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  • Assez d’hypocrisie

    La polémique sur les vacances des ministres est de plus en plus grotesque, et atteint un sommet de ridicule avec les mesures décidées par Sarkozy : les ministres "privilégier la France" pour leurs vacances et soumettre leurs éventuelles invitations de l'étranger à l'autorisation du chef du gouvernement et de l'Elysée…

    Pour François Fillon, il a fallu attendre que Le Canard enchaîné « révèle » qu’il avait passé ses vacances en Egypte. Si les journalistes lisaient mieux les dépêches de l’AFP, ils auraient remarqué dès le 1er janvier que non seulement Fillon était chez Moubarak, mais qu’il avait présenté ses condoléances au président égyptien pour la tuerie d’Alexandrie.

    Fillon était en Egypte aux frais de Moubarak, comme Mitterrand fut souvent en Egypte aux frais de Moubarak. Et, franchement, c’est mieux que ce soit Moubarak qui paye, et non le contribuable français, comme cela avait été le cas avec les vacances de Nicolas et Carla en Egypte, qui avaient mobilisé trois avions français – sans que ça empêche Moubarak d’y ajouter éventuellement sa touche personnelle.

    La plupart des personnalités politiques de droite ou de gauche ont ainsi bénéficié de « l’accueil » de gouvernements divers et variés (en Afrique noire, notamment), sans que personne trouve à y redire jusqu’à maintenant (d’où la surprise et l’incompréhension de Michèle Alliot-Marie, qui faisait seulement comme tout le monde). Quel monde de tartuffes…

    Et la Commission européenne s’y met aussi. Le "code de conduite" des commissaires européens va être révisé, et stipulera que les commissaires "ne doivent pas accepter d'invitation à l'exception de celles en accord avec les usages diplomatiques et de courtoisie". Sic. Ils devront refuser les invitations non courtoises.

  • Istanbul pourrait devenir le premier port français

    Lu sur Novopress

    En raison des grèves à répétition des dockers de Marseille, les importateurs français se rabattent sur Barcelone ou Gènes. Mais dans ces ports la solidarité avec les dockers cégétistes perturberait fortement ces trafics pour l’Hexagone.

    « Voici donc ce que les importateurs français, dont je fais partie, sont en train d’organiser : déchargement des conteneurs français sur le port d’Istanbul en Turquie et acheminement jusqu’en France par la route. Ainsi, grâce aux tarifs très compétitifs des sociétés de transport turques, l’opération peut s’avérer sans surcoûts pour l’importateur en comparaison d’un import sur Marseille. La Turquie est donc en passe de devenir la porte d’entrée de nos conteneurs ! », déplore Frédéric H, qui pose cette question en forme de conclusion : « Istanbul : bientôt premier port français, grâce aux revendications de la CGT ? »

  • Racines juives

    Nicolas Sarkozy au dîner du CRIF :

    « Si la France a des racines chrétiennes, elle a aussi des racines juives. »

    A égalité ?

  • Ubu laïque

    A Ambérieu, dans l’Ain, la formation d’assistante maternelle ne peut plus se dérouler au lycée, parce qu’une candidate est voilée. Le Greta (qui dépend de l’Education nationale, et qui est financé par le conseil général et le conseil régional) a donc cherché un autre lieu, et il a trouvé une salle du… presbytère.

    « Nous lui avons dit que la formation se faisait dans un établissement scolaire, où le voile est interdit. Comme la personne a refusé d'enlever son voile, nous avons cherché un autre local », a confirmé à l'AFP le président du Greta d'Ambérieu et Bourg-en-Bresse. « Et nous avons trouvé une salle à louer au presbytère d'Ambérieu. »

    C’est une solution « amusante », commente le journal local.

    Personne ne s’inquiète du fait qu’on forme (et le curé ne s’inquiète pas que ce soit dans son presbytère) des femmes voilées comme assistantes maternelles, alors qu’on l’a déjà vu des cas de telles femmes qui ne veulent garder que des enfants musulmans, ou qui profitent de leur métier pour faire du prosélytisme musulman auprès des enfants.

