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  • Le CFCM marocain

    L’UOIF et la fédération de la Grand Mosquée de Paris (ainsi que la Grande Mosquée de Lyon) ayant boycotté les élections au CFCM, le RMF (Rassemblement des Musulmans de France, lié au gouvernement marocain) a évidemment remporté le scrutin.

    Le président sortant, Mohammed Moussaoui, a annoncé que sur les 3 631 délégués inscrits, représentant 700 mosquées, 3 176 ont participé au vote, ce qui fait un taux de participation de 87,35%. Seulement il y a plus de 2.000 mosquées en France. Le taux d’abstention est monté jusqu’à 84% en Rhône-Alpes.

    Dans plusieurs régions le RMF était seul en lice. Dans les autres, il était confronté à une liste turque ou indépendante.

    Sarakozy avait voulu un CFCM contrôlé par l’Algérie via Boubakeur. Le CFCM est désormais quasi intégralement marocain. Ni les Algériens ni l’UOIF n’y participent. Pour l’heure, le CFCM n’existe donc plus. A moins que CFCM veuille dire Conseil français du culte marocain.

  • Benoît XVI en Croatie : la conscience

    Le pape continue son enseignement, car c’en est un, et un de ces jours il va falloir le synthétiser pour en montrer la portée et l’importance, sur la conscience. Ou sur la liberté religieuse, car c’est la même chose. Cela a commencé avec son fameux discours à la Curie en décembre 2005 : le discours sur les deux herméneutiques du concile Vatican II. Et c’était pour expliquer que, dans le cas de la liberté religieuse, s’il y avait discontinuité à un certain niveau, il y avait continuité dans les principes. Les martyrs de l’Eglise primitive, affirmait-il, sont morts pour leur foi, et aussi « pour la liberté de conscience et pour la liberté de professer sa foi ». Un moment important de cet enseignement a été la béatification du cardinal Newman, et le passage le plus important  du discours de Benoît XVI à la Curie, en décembre 2010, fut précisément celui sur la conscience selon Newman, qui est la « capacité de vérité » de l’homme, et non sa subjectivité. C’est ce que l’on retrouve dans son discours au monde politique académique et culturel à Zagreb :

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  • Benoît XVI en Croatie : l’hommage au cardinal Stepinac

    Faisant fi de la propagande communiste qui continue de distiller son venin, Benoît XVI a rendu un hommage appuyé au bienheureux cardinal Stepinac : la célébration des vêpres avec le clergé n’était pas annoncée à la cathédrale de Zagreb , mais « auprès de la tombe du bienheureux Aloijzije Viktor Stepinac », et l’essentiel de son homélie fut un panégyrique du chef de l’Eglise croate pendant et après la guerre. On aura remarqué l’insistance sur son « martyre », qui « marque le sommet des violences perpétrées contre l’Église durant la terrible période de la persécution communiste ».

    Excellent titre de l’agence Zenit : Le pape libère la figure du bienheureux Stepinac des préjugés idéologiques.

  • Saint Norbert

    Le saint fondateur des Prémontrés mena, dans sa jeunesse, bien qu’il fût clerc, une vie très mondaine. En 1115, il se produisit un changement complet dans sa vie. Au cours d’une promenade à cheval, il fut soudain surpris par un orage. La foudre tomba ; son cheval le jeta à bas, et il crut entendre une voix qui lui reprochait sa vie passée. Cela le transforma complètement, comme saint Paul sur le chemin de Damas. Il résolut de renoncer à toutes ses richesses et à ses plaisirs, de mener une vie de renoncement et de se consacrer surtout à la prédication. Il tint sa promesse. En 1121, il fonda l’Ordre des Prémontrés d’après la règle de Saint-Augustin. Cet ordre fut approuvé par le pape Honorius II (1126). En 1125, il fut élu archevêque de Magdebourg. L’archevêque Norbert fit son entrée, pieds nus, dans la ville et dans la cathédrale. Quand il voulut entrer dans le palais archiépiscopal, le portier le repoussa à cause de ses vêtements misérables. « Tu m’as mieux connu et regardé avec des yeux plus clairvoyants que ceux qui me poussent vers ce palais, moi, pauvre homme de rien, qui n’aurais pas dû être élevé à cette dignité ». Telle fut sa réponse au serviteur quand celui-ci, averti par d’autres, demanda pardon de son erreur. Saint Norbert mourut, le 6 juin 1134, à Magdebourg. Il est le patron de la Bohême.

    Dom Pius Parsch

  • Dimanche après l’Ascension

    « Père, quand j’étais avec eux, je les gardais, ceux que tu m’as donnés, alléluia ; mais maintenant je viens à toi : je ne te demande pas de les enlever du monde, mais de les garder du mal, alléluia. »

    Telle est l’antienne de la communion, à la messe de ce jour. Elle reprend quelques expressions des versets 12 à 15 du chapitre 17 de l’évangile de saint Jean, choisies de façon à composer une prière qui éclaire le mystère du jour pour ceux qui communient au corps et au sang du Christ.

    Historiquement, ces mots sont prononcés par Jésus après la Cène, juste avant la Passion : ils font partie du « discours d’adieu » à ses disciples. Liturgiquement, ils sont prononcés par le Christ qui, dans sa gloire (après l’Ascension), demande au Père de garder du mal ceux qui sont nourris de son corps et de son sang. Quand j’étais avec eux… Et maintenant je suis en eux, pour que tu les gardes du mal.

