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  • La pression de la culture de mort

    Le Pr Frydman a annoncé ce matin au cours d’une conférence de presse la naissance du premier « bébé médicament » en France.

    En fait le bébé (Umut-Talha, oui, c’est son nom... turc) est né le 26 janvier. La naissance a été annoncée aujourd’hui parce que c’est ce soir que commence à l’Asemblée nationale la discussion de la loi de bioéthique. Et il s’agit ouvertement de faire pression sur les députés pour que les chercheurs puissent aller plus loin dans la manipulation et le charcutage des embryons.

    Le « bébé médicament » est fabriqué dans le but de soigner théoriquement ses frères et sœurs malades. Il n’est pas voulu pour lui même. Ce n’est pas une personne, c’est un outil.

    Pour le fabriquer, il faut procéder à un double diagnostic pré-implantatoire. C’est-à-dire qu’on produit un certain nombre d’embryons, et on élimine tous ceux qui ont la maladie des aînés, et tous ceux qui ne sont pas compatibles. Le bébé-instrument est d’abord le fruit de multiples avortements.

    C’est la première fois que ça « réussit » en France. Plus précisément, il y avait eu jusque-là 9 « tentatives » (soit des dizaines, ou des centaines, d’avortements), se soldant par deux grossesses, dont une qui avait abouti, mais c’était un bébé non compatible…

  • Comment le croyant invoque son Dieu

    Dans une interview à Radio Vatican, le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, a détaillé le lancement à Paris du « Pravis des gentils », les 24 et 25 mars prochains, dont les manifestations ont déjà été annoncées.

    Il ne me semble pas avoir lu ceci auparavant :

    « Dans la cathédrale Notre-Dame, a ajouté le cardinal, la communauté de Taizé préparera une veillée de prière “pour montrer aux non-croyants comment le croyant invoque son Dieu”. »

    Ah bon. Du coup je me demande si je suis croyant…

  • Saint Jean de Matha

    Jean de Matha, instituteur de l’Ordre de la très sainte Trinité pour la Rédemption des captifs, naquit à Faucon en Provence, de parents distingués par leur piété et leur noblesse : il se rendit à Aix, puis à Paris, pour ses études. Après y avoir achevé le cours de théologie, il obtint le bonnet de docteur. Sa science et ses vertus déterminèrent l’Évêque de Paris à lui conférer, malgré son humble résistance, l’ordre sacré de la prêtrise, afin que, durant son séjour dans cette ville, l’exemple de sa sagesse et de sa conduite éclairât la jeunesse studieuse. Comme il offrait pour la première fois à Dieu le saint Sacrifice, dans la chapelle de l’Évêque, qui y assistait avec d’autres personnes, il fut réjoui par une faveur céleste : un Ange lu apparut vêtu d’une robe d’une éclatante blancheur, portant attachée sur sa poitrine une croix rouge et bleue, et tenant les bras croisés et les mains posées sur deux captifs, l’un chrétien et l’autre maure, placés à ses côtés. Ravi en extase par cette vision, l’homme de Dieu comprit aussitôt qu’il était destiné à racheter les captifs du pouvoir des infidèles.

    Pour procéder avec plus de maturité dans une chose de cette importance, il se retira dans la solitude, et là, il advint, par la volonté divine, qu’il rencontra Félix de Valois qui habitait déjà le même désert depuis nombre d’années. Pendant l’espace de trois ans, il vécut dans sa société en s’exerçant à la prière, à la contemplation et à la pratique de toutes les vertus. Or il arriva, tandis qu’ils s’entretenaient des choses divines au bord d’une fontaine, qu’un cerf s’approcha d’eux, portant entre ses cornes une croix de couleur rouge et bleue. Comme Félix s’étonnait de la nouveauté de ce spectacle, Jean lui raconta la vision qu’il avait eue à sa première Messe. Après ce miracle, ils s’appliquèrent avec plus de ferveur encore à l’oraison ; puis, en ayant reçu trois fois l’avertissement en songe, ils résolurent de partir pour Rome, afin d’obtenir du souverain Pontife l’institution d’un nouvel Ordre pour le rachat des captifs. Pendant ce temps, Innocent III avait été élu, il les reçut avec bonté, et comme il délibérait sur leur projet, un Ange vêtu de blanc, ayant une croix de deux couleurs, lui apparut sous l’aspect d’un homme qui rachète des captifs : c’était en la seconde fête de sainte Agnès, durant la Messe solennelle, dans l’église de Latran, au moment de l’élévation de la sainte Hostie. Le Pontife approuva donc leur institut, ordonna qu’on l’appelât l’Ordre de la très sainte Trinité de la Rédemption des captifs, et voulut que ceux qui y feraient profession portassent un habit blanc, avec une croix rouge et bleue.

