Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 9

  • L’épiscopat français soutient Benoît XVI…

    "Notre détermination en faveur de ceux qui souffrent va se poursuivre, nous considérons le préservatif comme une composante majeure de la lutte contre la maladie." Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France.

    (déclaration à l'AFP)

  • Une autre nouvelle tchèque

    Mardi, Mirek Topolanek a retiré in extremis de l'ordre du jour de la chambre tchèque des députés la ratification du traité avec les Etats-Unis sur l'installation de bases du bouclier antimissile en République tchèque (déjà votée par le Sénat).

    La raison officielle est qu'il n'était pas sûr d'avoir la majorité et qu'il ne voulait pas alourdir encore le climat dans cette assemblée sans majorité stable et qui s'apprête à débattre d'une motion de censure.

    C'est une vraie raison, mais il y en une autre, c'est que Barack Obama a gelé pour le moment le programme du bouclier antimissile, et qu'il n'y a donc aucune urgence pour ratifier ce traité dans un tel climat.

    Le problème est que les sénateurs ODS ont fait savoir il y a déjà plusieurs semaines que le vote sur le traité sur le bouclier antimissile était lié au vote sur le traité de Lisbonne : sans l'un, il n'y aura pas l'autre.

    Y a-t-il un danger de tuer le traité de Lisbonne ? a demandé jeudi aktuálne.cz au Premier ministre. Réponse :

    - Je pense que c'est possible. Mais je soulignerai que ce n'est pas entièrement de notre responsabilité. Je ne donnerai à personne, et en aucun cas, de consigne de vote. Je l'ai déjà dit plusieurs fois.

    (On notera aussi sa réponse plutôt sympathique à la question de savoir si son gouvernement peut survivre à la motion de censure : « Cela ne m'inquiète pas. C'est ce à quoi je suis confronté depuis juin 2006. S'il se manifeste une volonté que quelqu'un d'autre dirige, qu'il en soit ainsi, quelqu'un d'autre peut diriger à ma place. C'est toujours dans l'ordre du probable, et tout homme politique doit être prêt à affronter cela. »)

  • République tchèque : le traité de Lisbonne à petits pas

    La Chambre des députés tchèques (qui a approuvé la ratification du traité de Lisbonne le mois dernier) a adopté, hier, une réglementation visant à empêcher le gouvernement de transférer des compétences nationales à l'Union européenne sans l'accord des deux chambres du Parlement. L'adoption de cette réglementation était une condition formulée par les sénateurs de l'ODS pour une éventuelle ratification du traité de Lisbonne à la Chambre haute.

  • Carpentras : une chapelle vandalisée

    Communiqué de Marie-Odile Rayé

    Marie-Odile Rayé, secrétaire départementale du FN, conseiller régional PACA, s'indigne et condamne une fois de plus, devant la récidive, par des voyous, de la dégradation d'un nouveau lieu de culte catholique à Carpentras.

    Après le pillage des vases sacrés de la Cathédrale Saint Siffrein, c'est aux vitraux de la célèbre et populaire chapelle de Notre Dame de Santé qu'ils s'en prennent.

    Le Front National dénonce avec force et indignation, dit NON à ce pillage du patrimoine français et chrétien.

    Le FN, s'étonne d'autre part du silence des autorités locales; anticléricalisme ou non, profanation ou non, c'est encore d'une discrimination religieuse qu'il s'agit.

    Avec Jean-Marie Le Pen et le Front National, aux européennes faites vous respecter. Faites respecter l'identité française et chrétienne.

    [La chapelle Notre-Dame de Santé a été construite au début du XVIe siècle sous le vocable de Notre-Dame du Salut. Elle a été reconstruite en 1748. Chaque année, la neuvaine qui se tient au mois de juillet célèbre le miracle qui permit à la ville d'échapper à l'épidémie de peste et qui lui a donné son nom actuel en 1630. Elle se trouve tout près des deux principales mosquées.]

  • La télé d’Etat milite contre le pape

    Selon Le Point, en réponse à Benoît XVI, le logo du Sidaction, c'est-à-dire de l'idéologie du tout préservatif, sera incrusté dimanche dans les émissions religieuses de France 2, dont la messe.

    (On rappellera que c'est un journaliste de France 2 qui a posé au pape la question sur le préservatif.)

  • La réconciliation

    Extrait du discours de Benoît XVI, hier, aux membres du Conseil spécial pour l'Afrique du Synode des évêques.

    Selon le Concile Œcuménique Vatican II, « l'Église est, dans le Christ, en quelque sorte le sacrement, c'est-à-dire le signe et l'instrument de l'union intime avec Dieu et de l'unité de tout le genre humain » (Lumen gentium 1). Pour bien remplir sa mission, l'Église doit être une communauté de personnes réconciliées avec Dieu et entre elles. De cette manière, elle peut annoncer la Bonne Nouvelle de la réconciliation à la société actuelle, qui connaît malheureusement en de nombreux lieux des conflits, des violences, des guerres, et de la haine. Votre continent n'a pas été épargné, hélas, et il a été et est encore le triste théâtre de graves tragédies qui appellent à une vraie réconciliation entre les peuples, les ethnies et les hommes. Pour nous chrétiens, cette réconciliation s'enracine dans l'amour miséricordieux de Dieu le Père et elle se réalise à travers la personne du Christ-Jésus, qui, dans l'Esprit Saint, a offert à tous la grâce de la réconciliation. Les conséquences se manifesteront alors par la justice et la paix, indispensables pour construire un monde meilleur.

