI qui avait déclaré que la théorie du "genre" représentait "l’émancipation par l’homme de la création et de son créateur".

    L’utilisation de la laïcité, pour ce gouvernement, est à géométrie variable. Il l’invoque sans l’appliquer à lui-même comme ce fut le cas à Latran ou lors de la cérémonie de "béatification" d’un pape. Il s’en sert pour mieux faire oublier qu’il en oublie les principes et la portée. Le ministre de l’Education nationale cèdera-t-il aux pressions des intégristes catholiques ? Ou y résistera-t-il ? Pour l’UNSA Éducation, les Eglises, quelles qu’elles soient, n’ont pas à donner leur avis sur des programmes scolaires qui visent à la formation de "citoyens" et non de "croyants", sauf à vouloir défaire la loi de séparation des Eglises et de l’Etat.

  • L’archevêque de Glasgow reste ferme…

    Extrait de la dernière lettre de l’archevêque de Glasgow, Mgr Mario Conti, à ses prêtres :

    « Le Saint-Père et ceux qui le conseillent ont décidé de faire que l’ancienne Messe, prétendument Tridentine, ou pré-Vatican II, soit davantage à la disposition des fidèles pour des raisons pastorales ; c’est quelque chose que nous devons respecter. Cependant, même avec la plus récente instruction d’Ecclesia Dei, il n’y a aucune exigence ou même encouragement pour quiconque à promouvoir la prétendue forme extraordinaire. Je me permets de suggérer qu’il n’y a aucune demande pour elle, ou de raison pastorale de changer ce qui est devenu la pratique constante de l’archidiocèse, ce que j’interprète comme une satisfaction et une véritable appréciation des avantages pastoraux de la Messe en vernaculaire (…). »

    Lors de la publication du motu proprio Summorum Pontificum, Mgr Conti avait déclaré qu’il déciderait qui aurait le droit de célébrer l’ancienne messe à Glasgow. C’est-à-dire personne. Le leitmotiv de l’archevêque est qu’il n’y a aucune demande pour la « prétendue » forme extraordinaire.

  • Sainte Marguerite d’Ecosse

    Marguerite, reine d’Écosse, qui avait la gloire de descendre des rois d’Angleterre par son père, et des Césars par sa mère, devint plus illustre encore par la pratique des vertus chrétiennes. Elle naquit en Hongrie, où son père était alors exilé. Après avoir passé son enfance dans la plus grande piété, elle vint en Angleterre avec son père qui était appelé par son oncle, saint Édouard, roi des Anglais, à monter sur le trône de ses aïeux. Bientôt, partageant les revers de sa famille, Marguerite quitta les rivages d’Angleterre, mais une tempête, ou plus véritablement un dessein de la divine Providence, la conduisit sur les côtes d’Écosse. Là, pour obéir à sa mère, elle épousa le roi de ce pays, Malcolm III, qui avait été charmé par ses belles qualités, et se rendit merveilleusement utile à tout le royaume par ses œuvres de sainteté et de piété pendant les trente années qu’elle régna.

    Au milieu des délices de la cour, elle affligeait son corps par des macérations, des veilles, et réservait une grande partie de la nuit à ses pieuses oraisons. Indépendamment des autres jeûnes qu’elle observait en diverses circonstances, elle avait l’habitude de jeûner quarante jours entiers avant les fêtes de Noël, et cela avec une telle rigueur, qu’elle persévérait à le faire malgré les plus vives souffrances. Dévouée au culte divin, elle construisit à nouveau ou restaura plusieurs églises et monastères, qu’elle enrichit d’objets précieux et d’un revenu abondant. Par son très salutaire exemple, elle amena le roi son époux à une conduite meilleure et à des œuvres semblables à celles qu’elle pratiquait. Elle éleva ses enfants avec tant de piété et de succès, que plusieurs d’entre eux embrassèrent, comme Agathe sa mère et Christine sa sœur, le genre de vie le plus saint. Pleine de sollicitude pour la prospérité du royaume entier, elle délivra le peuple de tous les vices qui s’y étaient glissés insensiblement, et le ramena à des mœurs dignes de la foi chrétienne.

    Rien cependant ne fut plus admirable en elle que son ardente charité envers le prochain et surtout à l’égard des indigents. Non contente d’en soutenir des multitudes par ses aumônes, elle se faisait une fête de fournir tous les jours, avec une bonté maternelle, le repas de trois cents d’entre eux, de remplir à genoux l’office d’une servante envers ces pauvres, de leur laver les pieds de ses mains royales, et de panser leurs plaies, n’hésitant même point à baiser leurs ulcères. Pour ces générosités et autres dépenses, elle sacrifia ses parures royales et ses joyaux précieux, et alla même plus d’une fois jusqu’à épuiser le trésor. Enfin, après avoir enduré des peines très amères avec une patience admirable et avoir été purifiée par six mois de souffrances corporelles, elle rendit son âme à son Créateur le quatre des ides de juin. Au même instant, son visage défiguré pendant sa longue maladie par la pâleur et la maigreur, s’épanouit avec une beauté extraordinaire. Marguerite fut illustre, même après sa mort, par des prodiges éclatants. L’autorité de Clément X l’a donnée pour patronne à l’Écosse ; et elle est dans le monde entier très religieusement honorée.

