Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La dictature du genre en marche

Jeanne Smits a cité dans Présent une phrase d’un communiqué de l’UNSA Education sur la campagne contre l’introduction de l’idéologie du genre dans les livres scolaires. Le communiqué mérite d’être cité intégralement. On y voit d’une part à quel point ce syndicat a intégré cette idéologie et l’a fait sienne, ainsi que toute la christianophobie dont il est capable. Or il ne s’agit pas d’un groupuscule, mais de l’un des deux principaux syndicats de l’Education nationale.

L’ordre moral est de retour

Les "Associations familiales catholiques" lancent leur nouvelle croisade. Elles ont décidé de s’en prendre aux programmes de première des "sciences de la vie et de la terre" et, comme le rappellent les programmes, à "l’acceptation des différences". Elles ont une cible : l’homosexualité. Elles dénoncent la théorie du "genre" qui montre que les différences sexuelles ne peuvent justifier les inégalités entre personnes. Pour ces associations intégristes, l’hétérosexualité est la norme et les identités entre hommes et femmes établies une fois pour toutes. Le mariage est la règle et ne peut que concerner les hétérosexuels. Les associations reprennent les propos inquiétants et menaçants du pape Benoît XVI qui avait déclaré que la théorie du "genre" représentait "l’émancipation par l’homme de la création et de son créateur".

L’utilisation de la laïcité, pour ce gouvernement, est à géométrie variable. Il l’invoque sans l’appliquer à lui-même comme ce fut le cas à Latran ou lors de la cérémonie de "béatification" d’un pape. Il s’en sert pour mieux faire oublier qu’il en oublie les principes et la portée. Le ministre de l’Education nationale cèdera-t-il aux pressions des intégristes catholiques ? Ou y résistera-t-il ? Pour l’UNSA Éducation, les Eglises, quelles qu’elles soient, n’ont pas à donner leur avis sur des programmes scolaires qui visent à la formation de "citoyens" et non de "croyants", sauf à vouloir défaire la loi de séparation des Eglises et de l’Etat.

Commentaires

  • Ils parlent de laïcité, mais ne voient pas qu'ils la violent en enseignant une doctrine qu'ils présentent comme une vérité incontestable sous peine d'être hors la loi. Ils enfreignent ainsi la liberté de pensée et de conscience donc la laïcité.

    De plus il n'y a aucune "foi" à constater la différence et la complémentarité des sexes et la seule fécondité de l'hétérosexualité. Il y a plutôt une foi irrationnelle dans leurs théories qui nient les évidences.

    Pauvres types.

  • Il est très dangereux d'utiliser le terme de "christianophobie".

    En utilisant ce terme on semble interdire la critique des religions, c'est pourquoi l'islam parle d'islamophobie. Il a mieux compris lui, ce qui était en jeu.

    Mais bon, bien que je ne fasse que répéter ce que j'ai lu sous la plume de hauts représentants du clergé... et qui m'a semblé tout à fait pertinent, je ne me fais guère d'illusion... C'est une de nos différences.

    Votre position illustre bien le mot de Nietzsche "Choisis bien ton ennemi, car tu finiras par lui ressembler."

  • Choisi bien ton animal de compagnie car également....Ca c'est un ami d'origine Iranienne qui me l'a dit (sans rire).

Les commentaires sont fermés.