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Un prêtre de Florence marie un transsexuel

Un prêtre d'une paroisse de Florence, Alessandro Santoro, a célébré dimanche le mariage de "Sandra" Alvino, 64 ans, un homme devenu femme il y a plus de 30 ans, et son compagnon Fortunato Talotta.

Le prêtre a souligné que sa décision n'était "pas un acte de rébellion" envers l'Eglise: c'est "un acte de fidélité à l'égard de mes fidèles, de l'Evangile et envers les gens que j'aime". "C'était mon devoir", a-t-il ajouté.

Avant la bénédiction finale, le père Santoro s'est dit conscient comme les deux époux que "le sacrement célébré aujourd'hui sera annulé quand l'acte arrivera au diocèse". "Mais il ne sera pas annulé pour nous, pour cette communauté, ni aux yeux de Dieu."

Le "mariage" ne sera pas "annulé" : tout simplement, il n'existe pas, que ce soit aux yeux du diocèse ou aux yeux de Dieu. Mais l'acte en lui-même est un attentat blasphématoire contre les sacrements de la foi.

Commentaires

  • "un homme devenu femme", ce n'est pas vrai. Il n'est pas devenu femme, il a été mutilé, point. Il est toujours un homme et ne sera jamais une femme. L'aspect matériel et formel du sexe est négligé ou plutôt nié par les idéalistes, mais la matière n'est pas à négliger, ne peut être niée, la matière est, elle est bonne comme cause de l'être et ici cause des droits et devoirs contingents de l'être particulier qu'est cet homme. Droits et devoirs contingents et signifiés par la forme et la matière qui le constituent et qui ne lui permettent pas de se "marier" avec un autre homme.

    "Mais il ne sera pas annulé pour nous, pour cette communauté, ni aux yeux de Dieu." En voilà un qui se prend pour Dieu, comme si la volonté de Dieu était contingente et se pliait à la volonté humaine "déliée" de la nature et asservie à sa propre fantaisie.

    Cela nous apprend que ce n'est pas la profession de foi qui fait le droit, mais le respect des droits naturels de l'homme et donc de la nature. Au-dessus de la profession de foi, avant elle, et pour nous laïcs, il y a le respect des droits de l'homme.

    Moi catholique, je me sens plus proche d'un juif, d'un musulman (etc.) qui respectent la loi naturelle que de ce prêtre, curé de paroisse. Nous pourrons bâtir ensemble une cité juste, ce que nous ne pourrons faire avec ce prêtre.

    Cela dit, cela me laisse quand même perplexe en tant que catholique dont le premier droit dans l'Eglise et de recevoir la doctrine catholique de la hiérarchie dont font partie des préceptes moraux accessibles à la raison, cela me laisse perplexe sur l'état de l'Eglise... Quand on pense que saint Alphonse de Liguori jetait en prison les concubinaires parce que concubinaires (selon ce que l'on m'a raconté)... Tout cela est "grain à moudre" pour les lefebrvistes qui proposent un remède pire que le mal...

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