  • L’aumônerie catholique des hôpitaux

    Dans un article intitulé « Coup de colère de l’aumônerie catholique des hôpitaux », La Croix informe que « l’aumônerie catholique ne participera pas demain à la rencontre des aumôniers de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris » à cause des « menaces sur les locaux de l’aumônerie catholique, et les postes prévus pour elle ».

    On remarque particulièrement ce paragraphe :

    « Outre cet aspect financier, les évêques d’Île-de-France dans les diocèses desquels se trouvent des hôpitaux de l’AP-HP s’inquiètent de la tendance à vouloir transformer les oratoires en lieux multireligieux, comme à Ambroise-Paré (Boulogne-Billancourt) ou Antoine-Béclère (Clamart). “Comme le prévoit la circulaire du 20 décembre 2006, nous voulons défendre qu’un lieu dédié au culte catholique le demeure”, explique Mgr de Dinechin, qui reconnaît que cette position traduit “un changement de discours”. »

    Tiens donc. Un changement de discours. On découvre qu’il est temps de mettre un coup d’arrêt aux conséquences du « vivre ensemble » qui consiste à laisser transformer peu à peu les chapelles d’hôpital en mosquées et les salles d’aumônerie en salles de prière pour l’imam…

    Et l’on déclare qu’il faut appliquer la circulaire de la République laïque, qui défendait les prérogatives de l’Eglise et que l’aumônerie catholique ne respectait donc plus.

    Cela dit, si la circulaire indique que « les cultes sont célébrés au sein des établissements soit dans une chapelle, lorsqu’il s’en trouve une dans l’enceinte de l’établissement, et pour les seuls cultes qui peuvent s’y pratiquer, soit dans une salle de prière rendue disponible à cet effet », elle ajoute qu’il est « possible de prévoir une salle polyvalente, partagée entre différentes aumôneries, dès lors qu’il y a accord entre les aumôniers de différents cultes ». Et c’est ce que faisait l’aumônerie catholique avant qu’elle « change de discours ».

    Si vous cherchez le texte de cette circulaire sur internet, vous la trouverez sur le site de… l’aumônerie musulmane. A ma connaissance elle n’est publiée sur aucun site catholique…

  • Saint Pierre Canisius

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, hier, sur saint Pierre Canisius

    Saint Pierre Canisius passa une bonne partie de sa vie au contact des personnes les plus importantes socialement de son époque et exerça une influence particulière par ses écrits. Il fut l'éditeur des œuvres complètes de saint Cyrille d'Alexandrie et de saint Léon le Grand, des Lettres de saint Jérôme et des Oraisons de saint Nicolas de Flue. Il publia des livres de dévotion en plusieurs langues, les biographies de plusieurs saints suisses et beaucoup de textes d'homilétique. Mais ses écrits les plus répandus furent les trois Catéchismes composés entre 1555 et 1558. Le premier Catéchisme était destiné aux étudiants en mesure de comprendre des notions élémentaires de théologie ; le deuxième aux jeunes du peuple pour une première instruction religieuse ; le troisième aux jeunes ayant une formation scolaire de niveau secondaire et supérieur. La doctrine catholique était exposée sous forme de questions et réponses, brièvement, dans des termes bibliques, avec une grande clarté et sans accents polémiques. Rien que de son vivant, on dénombrait déjà 200 éditions de ce Catéchisme! Et des centaines d'éditions se sont succédé jusqu'au XXe siècle. Ainsi en Allemagne, les personnes de la génération de mon père appelaient encore le Catéchisme simplement le Canisius : il est réellement le catéchiste de l’Allemagne, il a formé la foi des personnes pendant des siècles.

    [Le « grand catéchisme » de saint Pierre Canisius est de fait une œuvre tout à fait remarquable. Par ses très profondes définitions, et par son étonnante connaissance des pères de l’Eglise. On le trouve en version française ici.]

