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  • C’est l’égalité républicaine…

    Olivier Marneix, maire d’Anet, conseiller général, conseiller technique de Nicolas Sarkozy, a été flashé à 119 km/h sur une route limitée à 70. Arrêté par les gendarmes, il a fait état de ses hautes relations et leur a fait comprendre qu'il serait préférable de « classer » l'incident. Il est donc tranquillement reparti, dans sa voiture immatriculée 75 : une voiture du parc de l’Elysée.

    (La République du Centre, via Yann Redekker)

  • Ça bouge en Jordanie

    Trente-six chefs de tribus bédouines, qui forment le pilier du trône hachémite jordanien, ont rendu publique une pétition pressant le roi Abdallah d'interdire à sa femme de se livrer à des activités politiques. Comparant la reine Rania aux épouses des présidents tunisien Zine ben Ali et égyptien Hosni Moubarak, les signataires l'accusent d'utiliser les deniers publics pour promouvoir son image à l'étranger sans se soucier de la dureté de la vie des Jordaniens ordinaires :

    "Elle se forge des centres de pouvoir pour son intérêt propre qui vont à l'encontre de la gouvernance dont sont convenus les Jordaniens et les Hachémites et cela représente un danger pour la nation, la structure de l'Etat, le système politique et l'institution monarchique. Ignorer la teneur de cette déclaration nous précipiterait vers ce qui s'est produit en Tunisie et en Egypte, et ce qui va se produire dans d'autres pays arabes."

    S'en prendre publiquement à la famille royale est interdit aux termes des lois sur la sédition et le crime de lèse-majesté, mais les signataires rappellent que la légitimité de la monarchie repose sur la fidélité des tribus bédouines.

    Leur initiative ajoute aux pressions qui s'exercent sur le roi Abdallah qui, confronté à des manifestations hostiles au gouvernement, a limogé la semaine dernier son Premier ministre pour le remplacer par son ancien conseiller militaire Marouf Bakhit.

    (Reuters)

  • Les subventions aux francs-maçons de Montpellier annulées

    La Cour administrative d’appel de Marseille a annulé les décisions prises par la Ville de Montpellier et la région Languedoc Roussillon en 2004, qui avaient attribué 500.000 euros de subventions au Centre Culturel Montpelliérain (CCM), qui, sous cette dénomination discrète, regroupe 33 (sic) associations maçonniques.

  • L’attentat d’Alexandrie : c’était le ministre de l’Intérieur ?

    Selon la chaîne Al Arabiya, le procureur général d’Egypte a ouvert une enquête lundi sur l’ancien ministre de l’Intérieur Habib el-Adly (limogé fin janvier) en raison de son rôle présumé dans l’attentat contre l’église d’Alexandrie. (C’est le ministre qui avait affirmé avoir arrêté les coupables, lesquels avaient « avoué » que l’attentat avait été commandité par un groupe extrémiste de Gaza.)

    Le procureur général a pris cette décision sur la demande de l’avocat Ramzi Mamdouh, qui l’invitait à étudier les témoignages de médias suggérant que le ministre de l’Intérieur avait commandité l’attentat afin de pouvoir accroître la répression contre les islamistes, et ainsi le soutien occidental au régime de Moubarak.

    Ramzi Mamdouh cite un rapport des renseignements britanniques, indiquant qu’un officier du ministère, le major Fathi Abdelwahid, avait approché le 11 décembre un certain Ahmed Mohamed Khaled, qui avait passé 11 ans en prison, afin qu’il prenne contact avec un groupe extrémiste nommé Jundullah et coordonne l’attentat. Khaled aurait dit au groupe qu’il pouvait les aider en leur fournissant des armes qu’il disait s’être procurées à Gaza, et que l’attentat avait pour but de « discipliner les coptes ».

    Un chef de Jundullah, Mohammed Abelhadi, fut d’accord, et recruta un homme nommé Abdelrahman Ahmed Ali pour conduire une voiture bourrée d’explosifs devant l’église. Il devait quitter alors la voiture qui devait exploser par commande à distance. Mais, toujours selon le rapport britannique que cite l’avocat, le major Abdelwahid fit exploser la voiture avant que Abdelrahman Ahmed Ali n’en sorte, c’est pourquoi il est mort en même temps que les coptes.

    Après l’attentat, Abdelwahid demanda à Khaled de rencontrer Abelhadi dans un appartement de la rue Abdel-Moneim Riad au Caire pour évaluer la réussite de l’attentat. Lorsqu’ils furent réunis, Abdelwahid fit arrêter les deux hommes. Ils sont restés en détention jusqu’au 28 janvier, lorsque le système de sécurité égyptien s’effondra. Les deux hommes s’enfuirent, comme des milliers d’autres, et se rendirent immédiatement à l’ambassade du Royaume-Uni où ils racontèrent leur histoire.

    C’est du moins ce que dit Al Arabiya… Et c’est au moins crédible (ne serait-ce que par le fait qu’aucune organisation n’a revendiqué l’attentat, ce qui est très insolite).

  • Pakistan : un remaniement pour éliminer Shahbaz Bhatti

    Il va y avoir un large remaniement ministériel au Pakistan. Plusieurs ministères vont être supprimés, dont le ministère des Minorités, celui du catholique Shahbaz Bhatti.

