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L’évêque et les clandestins

Le nouvel évêque de Beauvais, Noyon et Senlis, Mgr Jacques Benoit-Gonnin, célébrait des confirmations samedi 5 juin en l’église Saint-Jean-Marie-Vianney de Beauvais. Alors que la cérémonie touche à sa fin, une trentaine de membres du collectif Solidarité Migrants et de demandeurs d’asile s’invitent. Ils expriment leur intention d’occuper l’église. L'évêque déclare :

"Je ne laisserai pas occuper une église, car elle n’est pas faite pour cela. C’est un édifice affecté au culte, qui accueille les assemblées de prière, des conférences religieuses ou des concerts de musique sacrée. La situation douloureuse de ces personnes ne justifie pas qu’on vienne dans un lieu et qu’on l’occupe sans prévenir. On est pris en otages. [Mais] l’Eglise ne reste pas indifférente à la situation des personnes qui se retrouvent à la rue, migrantes ou pas". "D’un côté, il est de notre responsabilité de défendre la dignité des personnes. Toute personne est une créature de Dieu et elle doit être respectée dans ses droits fondamentaux. De l’autre, l’Eglise ne peut contester les décisions de l’Etat qui régit les flux migratoires, la politique d’accueil des migrants… Le préfet est au courant de cette situation et il agit en fonction de la réglementation".

Et il ajoute :

"Il n’est pas admissible que des personnes soient obligées de fuir leur pays à cause de la guerre, de la misère ou de la corruption."

Autrement dit : toute personne doit pouvoir vivre chez soi.

(Perepiscopus)

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