  • Daoudal Hebdo N° 114

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    Daoudal Hebdo N° 114

    Dans ce numéro

     Pages 2 & 3
    Combattre l’islamisation des écoles par le laïcisme…

     Page 4
    Les socialo-laïcistes de Pornic s’énervent (en vain)

     Page 5
    Pakistan : les islamistes ont gagné
    Le bouddhisme aussi…

     Pages 6 & 7
    Le Sud-Soudan à la recherche de son identité
    Salva Kiir : un président catholique
    Joséphine Bakhita

     Page 8
    Benoît XVI et le catéchisme
    Dimanche prochain…

    Daoudal Hebdo, BP 16023, 56160 Guémené-sur-Scorff

    abonnement un an 180 € (papier), 100 € (par courriel)
    Abonnement 6 mois noir et blanc : 70 €

    Spécimen gratuit sur simple demande

  • Sainte Scholastique

    La fête de cette colombe de virginale pureté se trouve déjà dans l’Antiphonaire de la basilique vaticane du XIIe siècle, et doit certainement sa popularité à saint Grégoire le Grand, qui, dans le deuxième Livre des Dialogues, décrit les derniers instants de la sainte avec une candeur charmante. Au ixe siècle, du temps de Léon IV, tandis qu’à Subiaco les héritiers monastiques de la tradition bénédictine dédiaient à sainte Scholastique, sœur du patriarche saint Benoît, leur principal monastère, les Romains ne voulurent pas leur être inférieurs dans la dévotion envers leur sainte concitoyenne, et près de la diaconie de Saint-Vite sur l’Esquilin ils lui érigèrent un temple qui devint par la suite la propriété de l’abbaye de Saint-Érasme sur le Coelius.

    La messe est celle du Commun des vierges, Dilexisti, sauf la première collecte qui mentionne la colombe, forme sous laquelle saint Benoît vit, de sa tour sur le mont Cassin, l’âme innocente de sa sœur prendre son vol vers le ciel.

    (…) Saint Grégoire le Grand, nous racontant le dernier colloque de sainte Scholastique avec son frère, dit qu’à cette occasion elle fut plus puissante que lui sur le cœur de Dieu, car, tandis que saint Benoît tenait pour la discipline et la justice, elle, au contraire, s’inspirait plus haut encore : de l’amour ; plus potuit, quia plus amavit. Retenons cette belle phrase de saint Grégoire, et utilisons-la dans notre vie spirituelle.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • L’hymne national du Sud-Soudan

    (Trouvé ici)

    Ô Dieu,
    Ô Dieu,
    Ô Dieu,
    Ô Dieu,
    Ô Dieu,
    Nous te louons et nous te glorifions pour avoir béni Kouch*, la terre des grands guerriers, et l'origine des civilisations.

    Ô Kouch, ô Kouch, lève-toi et brille, lève ton drapeau avec l’étoile qui nous guide,
    Et chante joyeusement un chant de liberté, pour que la paix, la liberté et la justice règnent toujours davantage.

    Aussi, Seigneur, bénis le Sud-Soudan,
    Aussi, Seigneur, bénis le Sud-Soudan.

    Ô guerriers noirs !, ô noirs, ô noirs guerriers, tenez-vous debout en silence et respect, pour saluer les millions de martyrs,
    Dont le sang a cimenté les fondations de la Nation.
    Nous jurons, nous jurons de protéger notre Nation.

    Ô Eden,
    Ô Eden,
    Pays du lait et du miel et d’un peuple qui travaille dur,
    Maintiens-nous unis dans la paix et l’harmonie.
    Le Nil, les vallées, les forêts et les montagnes
    Seront nos sources de joie et de fierté.

    Aussi,  Seigneur, bénis le Sud-Soudan !
    Aussi,  Seigneur, bénis le Sud-Soudan !
    Aussi,  Seigneur, bénis le Sud-Soudan !
    Aussi,  Seigneur, bénis le Sud-Soudan !

    * Le royaume de Kouch (ou Kush) fut un royaume nubien entre 850 et 660 avant Jésus-Christ. En 715 il prit le contrôle de l’Egypte : ce fut la 25e dynastie, nubienne.