    L’ordre ainsi institué, les saints fondateurs revinrent en France, et ayant bâti leur premier monastère à Cerfroid, dans le diocèse de Meaux, Félix demeura pour le gouverner, tandis que Jean repartit avec quelques-uns de leurs compagnons pour Rome, où Innocent III leur donna la maison, l’église et l’hospice de Saint-Thomas de Formis, sur le mont Cœlius, avec plusieurs revenus et propriétés. Il leur remit des lettres pour l’émir qui régnait au Maroc, et l’œuvre de la rédemption commença ainsi sous d’heureux auspices. Alors Jean se dirigea vers l’Espagne, opprimée en grande partie sous le joug des Sarrazins et il excita les cœurs des rois, des princes, et des autres fidèles à la compassion envers les captifs et les pauvres. Il édifia des monastères, érigea des hospices, et racheta beaucoup de captifs, au grand profit de leurs âmes. Enfin, de retour à Rome et s’y dévouant aux œuvres saintes, usé par des labeurs assidus et affaibli par la maladie, brûlant du plus ardent amour pour Dieu et le prochain, il fut réduit à l’extrémité. Ayant fait assembler tes frères, il les exhorta de la manière la plus persuasive à continuer cette œuvre de la rédemption, que le Ciel même avait indiquée ; puis il s’endormit dans le Seigneur, le seize des calendes de janvier, l’an du salut mil deux cent treize ; son corps fut enseveli dans l’église même de Saint-Thomas de Formis avec l’honneur dû à ses mérites.

    (bréviaire)

  • Sud-Soudan

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    Comme prévu, puisqu’il n’y a eu aucune contestation, les résultats officiels du référendum ont été annoncés aujourd’hui. Ce sont ceux que l’on connaissait déjà : 98,83% pour l’indépendance. Laquelle doit être effective le 9 juillet, selon les termes de l’accord de 2005, jusqu’ici respecté à la lettre.

  • La Halde s’ennuie (avant de mourir)

    Alors elle a décidé de lancer des débats sur le voile dans les secteurs d’activité qui ne sont pas à proprement parler l’espace public. Etant entendu qu’il « n'est pas question de s'enfermer dans la question pour ou contre le voile »…

    Donc on devrait pouvoir être ni pour ni contre…

    Le premier débat a été lancé avec des entreprises. Il sera suivi pendant environ un mois par d'autres avec les établissements de santé, les maisons de retraite et les crèches, des lieux où les publics "sont confrontés à la question du fait religieux".

    "Il faut prendre de façon apaisée le traitement de la question tout en rappelant le cadre de la non-discrimination", a conseillé le Halde. Car il s'agit toujours de dire "s'il y a ou non discrimination"…

    Discrimination de qui ? De ceux qui doivent subir l’islamisation ?

    Euh… non, ça ne doit pas être ça…

  • « La révolution de la liberté dans les pays arabo-musulmans » : mais c’est un déni de réalité, un énorme mensonge !

    Communiqué de Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité

    La véritable révolution dans les pays arabo-musulmans, ce ne pourra être que celle de la liberté religieuse, celle d’être ou de n’être pas musulman, celle de la liberté de jugement, de critique et de débat, celle de proposer des lois fondées sur la seule morale naturelle de protection de la vie innocente, de la dignité humaine et de l’égalité de l’homme et de la femme, de respect de la propriété légitimement acquise.

    Pour l’heure, on nous ment sur les soi-disant révolutions de la démocratie et de la tolérance. Que des régimes dictatoriaux et corrompus s’effondrent c’est bien, mais ce serait mieux si enfin l’on proclamait l’application, en parfaite réciprocité, du verset coranique « pas de contrainte en religion » depuis treize siècles invoqué exclusivement à sens unique.

