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  • L’évêque muet de l’Académie française

    De Rémi Fontaine, dans Présent, à propos de Mgr Dagens, absent de la cérémonie d'accueil de Simone Veil à l'Académie française :

    Or c'est le même évêque académicien qui s'est justement penché, à la dernière assemblée des évêques à Lourdes (novembre 2009), sur le thème « indifférence religieuse et visibilité », auteur même d'un rapport qui porte son nom. Il déclarait notamment : «Je me demande parfois si nous ne sommes pas muets. Comme si nous étions incapables d'exprimer que nous croyons à un Dieu de miséricorde plus fort que tout le mal dans le monde.» Ou encore : «L'Eglise n'est pas faite pour se montrer, mais pour montrer le Christ», oubliant peut-être un peu vite que, surnaturellement, « c'est tout un » (...) C'est bien pour tout cela que, si l'on approuve son abstention physique, on ne comprend décidément pas l'abstention verbale de celui qui disait encore : «Nous n'osons pas saisir les occasions de rendre compte de la foi en Dieu qui nous fait vivre» (La Croix du 2 novembre 2009).

  • « Le Père et moi sommes un »

    L'évangile de ce jour est celui de l'affrontement qui scelle le sort de Jésus. C'est le jour de la fête de la Dédicace du Temple. Et, dans le Temple, les autorités juives lui demandent, s'il est le messie, de le dire clairement. Et il répond clairement : « Je vous l'ai dit, mais vous ne me croyez pas. » Il ajoute que les œuvres qu'il fait, au nom de son Père, témoignent pour lui. Et il conclut : « Le Père et moi sommes un. » Alors les juifs veulent le lapider, explicitement, pour « blasphème », puisqu'il se « prétend Dieu ». Or il insiste : « Le Père est en moi, et je suis dans le Père ». Ce jour-là, alors qu'il va être arrêté, il « sort de leurs mains ». Parce que ce n'est pas encore son heure, et que c'est lui qui en décide. Mais l'heure approche.

  • Jeannette Bougrab à la Halde

    CPS.RYT47.230310170750.photo00.photo.default-341x512.jpgNicolas Sarkozy a nommé Jeannette Bougrab, conseiller d'Etat, membre de l'UMP, à la tête de la Halde.

    La jurisprudence Lauvergeon est respectée : Jeannette Bougrab n'est pas un « mâle blanc ». Toutefois, elle est fille de harkis. Ça compte quand même ?

    Assurément, elle est plus jolie à regarder que Louis Schweitzer. Mais à part ça, on ne peut pas s'attendre à ce qu'elle améliore une institution qui est intrinsèquement perverse.

    Et elle est la femme de l'emploi : elle a commencé sa carrière politique comme secrétaire nationale de l'UMP, du temps de Juppé, et avait pondu un rapport sur « les discriminations dans l'accès au marché de l'emploi ». Dans une interview à Têtu, en mai 2006, elle s'est déclarée favorable au mariage homosexuel et à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels. En 2007 elle fut candidate de la diversité aux législatives à Barbès-Clignacourt-Montmarte. Evidemment battue dans ce bastion de gauche, elle se dit déçue qu'on ait voulu la cantonner à un rôle « d'animateur de réunions communautaires » pour Nicolas Sarkozy, et annonça qu'elle s'éloignait de la politique partisane pour se consacrer à l'écriture...

    En janvier dernier, elle était déjà devenue présidente du conseil d'administration de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE), par décret présidentiel.

  • Islam incendiaire

    Un chrétien pakistanais a été brûlé vif à 80% par des chefs musulmans en face d'un poste de police, et sa femme violée par des policiers, le tout devant les yeux de leurs enfants.

    Le couple était coupable d'avoir refusé de se convertir à l'islam, malgré les demandes et les menaces de leur employeur.

  • Islam pédophile

    Plusieurs dignitaires religieux du comité constitutionnel du parlement yéménite, et le très influent cheikh Abdul-Majid al-Zindani, ont édicté dimanche une fatwa déclarant apostats les partisans de l'interdiction du mariage des filles de moins 17 ans. Et ils ont organisé une manifestation monstre de femmes voilées munies de pancartes disant "Oui aux droits islamiques de la femme".

    La loi interdisant le mariage avant 17 ans, votée en février 2009 puis abrogée, a été renvoyée devant le comité constitutionnel du parlement yéménite qui doit se prononcer le mois prochain sur sa conformité à l'islam.

    Il y eut au Yemen une loi fixant l'âge légal du mariage des femmes à 15 ans. Elle fut abrogée dans les années 90. Les autorités se sont de nouveau penchées sur la question il y a trois ans, après qu'une fillette de huit ans s'est présentée seule devant un tribunal pour demander à divorcer de son époux trentenaire (et elle a obtenu gain de cause).

    Plus d'un quart des femmes yéménites sont mariées avant 15 ans.

    Une contre-manifestation, rassemblant quelques centaines de femmes, a eu lieu aujourd'hui, avec notamment la fillette qui avait obtenu le divorce, et une pédiatre qui soulignait : "Nous ne parlons pas du mariage des adolescents mais de celui des enfants."

    Après avoir entendu les deux parties, le président du Parlement a déclaré : "Nous allons maintenir l'article fixant l'âge du mariage mais annuler les peines de prison et les amendes qui étaient prévues pour ceux qui ne la respectent pas"...


