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  • La culture de mort totalitaire : Philippe Isnard révoqué !

    Je reçois à l’instant ce communiqué :

    Philippe Isnard se rend actuellement à une conférence à Aix-en-Provence, il m’a donc chargé d’annoncer qu’il a reçu la révocation officielle du Ministère de l’Education Nationale, la pire envisageable. En effet il est révoqué sans aucune indemnité d’aucune sorte et n’a plus droit à rien. Il est clair que sa révocation est si brutale qu’elle a pour objet de servir d’exemple a tous les enseignants qui auraient l’audace de discuter encore de l’avortement. C’est désormais un dogme d’Etat.

    Ce matin il a été reçu comme un paria au lycée des Iscles où il se rendait.

    Demain il fera un communiqué.

    Anne-Marie Chaix

    Secrétaire générale de ProVie France

  • SOS Tout-petits à Saint-Vincent-de-Paul

    SOS Tout-Petits appelle à manifester, samedi 2 avril à 10 h 30, devant l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, 82, avenue Denfert-Rochereau, où se pratiquent actuellement quelque 2.500 avortements par an.

    Jeanne Smits souligne le « terrible paradoxe » de l’utilisation comme avortoir de cet hôpital qui fut l’hospice des Enfants assistés, créé par saint Vincent de Paul.

    (Par ailleurs je m'associe au deuil du docteur Xavier Dor, qui vient de perdre sa femme. J'ai peu connu Françoise Dor, mais je sais le rôle qu'elle avait aux côtés de son mari. Ses obsèques seront célébrées lundi à Saint-François-Xavier.)

  • Dhimmi d’honneur de première classe hors cadre

    Le 5 avril, jour du fameux débat, le « social-démocrate » Maurice Goldring fera une « Déclaration de paix aux musulmans qui vivent en France » à la mosquée el Fath, rue Polonceau, dans le 18ème arrondissement.

    Aujourd’hui, sur son blog, il se plaint (après la réunion de sa section du PS) que ça ne fasse pas l’événement :

    « Un petit groupe d'habitants de la rue Polonceau va lire le 5 avril, à la mosquée de la rue qu'ils habitent, une déclaration de paix aux musulmans qui vivent et travaillent en France. C'est un événement? Non, la programmation des appareils estime que ce n'est pas un événement. Qu'on ne se déplace pas pour ça. »

    Et il ajoute :

    « Comme habitant du quartier, j'ai envie de rendre spectaculaire une voiture qui ne brûle pas, un consommateur de drogue qui s'est engagé dans un parcours de soins, un encapuchonné qui court après une dame pour lui rendre le sac qu'elle a oublié sur son banc, un musulman qui prie dans la rue, devant ma porte, pour que la France reste un pays laïque. »

    Sic.

    On rappellera seulement que "al fath", le nom de la mosquée où se… rend Maurice Goldring, veut dire à la fois "la conquête" et "la victoire". La victoire de l’islam sur les infidèles par le jihad, s’il faut vraiment préciser.

  • Quelque chose m’échappe…

    Un collectif "Provocs Hellfest ça suffit" se mobilise contre les provocations, notamment  christianophobes, du festival Hellfest, et fait signer une pétition. Le site détaille les horreurs blasphématoires et sataniques des chansons de certains groupes. Nos amis d’e-deo titrent : « Les groupes haineux Mahyem, Belphegor, Triptykon n’ont rien à faire au Hellfest ! »

    Mais le Hellfest, c’est le festival de l’enfer. Quoi de plus logique que ces groupes y participent ? Souhaite-t-on un festival de l’enfer qui chante le paradis ?

    C’est un festival du nom de Hellfest qui ne devrait pas exister. Il me semble.

