L'évangile de ce jour est celui de l'affrontement qui scelle le sort de Jésus. C'est le jour de la fête de la Dédicace du Temple. Et, dans le Temple, les autorités juives lui demandent, s'il est le messie, de le dire clairement. Et il répond clairement : « Je vous l'ai dit, mais vous ne me croyez pas. » Il ajoute que les œuvres qu'il fait, au nom de son Père, témoignent pour lui. Et il conclut : « Le Père et moi sommes un. » Alors les juifs veulent le lapider, explicitement, pour « blasphème », puisqu'il se « prétend Dieu ». Or il insiste : « Le Père est en moi, et je suis dans le Père ». Ce jour-là, alors qu'il va être arrêté, il « sort de leurs mains ». Parce que ce n'est pas encore son heure, et que c'est lui qui en décide. Mais l'heure approche.
Commentaires
Ils (les juifs, au temple), l'ont persécuté et ne l'ont pas reconnu comme le Messie.Mais deux-mille ans après ces évennements, bien que Notre Seigneur nous ait montré, en s'enfuyant du temple, que désormais c'est l'Eglise qui allait commencer et la synagogue devenir obsolète, le cardinal de Paris a invité un rabbin à prêcher une conférence de Carême ! Oui, cet évangile est l'un de ceux que nous méditons pendant le Carême.Mais au lieu de convertir les israélites, comme l'a demandé le Crucifié, nous les écoutons dans le cathédrâle même et sur les antennes "chrétiennes" qui retransmettent ces propos qui n'ont rien à voir avec l'attitude chrétienne en cette période de l'année puisqu'ils sont intellectuels, faussent, dénaturent la doctrine catholique et troublent les âmes qui rentrent dans ce jeu scandaleux.