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  • Il y a deux œuvres de miséricorde qui délivrent les âmes

    Il y a deux œuvres de miséricorde qui délivrent les âmes et que le Seigneur nous propose brièvement dans l’Évangile : « Remettez et il vous sera remis, donnez et il vous sera donné. » Cette parole, « remettez et il vous sera remis » regarde le pardon des offenses ; cette autre, « donnez et il vous sera donné » regarde l’obligation de faire du bien au prochain. Pour ce qui concerne le pardon, d’une part, tu désires que ton péché te soit pardonné, et d’une autre part, tu as à pardonner à ton prochain. Et pour ce qui regarde le devoir de la bienfaisance, un mendiant te demande l’aumône, et tu es toi-même le mendiant de Dieu. Tous en effet, nous sommes, lorsque nous prions, les mendiants de Dieu ; nous nous tenons à la porte de ce père de famille grand et puissant, nous nous y prosternons, nous gémissons dans nos supplications, nous voulons recevoir un don : et ce don, c’est Dieu lui-même. Que te demande le mendiant ? Du pain. Et toi, que demandes-tu à Dieu, sinon le Christ qui a dit : « Je suis le pain vivant, qui suis descendu du ciel ». Voulez-vous qu’il vous soit pardonné ? Remettez et il vous sera remis. Voulez-vous recevoir ? Donnez et l’on vous donnera.

    Saint Augustin (commentaire de l’évangile du 1er dimanche après la Pentecôte)

  • la Sainte Trinité

    Alors que cette fête commençait à se répandre en Lotharingie, à partir de Liège, le pape Alexandre II (1061-1073) écrivit à un archevêque qu’il ne pouvait pas lui répondre sur l’usage du pallium en ce jour, car il n’y a pas de jour assigné à une fête de la Sainte Trinité dans l’Eglise romaine, vu que l’on célèbre la Sainte Trinité tous les jours en disant « Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto ».

    Cette fête sera acceptée par le pape Jean XXII, en 1334. A Avignon.

    Alexandre II avait bien raison. D’autant que saint Léon avait montré qu’on pouvait célébrer particulièrement la Sainte Trinité le jour de la Pentecôte.

    La Sainte Trinité a été ainsi la première dans la chrétienté (à Rome la deuxième, après la Fête Dieu) d’une trop longue série de fêtes qui ne célèbrent pas un événement de l’histoire du salut ou un saint, contrairement à l’antique tradition liturgique.

  • Samedi des quatre temps de Pentecôte

    « L’amour de Dieu a été versé dans nos cœurs, Alléluia, par le Saint-Esprit qui demeure en nous, Alléluia, Alléluia ». Cette belle parole de saint Paul est, pour ainsi dire, l’ite missa est de l’octave de la Pentecôte (Introït, Épître, Ant. Bened.). La liturgie résume ainsi tout ce qu’elle a à dire sur le Saint-Esprit. L’amour de Dieu est la filiation divine, la grâce sanctifiante, la gloire ; c’est la participation à la vie glorifiée du Christ. C’est l’essence de notre religion. Croître de plus en plus dans cet « amour de Dieu » est la tâche de notre vie, et le but de la sainte liturgie est de produire cet accroissement. « Répandu » est un mot de prédilection de la liturgie quand elle parle du Saint-Esprit (dans notre messe : diffusa, infunde, effundam). C’est donc le Saint-Esprit qui nous confère la grâce de la filiation divine ; mais, en même temps que la grâce, il vient lui-même et demeure en nous ; Et c’est aussi, pour le temps qui vient, notre grande consolation et notre force : nous sommes les temples de l’Esprit du Christ. Ce sera la tâche et ce sera notre tâche, pendant le temps qui suit la Pentecôte, de parer ce temple.

    Dom Pius Parsch

  • Vendredi des quatre temps de Pentecôte

    Chaque malade doit avoir des intercesseurs qui demandent sa guérison. Nous avons besoin de ces intercesseurs par lesquels l’infirmité et la paralysie de notre conduite seront guéries avec l’aide de la divine parole. Nous avons besoin de moniteurs de l’esprit (de porteurs, comme le paralytique) qui, malgré la faiblesse de notre âme paralysée par la, débilité de notre corps, élèvent cette âme vers le ciel. Avec leur aide, l’âme s’élève facilement vers Jésus, se place à ses pieds et devient digne d’être regardée par le Seigneur. Car le Seigneur abaisse volontiers son regard vers ce qui est petit, comme il a abaissé son regard vers la petitesse de sa servante... Apprends ici, toi qui juges, apprends à pardonner ; apprends, toi qui es malade, à implorer le secours. Si tu doutes du pardon de tes péchés graves, recours à l’intercession de l’Église. Demande-lui de prier pour toi, et le Seigneur, à sa vue, t’accordera ce qu’il pourrait te refuser. Cette section évangélique, qui nous raconte la guérison corporelle du paralytique, nous rappelle la guérison intérieure de l’homme auquel les péchés ont été remis.