  • Un petit reste (ou zeste) de chrétienté

    Aujourd’hui c’était la fête de la mi-carême à l’école de mon petit-fils. Une école catholique. La seule du village. L’école laïque a fermé depuis longtemps, faute de clients. Il y avait là beaucoup de princesses, des vahinés, un policeman, le capitaine Crochet et Zorro, comme il se doit. Mon petit-fils était en lion (le roi du dessin animé Robin des bois). Toute cette troupe a fait le tour du village, braillant à tue-tête, récoltant ici ou là des paquets de bonbons, on a fait des photos devant l’église (l’une des plus belles de Bretagne) avant de se retrouver pour un goûter à la mairie. Le maire, catholique (et… un ami, disons…) vient d’être élu conseiller général (à la surprise elle aussi générale). Hélas il n’était pas là : c’est le jour de l’élection des présidents. Mais pendant que le maire faisait son devoir républicain, la mairie était investie par la mi-carême…

  • Saint Alphonse de Liguori

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, hier, sur Saint Alphonse de Liguori.

    Estimé pour sa bonté et pour son zèle pastoral, en 1762 Alphonse fut nommé évêque de Sant'Agata dei Goti, un ministère qu'il quitta en 1775 avec l'autorisation du Pape Pie VI, à la suite des maladies dont il était atteint. Ce même Pape, en 1787, en apprenant la nouvelle de sa mort, qui eut lieu après de grandes souffrances, s'exclama : « C'était un saint ! ». Et il ne se trompait pas : Alphonse fut canonisé en 1839, et en 1871 il fut déclaré Docteur de l'Eglise. Ce titre lui convient pour de nombreuses raisons. Tout d'abord parce qu'il a proposé un riche enseignement de théologie morale, qui exprime de manière adaptée la doctrine catholique, au point qu'il fut proclamé par le Pape Pie XII « Patron de tous les confesseurs et moralistes ». A son époque, s'était diffusée une interprétation très rigoriste de la vie morale également en raison de la mentalité janséniste qui, au lieu d'alimenter la confiance et l'espérance dans la miséricorde de Dieu, fomentait la peur et présentait un visage de Dieu revêche et sévère, bien éloigné de celui que nous a révélé Jésus. Saint Alphonse, en particulier dans son œuvre principale intitulée Théologie morale, propose une synthèse équilibrée et convaincante entre les exigences de la loi de Dieu, gravée dans nos cœurs, pleinement révélée par le Christ et interprétée de manière faisant autorité par l'Eglise, et les dynamismes de la conscience et de la liberté de l'homme, qui précisément dans l'adhésion à la vérité et au bien permettent la maturation et la réalisation de la personne.

    Alphonse recommandait aux pasteurs d'âme et aux confesseurs d'être fidèles à la doctrine morale catholique, en assumant, dans le même temps, une attitude charitable, compréhensive, douce, pour que les pénitents puissent se sentir accompagnés, soutenus, encouragés dans leur chemin de foi et de vie chrétienne. Saint Alphonse ne se lassait jamais de répéter que les prêtres sont un signe visible de la miséricorde infinie de Dieu, qui pardonne et illumine l'esprit et le cœur du pécheur afin qu'il se convertisse et change de vie. A notre époque, où l'on voit de clairs signes d'égarement de la conscience morale et - il faut le reconnaître - d'un certain manque d'estime envers le sacrement de la confession, l'enseignement de saint Alphonse est encore de grande actualité.

  • Daoudal Hebdo N° 121

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    Daoudal Hebdo N° 121

    Dans ce numéro

     Page 2
    ProVie France : l’association de Philippe Isnard

     Page 3
    Il n’y aura plus de miracles à Lourdes !

