La messe était autrefois celle qui se célébrait à la fin de la veillée. Elle est donc déjà une messe de la Pentecôte, comme en témoigne la Préface (ainsi que, au canon, le Communicantes et l’Hanc igitur) :
Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre,
nos tibi semper et ubíque grátias ágere :
Dómine sancte, Pater omnípotens, ætérne Deus,
per Christum, Dóminum nostrum.
Qui ascéndens super omnes cælos,
sedénsque ad déxteram tuam,
promíssum Spíritum Sanctum hodiérna die
in fílios adoptiónis effúdit.
Quaprópter profúsis gáudiis,
totus in orbe terrárum mundus exsúltat.
Sed et supérnæ Virtútes,
atque angélicæ Potestátes,
hymnum glóriæ tuæ cóncinunt,
sine fine dicéntes : Sanctus, Sanctus, Sanctus…
Il est vraiment juste et nécessaire,
c’est notre devoir et c’est notre salut,
de vous rendre grâces toujours et partout,
Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant :
Par le Christ Notre-Seigneur
Qui étant monté au delà de tous les cieux
et s’étant assis à votre droite,
répand en ce jour l’Esprit-Saint,
promis à ses fils d’adoption.
C’est pourquoi, transporté de joie,
le monde entier tressaille d’allégresse,
tandis que les Vertus célestes
et les Puissances angéliques
chantent l’hymne de votre gloire
en disant sans cesse : Saint, Saint Saint…