    Saint Ambroise

  • Daoudal Hebdo N° 130

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    Daoudal Hebdo N° 130

    Dans ce numéro

     Pages 2 & 3
    Le « mariage » homosexuel à l’Assemblée nationale

     Page 4
    L’eurozone se dirige vers un éclatement

     Page 5
    Turquie : l’AKP à 50 %. Et un chrétien…

     Page 6
    M.F. Husain et Mère Teresa

     Page 7
    L’écologie selon Benoît XVI

     Page 8
    Ça se bouscule
    Dimanche prochain…

    Daoudal Hebdo, BP 16023, 56160 Guémené-sur-Scorff

    abonnement un an 180 € (papier), 100 € (par courriel)
    Abonnement 6 mois noir et blanc : 70 €

    Spécimen gratuit sur simple demande

  • Jeudi de Pentecôte

    Aujourd’hui le chœur des Apôtres tressaille de bonheur à l’arrivée de l’Esprit de Dieu qui vient les consoler en place du Verbe incarné, et habiter avec eux ; rendons-lui gloire, et que nos voix célèbrent sa sainteté.

    Aujourd’hui une eau vive a jailli dans Jérusalem ; les fleuves de Dieu en ont été remplis, et dans leur cours ils ont enivré la terre, comme les quatre sources qui arrosaient Eden ; rendons-lui gloire, et que nos voix célèbrent sa sainteté.

    Aujourd’hui la rosée spirituelle est descendue des nuées, les jeunes plants de l’Église en ont été réjouis, ses sillons ont été fertilisés par la justice, ses déserts sont devenus gracieux par l’éclat de la virginité ; rendons-lui gloire, et que nos voix célèbrent sa sainteté.

    Liturgie arménienne, canon du cinquième jour (cité par dom Guéranger)

  • Le Pakistan lutte contre le terrorisme…

    Les services secrets pakistanais ont arrêté cinq Pakistanais qui avaient fourni des renseignements à la CIA au cours des mois précédant le raid chez Ben Laden, a rapporté le New York Times. Parmi les personnes arrêtées, un officier de l’armée pakistanaise qui avait photographié les plaques d’immatriculation des voitures entrant dans la propriété.

    Un responsable américain au Pakistan a confirmé que les services pakistanais ont interpellés une « poignée » d’informateurs qui avaient travaillé pour la CIA.

  • Les facéties de Facebook

    Je lis sur le site de La Croix que

    « 8.670 personnes aiment Journal La Croix ».

    He ben ça pas être beaucoup…

  • Le fiasco de l’euro

    « La monnaie unique est un fiasco pour les économies nationales qu'elle a privées d'un amortisseur de crise essentiel dans les remous de la grande récession. Les eurosceptiques ont donc eu raison sur toute la ligne en cernant les nuisances à venir de la monnaie unique, mais la victoire de la raison a quelque chose d'amer. »

    Jean-Jacques Rosa

  • La dictature de l’extrême gauche à l’université

    Alors que devait avoir lieu aujourd’hui à Metz une nouvelle manifestation contre l’ancien président colombien Alvaro Uribe, professeur invité à l’Ecole nationale d’ingénieurs de Metz (Enim), la direction de l’Ecole a publié hier un communiqué indiquant que le contrat avait été arrêté en avril, et précisant que Uribe n’a pas souhaité continuer à intervenir « dans un cadre manipulé par une faction d’extrême gauche ayant porté — sans preuve — le discrédit sur son mandat ». Une campagne contre Uribe à Metz avait été menée jusqu’au Parlement européen.

    Alvaro Uribe avait de même dû renoncer à donner des cours à l’université Georgetown de Washington en raison de la cabale montée par les jésuites et autres intellectuels.

    Ce qu’on reproche à Uribe, c’est d’avoir efficacement combattu les terroristes des FARC, et d’avoir eu, en partie pour cela, une cote de popularité véritablement historique (81 %) dans son pays.