Nicolas Sarkozy a nommé Jeannette Bougrab, conseiller d'Etat, membre de l'UMP, à la tête de la Halde.
La jurisprudence Lauvergeon est respectée : Jeannette Bougrab n'est pas un « mâle blanc ». Toutefois, elle est fille de harkis. Ça compte quand même ?
Assurément, elle est plus jolie à regarder que Louis Schweitzer. Mais à part ça, on ne peut pas s'attendre à ce qu'elle améliore une institution qui est intrinsèquement perverse.
Et elle est la femme de l'emploi : elle a commencé sa carrière politique comme secrétaire nationale de l'UMP, du temps de Juppé, et avait pondu un rapport sur « les discriminations dans l'accès au marché de l'emploi ». Dans une interview à Têtu, en mai 2006, elle s'est déclarée favorable au mariage homosexuel et à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels. En 2007 elle fut candidate de la diversité aux législatives à Barbès-Clignacourt-Montmarte. Evidemment battue dans ce bastion de gauche, elle se dit déçue qu'on ait voulu la cantonner à un rôle « d'animateur de réunions communautaires » pour Nicolas Sarkozy, et annonça qu'elle s'éloignait de la politique partisane pour se consacrer à l'écriture...
En janvier dernier, elle était déjà devenue présidente du conseil d'administration de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE), par décret présidentiel.
Commentaires
Quelle importance? Puisque d'après un sondage, les français veulent la suppression direct de la Halde plutôt de savoir qui sera à la tête. c'est un peu comme si ils voulait changer de cabine alors que le bateau est en train de coulé. J'espère que je ne me trompe pas. Prions.
Que les femmes se taisent dans les assemblées... Saint Paul qui avait bien raison.