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  • La « pilule du lendemain » suspendue au Pérou

    L'archevêque de Lima, au Pérou, le cardinal Juan Luis Cipriani, salue la décision prise par le tribunal constitutionnel péruvien de suspendre la « pilule du lendemain ».  

    « Je me réjouis de la décision du tribunal constitutionnel, qui est extrêmement honnête et parle clairement des aspects qui ont motivé sa décision. Cette sentence révèle une recherche de vérité par des moyens scientifiques et légaux. L'Etat est en devoir de veiller sur la conception de l'être humain », a déclaré le cardinal Cipriani. « Il faut faire en sorte que le pays aille de l'avant. Consacrons-nous à la recherche du bien commun. Nous ne pouvons pas soutenir une méthode abortive ».

    « Que soit béni cet Etat qui, avec sa Constitution, défend la vie de l'enfant dès ses premiers instants », a-t-il ajouté.

  • Florence : le P. Santoro relevé de ses fonctions

    L'archevêque de Florence, Mgr Giuseppe Betori, a relevé de ses fonctions le prêtre d'une paroisse de la banlieue de Florence qui avait célébré dimanche un « mariage » entre un homme devenu femme et un autre homme.

    En annonçant avoir "relevé" le père Santoro de sa mission pastorale, l'archevêque a invité le curé à "une période de réflexion et de prière".

    Dans son communiqué, l'archevêque dénonce "la simulation d'un sacrement dans un acte dépourvu de valeur en raison de l'absence des éléments constitutifs au mariage religieux". Il ajoute : "L'acte est particulièrement grave car il est trompeur pour les deux personnes concernées" ; la cérémonie a "déconcerté et suscité la confusion dans la communauté chrétienne et l'opinion publique qui peuvent penser que les conditions essentielles pour un mariage canonique ont changé pour l'Eglise".

  • Bartimée

    Extrait de l'homélie de Benoît XVI lors de la messe de clôture du synode sur l'Afrique, dimanche dernier.

    Le dessein de Dieu ne change pas. À travers les siècles et les bouleversements de l'histoire, Il a toujours le même objectif: le Royaume de la liberté et de la paix pour tous. Et ceci implique sa prédilection pour ceux qui sont privés de liberté et de paix, pour ceux qui sont violés dans leur dignité de personnes humaines. Nous pensons, en particulier, aux frères et aux sœurs qui, en Afrique, souffrent de la pauvreté, des maladies, des injustices, des guerres et des violences, des migrations forcées. Ces fils préférés du Père céleste sont comme l'aveugle de l'Évangile, Bartimée, qui "était assis au bord de la route" (Mc 10, 46), aux portes de Jéricho. C'est sur cette même route que passe Jésus de Nazareth. C'est la route qui conduit à Jérusalem, où se consommera la Pâques, sa Pâques sacrificielle, vers laquelle le Messie s'avance pour nous. C'est la route de son exode qui est aussi le nôtre: l'unique route qui conduit à la terre de la réconciliation, de la justice et de la paix. Sur cette route, le Seigneur rencontre Bartimée qui a perdu la vue. Leurs routes se croisent, deviennent une seule route. "Fils de David, aie pitié de moi!", crie l'aveugle avec confiance. Et Jésus lui dit: "Appelez-le", et il ajoute: "Que veux-tu que je fasse pour toi?". Dieu est lumière et créateur de la lumière. L'homme est fils de la lumière, fait pour voir la lumière, mais il a perdu la vue, et se trouve obligé de mendier. À côté de lui, passe le Seigneur qui s'est fait mendiant pour nous: assoiffé de notre foi et de notre amour. "Que veux-tu que je fasse pour toi?". Dieu le sait, mais il le demande; il veut que ce soit l'homme qui parle. Il veut que l'homme se lève, qu'il retrouve le courage de demander ce qui lui revient du fait de sa dignité. Le Père veut entendre de vive voix son fils exprimer sa libre volonté de voir à nouveau la lumière, cette lumière pour laquelle il l'a créé. "Rabbouni, que je voie". Et Jésus lui dit: "Va, ta foi t'a sauvé. Aussitôt l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route" (Mc 10, 51-52).

  • Telluris ingens conditor

    Telluris ingens conditor,
    Mundi solum qui eruens,
    Pulsis aquæ molestiis,
    Terram dedisti immobilem :

    Ut germen aptum proferens,
    Fulvis decora floribus,
    Fecunda fructu sisteret
    Pastumque gratum redderet,

    Mentis perustæ vulnera
    Munda virore gratiæ :
    Ut facta fletu diluat
    Motusque pravos atterat,

    Jussis tuis obtemperet :
    Nullis malis approximet,
    Bonis repleri gaudeat
    Et mortis actum nesciat.

    Præsta, Pater piissime,
    Patrique compar Unice,
    Cum Spiritu Paraclito
    Regnans per omne sæculum. Amen.

    Toi qui créas la terre, et qui l'as enrichie
    Par l'ordre fécond de ta voix,
    Des eaux qui la couvraient toi qui l'as affranchie,
    Pour la rendre immobile et ferme sur son poids ;

    Toi qui lui fis tirer du sein de la nature
    Le germe des fleurs et des fruits,
    Et nous daignas ensuite offrir pour nourriture
    Les herbes et les grains de ce germe produits ;

    Daigne guérir, Seigneur, ce qu'une indigne flamme
    Forme d'ulcères en nos cœurs,
    Fais renaître ta grâce au milieu de notre âme,
    Pour noyer nos péchés dans un torrent de pleurs.