    (Bréviaire)

  • Gribouille

    Selon le New York Times, les Américains ont intensifié leurs raids aériens au Yémen ces dernières semaines, pour empêcher les militants qui se réclament d’Al Qaïda de prendre le pouvoir.

    Dans le même temps, l’OTAN (donc les Américains) bombarde Kadhafi pour permettre aux insurgés de Benghazi (dont bon nombre sont de la mouvance d’Al Qaïda) de prendre le pouvoir…

  • Au Nigeria

    La cathédrale Saint-Patrick de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno dans le nord du Nigeria, a été sérieusement endommagée par une bombe, dans le cadre d’une série d’attaques visant aussi des commissariats de police. La semaine dernière, une église et un collège avaient été visés. Maiduguri est le fief des talibans de la secte Boko Haram, ce qui veut dire « l’éducation occidentale est un péché ». Ils avaient été mis en fuite et 200 d’entre eux tués par l’armée nigériane en 2009.

  • Pakistan : un chrétien ne peut qu’être ministre de seconde zone

    Dans le cadre d’un remaniement dû à l’éclatement de l’alliance entre la Ligue musulmane Nawaz et le PPP dans le Pendjab, le ministre provincial des Minorités, le chrétien Kamran Michael, a été nommé ministre des Finances. Mais toute une aile de son parti – la… Ligue musulmane Nawaz – a protesté en faisant valoir qu’un chrétien ne pouvait pas obtenir un tel poste. Finalement, c’est un musulman, déjà titulaire des ministères de l’Education et de la Santé, qui a obtenu le portefeuille…

    Addendum

     

    Mais on lit ceci, le 11 juin, sur Fides :

    Le Ministre chargé des Minorités de la Province du Punjab, le chrétien Kamran Michael, a obtenu la délégation aux finances et a présenté hier la loi de finances devant le Parlement provincial du Punjab. Au début de son discours, le Ministre a cité l’Evangile, tout comme les Ministres musulmans citent le Coran dans leurs interventions. L’événement a été apprécié par la communauté chrétienne vu que ces jours derniers avaient été caractérisés par des polémiques et des tentatives visant à empêcher le Ministre chrétien de pouvoir agir comme « homme politique à 360° » et de recevoir des délégations concernant différents secteurs au lieu de ne s’occuper que des minorités religieuses.

     

  • Le témoignage de la fidélité conjugale

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, hier :

    De nos jours, tandis que l’on constate malheureusement la multiplication des séparations et des divorces, la fidélité des conjoints est devenue en soi un témoignage significatif de l’amour du Christ, qui permet de vivre le mariage pour ce qu’il est, à savoir l’union d’un homme et d’une femme qui, avec la grâce du Christ, s’aiment et s’aident pendant toute leur vie, dans la joie et la douleur, dans la santé et la maladie. La première éducation à la foi consiste précisément dans le témoignage de cette fidélité au pacte conjugal : de celle-ci, les enfants apprennent sans paroles que Dieu est amour fidèle, patient, respectueux et généreux. La foi dans le Dieu qui est Amour se transmet avant tout par le témoignage d’une fidélité à l’amour conjugal, qui se traduit naturellement en amour pour les enfants, fruit de cette union. Mais cette fidélité n’est pas possible sans la grâce de Dieu, sans le soutien de la foi et de l’Esprit Saint. Voilà pourquoi la Vierge Marie ne cesse d’intercéder auprès de son Fils afin que — comme aux noces de Cana — il renouvelle continuellement aux époux le don du « bon vin », c’est-à-dire de sa Grâce, qui permet de vivre dans « une seule chair » aux divers âges et situations de la vie.

  • Daoudal Hebdo N° 129

    129.jpg

    Daoudal Hebdo N° 129

    Dans ce numéro

     Page 2
    5 juin 2011 : la fin du CFCM

     Page 3
    Jean-Claude Trichet veut un ministère des finances de l’UE

     Page 4
    La discrimination contre les chrétiens devant la CEDH

     Page 5
    Au Pakistan, un rapport sur les chrétiens persécutés

     Pages 6 & 7
    La liberté religieuse et la conscience

     Page 8
    La Pentecôte selon saint Léon
    Dimanche prochain…

    Daoudal Hebdo, BP 16023, 56160 Guémené-sur-Scorff

    abonnement un an 180 € (papier), 100 € (par courriel)
    Abonnement 6 mois noir et blanc : 70 €

    Spécimen gratuit sur simple demande