    Ainsi sera éliminée du gouvernement la seule personnalité pakistanaise qui reste en faveur d’une modification de la loi sur le blasphème. Avant qu’il soit éliminé physiquement quand il ne bénéficiera plus de la protection officielle…

  • Un Afghan chrétien risque la mort de façon imminente

    Selon Christian Today, Sayyed Moussa, l’Afghan arrêté en mai pour conversion au christianisme, s’est vu signifier qu’il serait mis à mort dans les trois jours s’il refusait de se convertir à l’islam. L’article est du 7 février.

    Toujours aucune nouvelle de la Croix Rouge, pour laquelle Sayyed Moussa travaillait depuis 15 ans…

  • Faut-il dire « Ancien Testament » ?

    On pourrait s’attendre au pire, quand la question est posée par le P. Remaud, directeur de l'Institut Chrétien d'Études Juives et de Littérature Hébraïque à Jérusalem, lauréat 2010 du Prix de l'Amitié Judéo-Chrétienne de France, et qu’il y répond par un article publié par Un écho d’Israël.

    Or il y répond excellemment.

    (via Zenit. En fait la question est le titre de l’article de Zenit. Le P. Remaud ne la pose même pas.) 

  • Anglicanorum coetibus America

    On sait que les évêques britanniques ont traîné les pieds tant qu’ils ont pu pour instituer un ordinariat pour les anglicans. Je découvre par américatho que les évêques américains font encore plus la mauvaise tête.

    En témoigne ce qu’a dit le 31 janvier l’archevêque de Washington, désigné le 23 septembre comme responsable de l’application de la constitution apostolique aux Etats-Unis :

    « Nous sommes à l’écoute des communautés anglicanes et des anglicans individuels qui souhaitent explorer plus profondément ce que sera l’ordinariat et qui souhaitent en faire partie (…) Des questionnaires leur ont été adressés plus identifier plus clairement qui ils sont et la nature exacte de leurs communautés actuelles. L’objectif est de déterminer s’il y a une réponse suffisamment substantielle pour justifier la création d’un ordinariat, ici, aux États-Unis. Nous avons déjà constaté comment le Saint Siège, à la demande du pape Benoît XVI, a créé l’ordinariat Our Lady of Walsingham en Angleterre. Cela pourrait sans doute constituer un modèle pour ce que nous pourrions faire aux États-Unis. Nous n’en sommes pas très loin ».

    Comme le dit gentiment Daniel Hamiche, cette initiative du cardinal Wuerl « peut apparaître un peu tardive et expectante ».

    Le propos du cardinal ressemble à s’y méprendre à ceux de nombreux évêques répondant à des demandes de messe selon la forme extraordinaire…

    Mgr Wuerl a peut-être perdu la lettre de la TAC lui indiquant, en novembre, que 51 de ses prêtres demandaient à intégrer un ordinariat. A moins qu’il ne l’ait pas reçue. Ah, la poste…

    Au fait, au Canada, ce n’est pas mieux. C’est aussi en novembre que les trois évêques de la TAC et 31 prêtres ont demandé un ordinariat…

  • Saint Cyrille d'Alexandrie

    Dans la deuxième lettre que Cyrille adressa à Nestorius, en février 430, nous lisons une claire affirmation du devoir des Pasteurs de préserver la foi du Peuple de Dieu. Tel était son critère, par ailleurs encore valable aujourd'hui: la foi du Peuple de Dieu est l'expression de la tradition, elle est la garantie de la saine doctrine. Il écrit ainsi à Nestorius: "Il faut exposer au peuple l'enseignement et l'interprétation de la foi de la manière la plus irrépréhensible, et rappeler que celui qui scandalise ne serait-ce qu'un seul des petits qui croient dans le Christ subira un châtiment intolérable."

    Dans cette même lettre à Nestorius - une lettre qui plus tard, en 451, devait être approuvée par le Concile de Chalcédoine, le quatrième Concile œcuménique - Cyrille décrit avec clarté sa foi christologique: "Nous affirmons ainsi que les natures qui se sont unies dans une véritable unité sont différentes, mais de toutes les deux n'a résulté qu'un seul Christ et Fils; non parce qu'en raison de l'unité ait été éliminée la différence des natures, mais plutôt parce que divinité et humanité, réunies en une union indicible et inénarrable, ont produit pour nous le seul Seigneur et Christ et Fils". Et cela est important: réellement, la véritable humanité et la véritable divinité s'unissent en une seule Personne, Notre Seigneur Jésus Christ. C'est pourquoi, poursuit l'Evêque d'Alexandrie, "nous professerons un seul Christ et Seigneur, non dans le sens où nous adorons l'homme avec le Logos, pour ne pas insinuer l'idée de la séparation lorsque nous disons "avec", mais dans le sens où nous adorons un seul et le même, car son corps n'est pas étranger au Logos, avec lequel il s'assied également aux côtés de son Père, non comme si deux fils s'asseyaient à côté de lui, mais bien un seul uni avec sa propre chair".

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI sur saint Cyrille, le 3 octobre 2007. Rappelons que saint Cyrille a inspiré à Dom Guéranger un texte étonnant (sur la légitimité de la révolte du peuple de Dieu contre les pasteurs qui travestissent la foi), d’une perpétuelle actualité.

  • Islam tolérant

    Quelque 1.500 musulmans ont incendié mardi deux églises et pillé une troisième en Indonésie, dans le centre de Java.

    Ils protestaient contre la condamnation à cinq ans de prison d'un homme accusé d’avoir distribué des tracts contre l'islam. C’était la peine maximale. Mais les musulmans voulaient qu’il soit condamné à mort.

    Rappelons, comme toujours, que l’Indonésie est le pays de l’islam modéré, tolérant et pacifique.