    Que cette âme avec joie à tes lois obéisse,
    Sans s'échapper vers rien de mal ;
    Qu'elle-même par toi de tous biens se remplisse,
    Et n'y mêle jamais aucun poison fatal.

    Que le Père et le Fils accordent cette grâce
    A l'humble ferveur de nos vœux,
    Eux qui règnent sans fin en cet immense espace
    Où règne l'Esprit Saint, qui n'est qu'un avec eux.

    (Hymne des vêpres du mardi, de saint Grégoire le Grand, traduction Pierre Corneille.)

  • Quand les ascenseurs du shabbat ne sont plus cachers...

    Depuis qu'un rabbin influent a décrété le mois dernier que les ascenseurs spécialement conçus pour le shabbat n'étaient finalement pas cachers, le jour de repos hebdomadaire est devenu épuisant pour certains juifs orthodoxes en Israël.

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  • La Slovaquie demande son exemption

    Au Conseil Affaires générales et relations extérieures qui se tient aujourd'hui et demain à Luxembourg, le ministre des Affaires étrangères de Slovaquie a officiellement demandé que son pays, bien qu'ayant déjà ratifié le traité de Lisbonne, bénéficie de la même exemption de la Charte des droits fondamentaux que celle exigée par la République tchèque.

  • Fraternité Saint Pie X : la première rencontre

    La Salle de Presse du Saint-Siège confirme qu'a eu lieu ce matin la première rencontre de la Commission d'étude, formée d'experts de cette Commission et de la Fraternité sacerdotale St.Pie X, dans le but d'examiner les difficultés doctrinales qui subsistent encore entre la Fraternité et le Siège apostolique:

    "Dans un climat cordial, respectueux et constructif, ont été évoquées les plus grandes questions à caractère doctrinal qui seront traitées et discutées au cours des colloques de ces prochains mois, qui auront probablement lieu à une cadence bimensuelle. Certaines questions seront examinées, en particulier, touchant au concept de Tradition, au Missel de Paul VI, à l'interprétation du Concile Vatican II en continuité avec la tradition doctrinale catholique, aux thèmes de l'unité de l'Eglise et des principes catholiques de l'œcuménisme, du rapport entre le christianisme et les religions non chrétiennes et de la liberté religieuse. Au cours de la rencontre, la méthode et l'organisation du travail ont aussi été précisés".

    (VIS)

  • Jacques Delors : le traité de Lisbonne n’est pas assez fédéral

    Lu sur Toute l'Europe

    Le traité de Lisbonne permettra-t-il une poursuite de l'intégration européenne. Si oui, une Europe fédérale est-elle toujours envisageable ?

    JD : Si on entend par l'Europe fédérale quelque chose à l'exemple des Etats-unis, je n'ai jamais pensé que c'était réaliste, parce que les nations existent, avec leur passé, leur histoire. J'ai toujours dit qu'il fallait une fédération des Etats-Nations, dans laquelle nous sommes d'accord sur les points dans lesquels nous exerçons en commun la souveraineté et sur ce qui reste du domaine national, mais où, au sommet, nous avons un système plutôt fédéral qui nous permet de préparer les décisions, de décider et d'agir. Ce n'est pas le cas actuellement. Le traité de Lisbonne apporte quelques améliorations, mais ce n'est pas suffisant.

  • Le retour électoral de « l’identité nationale »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Pendant sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait exalté le thème de l'identité nationale, pour prendre des voix au Front National. Une fois élu, il avait inventé un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale. Et, naturellement, on n'a plus entendu parler de ce thème, qui est à l'opposé des préoccupations mondialistes de M. Sarkozy.

    Or voici qu'il resurgit. Le ministre Besson annonce un « grand débat », il parle de la « fierté d'être français », de la Marseillaise, etc. Le débat se terminera par un « grand colloque de synthèse »... pendant la campagne des élections régionales. C'est une résurgence purement électoraliste.

    Plus c'est gros, mieux ça passe ? Mais les citoyens ne se laisseront pas prendre une seconde fois par ces sirènes réchauffées, surtout quand M. Besson déclare ouvertement que ce qu'il fait, tant dans ce domaine que dans celui de l'immigration clandestine, c'est seulement pour faire disparaître le Front National, et que c'est cela qui l'excite.

  • Décès d’un « cinéaste engagé »

    « Le cinéaste engagé Paul Carpita, dont le film "Le rendez-vous des quais" sur la guerre d'Indochine avait été censuré pendant trente-cinq ans, est décédé samedi à son domicile marseillais à l'âge de 86 ans », nous dit l'AFP.

    Paul Carpita fut un militant du parti communiste toute sa vie. Son premier long métrage, "Le rendez-vous des quais", racontait une histoire d'amour entre un docker et une ouvrière, sur fond de grève des dockers destinée à saboter l'effort de guerre de la France en Indochine.

    On remarque que le mot « engagé » n'est utilisé que pour les militants de gauche, surtout s'ils sont compagnons de route de l'asservissement communiste et de l'impérialisme soviétique. C'est un mot flatteur.

    En revanche, une personnalité qui milite pour la défense de l'identité nationale et contre les idéologies mortifères n'est jamais qualifiée d'« engagée ». Elle est « d'extrême droite ».