    La véritable révolution de la liberté ne serait-elle pas d’abord celle de l’ « aggiornamento » d’un islam qui en finirait avec la charia, le jihad et la dhimmitude ?

    Il semble, hélas, que l’on ne peut guère compter sur les Frères Musulmans pour cela.

  • Andrée Chedid

    Andrée Chedid est morte à l’âge de 90 ans. A vrai dire je ne connais pas son œuvre, mais j’avais été impressionné par le beau film de Youssef Chahine réalisé d’après son livre Le sixième jour, où Dalida se montrait une étonnante tragédienne.

  • Quitter la Cour européenne des droits de l’homme ?

    Le groupe de réflexion britannique Policy Exchange, dans un rapport dont l’auteur est l’ancien conseiller du gouvernement Michael Pinto-Duscinsky, demande que le Royaume-Uni quitte la Cour européenne des droits de l’homme. Le rapport souligne que les juges de Strasbourg n’ont aucune légitimité démocratique, qu’ils sont faiblement qualifiés par rapport aux juges britanniques, et que le Royaume-Uni est asservi à cette inexplicable bureaucratie supranationale. Or il y a des preuves juridiques que l’adhésion du Royaume-Uni à l’Union européenne et au Conseil de l’Europe ne requiert pas l’adhésion à tous les jugements de la Cour.

    La Cour, écrit Lord Hoffman dans l’avant-propos, « s’est arrogée un pouvoir extraordinaire dans la gestion des systèmes juridiques des Etats membres ». Et, « ces dernières années, les droits de l’homme, comme la santé et la sécurité, sont devenus synonymes de décisions insensées prises par les tribunaux et les administrations ».

    Le directeur de Policy Exchange, Neil O’Brien, a expliqué à la BBC : « Bien que ce ne soit pas une chose facile ou simple de couper les liens avec la Cour, c’est possible, et nous pensons que, pour toute une série de raisons, nous devons maintenant le faire, parce que cette Cour banalise de plus en plus et étend à l’excès la notion de droits de l'homme dans des domaines où elle n'a vraiment pas sa place. »

  • Le gouvernement américain et l’Egypte : virage à 180 degrés

    Alors que le gouvernement américain, et Barack Obama en personne, appelaient la semaine dernière Hosni Moubarak à démissionner, Hillary Clinton a expliqué hier que les Etats-Unis veulent porter leur regard « au-delà de l’horizon » : « Nous voulons voir débuter un processus qui conduira à une transition ordonnée avec ses étapes et ses mesures concrètes qui mènent à des élections libres et équitables », a-t-elle dit. Et cela sous la conduite de Hosni Moubarak, comme le souligne explicitement Frank Wisner, le représentant spécial des Etats-Unis en Egypte : « Il est tout à fait crucial que le président Moubarak reste au pouvoir dans la période qui vient, alors que nous élaborons le chemin de l'avenir. Le président doit rester à son poste pour diriger ces changements. Par conséquent, je crois qu’il est crucial que le président Moubarak reste à la direction de son pays ; c’est l’occasion pour lui d’inscrire son propre héritage, il a donné 60 ans de sa vie au service de son pays... »

    Sic.

    Ainsi donc voici que Moubarak n’est pas du tout un dictateur corrompu comme Ben Ali, mais l’homme de la situation pour conduire le changement…

    Pourquoi ? Parce que l’Egypte n’est pas au même endroit que la Tunisie. Et que le gouvernement israélien, paniqué par la perspective d’un gouvernement égyptien des Frères musulmans dans le seul pays qui a conclu un traité de paix avec lui, a vigoureusement tiré la sonnette d’alarme à Washington…

  • Catholiques athées

    Selon un sondage Harris Interactive publié hier par le Parisien/Aujourd'hui en France, 36% des Français croient en Dieu, 34% sont athées, 22% ne savent pas s’ils croient en Dieu mais se posent la question, 8% ne savent pas mais ne se posent pas la question.

    Le résultat le plus remarquable de ce sondage est que "34% des sondés qui se disent catholiques avouent ne pas croire en Dieu".