  • Des nouvelles de l’ordinariat

    L’archevêque de Southwark ordonne aujourd’hui sept prêtres pour l’ordinariat Notre-Dame de Walsingham. Il y aura d’autres ordinations sacerdotales le 10 juin à la cathédrale de Westminster.

    Les ornements que portaient les concélébrants lors de la béatification de John Henry Newman ont été donnés à l’ordinariat. Ainsi, lorsque les prêtres de l’ordinariat revêtiront ces chasubles, ils souligneront le lien particulier entre l’ordinariat, son patron, et le Saint-Père.

  • Le pape en Croatie

    Extrait de l’allocution de Benoît XVI à son arrivée à Zagreb.

    "Depuis ses origines, votre nation appartient à l’Europe et lui offre, de façon particulière, sa contribution de valeurs spirituelles et morales qui ont modelé durant des siècles la vie quotidienne et l’identité personnelle et nationale de ses fils. Les défis qui émanent de la culture contemporaine, caractérisée par la différence sociale, par le peu de stabilité, et marquée par un individualisme favorisant une vision de la vie sans obligations et la recherche continue d’«espaces privés», ces défis exigent un témoignage convaincu et un dynamisme entreprenant pour la promotion des valeurs morales fondamentales qui sont à la racine de la vie sociale et de l’identité du vieux Continent. À vingt ans de la proclamation de l’indépendance et à la veille de la pleine intégration de la Croatie dans l’Union Européenne, l’histoire passée et récente de votre pays peut offrir un motif de réflexion à tous les autres peuples du continent, en aidant chacun d’eux et tout son ensemble, à conserver et à revivifier l’inestimable patrimoine commun des valeurs humaines et chrétiennes. Puisse alors cette chère nation, forte de sa riche tradition, contribuer à ce que l’Union Européenne valorise pleinement cette richesse spirituelle et culturelle!"

    Voir aussi la traduction par Jean-Marie Guénois de ses propos dans l’avion.

    On remarquera que Guénois intitule son article : « Benoît XVI critique la lourdeur de la bureaucratie européenne ». Mais l’URL dit : « Benoît XVI est-il eurosceptique ? ». Tel était donc le titre initial de l’article, qui a été modifié.

    En fait, Benoît XVI n’est ni eurosceptique ni eurobéat. Ce n'est pas son boulot de pape. Il prend les choses telles qu’elles sont. Il existe une Union européenne, il s’agit de l’évangéliser. Et il compte précisément sur des pays comme la Croatie pour peser dans un sens chrétien.

  • Saint François Caracciolo

    Le saint est le fondateur des clercs réguliers mineurs. On l’appela plus tard « le vénérable père, le prédicateur de l’amour de Dieu ». Il contribua beaucoup à répandre la dévotion au Saint Sacrement et il introduisit dans son Institut « l’adoration nocturne ». Il avait une dévotion filiale pour la Sainte Vierge. Aider le prochain était une de ses plus grandes joies. Le Seigneur lui avait accordé le don de prophétie et la connaissance des esprits et des cœurs. Dans la quarante-quatrième année de son âge, au cours d’une cérémonie dans l’église de Lorette, il connut que sa fin était proche. Il se rendit immédiatement dans le couvent d’Agona, dans les Abruzzes. Il s’écria en entrant : « C’est ici le lieu de mon repos ! » Peu de temps après, il fut saisi d’une fièvre mortelle. Il reçut les derniers sacrements avec la plus touchante piété et s’endormit doucement dans le Seigneur, le 4 juin 1608.

    Dom Pius Parsch

  • Pakistan : un journaliste assassiné, les chrétiens manifestent

    Les militants des droits de l’homme, mais aussi les représentants des minorités religieuses, notamment des chrétiens, ont manifesté aujourd’hui dans les grandes villes du Pakistan au moment des obsèques de Syed Saleem Shazad, un journaliste (musulman) qui a été torturé à mort.

    « Shahzad a été tué pour avoir dénoncé des réalités cachées. Sa mort est un message clair pour tous les opérateurs de l’information et pour les militants des droits de l’homme au Pakistan. Et elle n’est pas la seule : de nombreuses personnes comme lui ont été tuées. Nous aussi de Radio Veritas, la radio de la vérité, nous participerons à cette campagne de défense de la vérité », a déclaré à l’agence Fides le Père John Shakir Nadeem, directeur de Radio Veritas en langue urdu et Secrétaire de la Commission pour les communications sociales de la Conférence épiscopale du Pakistan

    Selon la plupart des observateurs, Syed Saleem Shazad a été tué par les services secrets (le célèbre ISI), qui l’avaient menacé de mort pour ses articles sur le noyautage des institutions par les talibans et autres islamistes. Son dernier article évoquait la pénétration de la Marine pakistanaise par Al Qaïda.

  • Egypte : un projet de loi favorable aux chrétiens…

    Le ministère du développement local a présenté aux communautés religieuses un projet de loi sur la construction des lieux de culte. Il prévoit que les mêmes règles s’appliquent aux mosquées et aux églises. Est ainsi supprimée la condition d’avoir un groupe de 100.000 fidèles. Une absence de réponse du gouverneur de la province vaut acceptation tacite au bout de deux mois.

    Les autorités égyptiennes ont l’intention de promulguer cette loi à la fin du mois (sans attendre le prochain Parlement…). Mais elle peut encore être amendée…