     Page 4
    Quelques petites choses sur la Libye

     Page 5
    Libye : Al Qaïda dit merci à la France

     Page 6
    Les admirables chrétiens du Pakistan
    Le Pakistan profil bas à l’ONU

     Page 7
    La Bible en malais séquestrée en Malaisie

     Page 8
    La rose d’or
    Dimanche prochain…

    Daoudal Hebdo, BP 16023, 56160 Guémené-sur-Scorff

    abonnement un an 180 € (papier), 100 € (par courriel)
    Abonnement 6 mois noir et blanc : 70 €

    Spécimen gratuit sur simple demande

  • Jeudi de la troisième semaine de Carême

    Ce jour marque le milieu de la sainte Quarantaine, et c’est pour cela qu’il est appelé le Jeudi de la mi-Carême. Nous accomplissons en effet aujourd’hui le vingtième jeune sur quarante que nous impose l’Église en ce saint temps. Chez les Grecs, c’est la journée d’hier qui est comptée comme Mésonestime à proprement parler, ou milieu des jeûnes ; au reste, ils donnent ce nom, ainsi que nous l’avons vu, à la semaine tout entière, qui est, dans leur liturgie, la quatrième des sept dont est formé leur Carême. Mais le Mercredi de cette semaine est, chez eux, l’objet d’une fête solennelle, un jour de réjouissance, où l’on ranime son courage pour achever la carrière.

    Les nations catholiques de l’Occident, sans considérer le jour où nous sommes parvenus comme une fête, ont toujours eu la coutume de le passer dans une certaine allégresse. La sainte Église Romaine s’est unie à cette pratique ; mais afin de ne pas donner prétexte à une dissipation qui pourrait nuire à l’esprit du jeûne, elle a remis l’expression plus marquée de cette joie innocente au Dimanche suivant, comme nous le verrons ci-après. Toutefois il n’est pas contre l’esprit du Christianisme de fêter aujourd’hui le jour central du Carême, en réunissant, à la manière de nos pères, de plus nombreux convives, et en servant la table avec plus de recherche et d’abondance, pourvu toutefois que l’abstinence et le jeûne soient respectés. Mais, hélas ! Avec le relâchement qui règne aujourd’hui dans notre malheureux pays, combien de gens, qui se disent catholiques, n’ont guère fait autre chose depuis vingt jours que de violer ces lois du jeûne et de l’abstinence, sur la foi de dispenses légitimes ou extorquées ! Quel sens peuvent avoir pour eux les joies naïves que goûtent aujourd’hui, en de lointaines provinces, ces familles de vieux chrétiens qui n’ont point encore laissé périr chez eux les saintes traditions ? Mais ces joies, pour les éprouver, il faut les avoir méritées par quelques privations, par un peu de gêne imposée au corps : et c’est ce que trop de catholiques de nos jours ne savent plus faire. Prions pour eux, afin que Dieu leur donne de comprendre enfin à quoi les oblige la foi qu’ils professent.

    Dom Guéranger

  • Conférence de Bernard Antony à Paris

    "Le miel et le cyanure. Islamophilie, connivence maçonnique : anciennes et nouvelles formes de la subversion dans l’Eglise"

    Jeudi 7 avril 2011 à 19h 30 précises,

    au Centre Charlier, 70 Boulevard Saint-Germain 75005 PARIS

    (métro Maubert-Mutualité, autobus 24, 47, 63, 86, 87, RER B et C Saint-Michel)

    Téléphone : 01 40 51 74 07

    La conférence sera suivie d’un buffet

    Participation aux frais : 8 €

    Étudiants, chômeurs : 4 €

  • Un diplôme de laïcité...

    Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur, déclare sur France Info : « Je pense qu'il nous manque peut-être en France aujourd'hui une formation à la laïcité, un diplôme sur la laïcité et les principes républicains. » Ce qui pourrait concerner « toutes les personnes qui sont en charge des cultes », les directeurs de ressources humaines ou les agents du service public.

    Si l’on suit le raisonnement jusqu’au bout, cela veut dire que les prêtres devraient obtenir un diplôme de laïcité pour exercer le culte catholique.

    Le pire est que nos évêques y sont d’avance tout disposés, comme en témoigne le dernier texte de la CRCF où « les cultes » rendent hommage à la laïcité comme à une religion supérieure qui leur est commune.