  • Profanation à Quimper

    L'église paroissiale Sainte-Claire de Penhars, à Quimper, a été l'objet d'une profanation dans la nuit de jeudi à vendredi dernier. Tous les meubles de la sacristie ont été ouverts, une partie du linge liturgique jeté à terre. Dans l'église, le tabernacle a été forcé, le ciboire renversé, et les hosties consacrées éparpillées. Les voleurs (?), qui n'ont pas emporté les vases sacrés, sont repartis avec un micro, selon Penhars Info, et un lecteur DVD, selon le Télégramme.

    Pour information, Penhars est le quartier « multiculturel » de Quimper, avec une mosquée turque et une mosquée marocaine.

  • La taxe carbone, c’est fini

    François Fillon a annoncé, lors d'une réunion de députés UMP à l'Assemblée, l'abandon de la taxe carbone.

    C'était bien la peine de nous faire tout ce cinéma...

    La raison est qu'il faut la faire au niveau européen si l'on ne veut pas plomber les entreprises françaises.

    Ce n'est pas du tout ce que disait le gouvernement quand il l'a fait voter par le Parlement, en octobre et novembre derniers...

  • De plus en plus débile

    Voilà donc la réponse de Nicolas Sarkozy à l'énorme claque qu'il a reçue : il vire Xavier Darcos, le ministre qui a été le plus sévèrement battu, et il intègre au gouvernement le plus connu des villepinistes, Georges Tron, le jour où Villepin annonce qu'il va créer son parti.

    Un bouc émissaire, et une insignifiante mesquinerie.

    Et puis il met au Budget le très chiraquien François Baroin, et il fait ministre Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général adjoint de l'UMP, qui représente les « centristes » de l'UMP, puisqu'il vient de l'UDF. (A propos, qui se souvient qu'il fut ministre de Raffarin ?)

    Et ainsi Sarkozy a « rassemblé » la majorité...

    Ce qui est rassurant est que ce n'est pas sérieux. C'est juste une petite farce pour passer le temps. La vraie politique se fait à Bruxelles...

  • Mardi de la Passion

    L'évangile de ce jour est un passage qui précède celui d'hier. La fête des Tentes approche ; et « les juifs cherchaient à le tuer ».

    « Vous, montez à la fête. Moi, je ne monte pas à cette fête, mon temps n'est pas encore accompli », dit Jésus à ses « frères ».

    Pourtant, il va y aller aussi.

    Pourquoi dit-il qu'il n'y va pas, alors qu'il a bien l'intention d'y aller, et qu'il y va ? Je me suis souvent posé la question, à propos de ce qui ressemble tout de même à un mensonge, ce qui est invraisemblable dans la bouche de celui qui est la Vérité, et j'ai trouvé la réponse dans les Evangiles traduits par sœur Jeanne d'Arc : « La "montée" aux fêtes se faisait en cortège, chaque village ou chaque clan restant groupé. On entrait à Jérusalem au son de chants ou de cantiques. » Ce n'est pas ainsi qu'il entend participer à la fête. Car il n'est pas venu pour apparaître comme le membre d'un clan. Il ira seul, pour délivrer un message qui dépasse tous les clans.

    Et il fera un autre jour son entrée publique à Jérusalem, quand son heure sera venue, quand son temps sera accompli, avec le cortège de ses disciples et de ceux qui le reconnaissent comme le Messie. C'est ainsi que l'évangile de ce jour annonce les Rameaux.

  • Dans le Christ, Dieu a suivi la loi de l’art

    Dans l'après-midi du 19 mars, Benoît XVI a assisté à un concert donné à l'occasion de sa fête. Il s'agissait d'une nouvelle version des Sept paroles du Christ en Croix de Joseph Haydn. On connaît les versions pour quatuor à cordes, pour orchestre à cordes, oratorio, et pour piano. Cette nouvelle version est pour mezzo-soprano et quatuor à cordes, et elle a été réalisée par José Peris Lacasa, organiste honoraire de la Chapelle du palais royal de Madrid.

    Après le concert, le Saint-Père a félicité les interprètes et fait l'éloge de la "beauté austère" de l'œuvre, "digne de la fête de saint Joseph" et "tout à fait adaptée au temps quadragésimal qui nous prépare à vivre le mystère central de la foi chrétienne". Dans l'œuvre de Haydn "se cache une loi universelle de l'expression artistique: savoir communiquer le beau qui est aussi le bien et la vérité, par un moyen sensible... A bien y regarder, Dieu a suivi la même loi pour se faire connaître à nous et nous faire  connaître son amour: il s'est incarné dans notre chair humaine et a réalisé le plus grand chef-d'œuvre de toute la création, l'unique médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Christ Jésus. Plus la matière est dure, plus les liens de l'expression sont étroits et plus ressort le génie de l'artiste. Ainsi, sur la dure croix, Dieu a prononcé à travers le Christ, la Parole d'amour la plus belle et la plus vraie : Jésus qui se donne pleinement et définitivement... Ce lien à l'histoire est le signe de fidélité par excellence, le signe d'un amour tellement libre qu'il n'a pas peur de se lier pour toujours, d'exprimer l'infini du fini, le tout du fragment. Cette loi qui est la loi de l'amour, est aussi la loi de l'art dans sa plus grande  expression."