    En réalité, qu'y a-t-il de plus dramatique, dans le contexte sociopolitique et économique actuel du continent africain, que le combat souvent sanglant entre groupes ethniques ou peuples frères ? Et si le Synode de 1994 a insisté sur l'Église-Famille de Dieu, quel peut être l'apport de celui de cette année à la construction de l'Afrique, assoiffée de réconciliation et à la recherche de la justice et de la paix ? Les guerres locales ou régionales, les massacres et les génocides qui se déroulent sur le continent doivent nous interpeller de manière toute particulière : s'il est vrai qu'en Jésus Christ, nous appartenons à la même famille et partageons la même vie, puisque dans nos veines circule le même Sang du Christ, qui fait de nous les fils de Dieu, membres de la Famille de Dieu, il ne devrait donc plus y avoir de haines, d'injustices et de guerres entre frères.

  • La famille de Simon de Cyrène

    Extrait du discours que le pape Benoît XVI a adressé hier aux malades au Centre national Cardinal Léger de réhabilitation des handicapés à Yaoundé.

    Face aux tourments, nous nous sentons démunis et nous ne trouvons pas les mots justes. Devant un frère ou une sœur plongé dans le mystère de la Croix, le silence respectueux et compatissant, notre présence habitée par la prière, un geste de tendresse et de réconfort, un regard, un sourire, en font plus parfois que bien des discours. Cette expérience a été vécue par un petit groupe d'hommes et de femmes, dont la Vierge Marie et l'Apôtre Jean, qui ont suivi Jésus au cœur de sa souffrance lors de sa passion et de sa mort sur la Croix. Parmi eux, nous rapporte l'Évangile, se trouvait un Africain, Simon de Cyrène. Il fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur le chemin du Golgotha. Cet homme, bien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène ne pouvait pas savoir qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. Mc 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. Ce n'est qu'après la résurrection qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. Ainsi en va-t-il de chacun de nous, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuves.

    Ne peut-on pas dire que tout Africain est en quelque sorte membre de la famille de Simon de Cyrène ? Tout Africain et tout homme qui souffrent, aident le Christ à porter sa Croix et montent avec lui au Golgotha pour ressusciter un jour avec lui. En voyant l'infamie dont Jésus est l'objet, en contemplant son visage sur la Croix, et en reconnaissant l'atrocité de sa douleur, nous pouvons entrevoir, par la foi, le visage rayonnant du Ressuscité qui nous dit que la souffrance et la maladie n'auront pas le dernier mot dans nos vies humaines. Je prie, chers frères et sœurs, pour que vous sachiez vous reconnaître dans ce 'Simon de Cyrène'. Je prie, chers frères et sœurs malades, pour que beaucoup de 'Simon de Cyrène' viennent aussi à votre chevet.

  • Il s’assit, et il avait soif

    L'évangile de ce jour est celui de la Samaritaine. La liturgie mozarabe célèbre cet épisode au premier dimanche de carême, dont voici la préface.

    Il est digne et juste que nous vous rendions de continuelles actions de grâces, Seigneur saint, Père éternel, Dieu tout-puissant, par Jésus-Christ votre Fils, notre Seigneur : qui, venu du haut du ciel pour le salut du genre humain, s'assit, altéré et fatigué, au bord d'un puits. Lui en qui toute la plénitude de la divinité habitait corporellement, s'étant uni le corps de notre mortalité, devait montrer par les faits la vérité de sa chair ; et s'il paraît fatigué d'avoir marché, notre foi nous enseigne que cette infirmité n'était que dans sa chair. Il sortit pour se mettre en route, voulant faire voir la réalité du corps qu'il avait pris ; mais si la fatigue apparut dans sa chair, il n'a pas voulu que cette infirmité produisît celle de notre foi ; car ce qui en lui paraît faiblesse est plus fort que l'homme. Venant donc dans son humilité arracher le monde à la puissance des ténèbres, il s'assit, et il avait soif, quand il demanda de l'eau à la femme. Ce n'est que dans la chair qu'il était humilié, lorsque, assis au bord du puits, il s'entretenait avec la femme. Il exigeait d'elle la foi en même temps que dans sa soif il désirait l'eau. La foi qu'il réclamait de cette femme, qu'il demandait d'elle, il l'exigeait ; et c'est pour cela qu'il dit aux disciples, quand ils arrivent : J'ai une nourriture à manger que vous ne connaissez pas. Lui qui déjà avait créé en elle le don de la foi, il demandait qu'elle lui donnât aussi à boire. En même temps qu'il la brûlait de l'ardeur de son amour, il implorait d'elle un breuvage pour rafraîchir sa propre soif. En présence de ces prodiges d'une si haute puissance, que devons-nous vous présenter, ô Dieu saint, sans tache et miséricordieux, sinon une conscience pure et une volonté toute préparée à votre amour ? Offrant donc à votre Nom cette victime pure, nous vous prions et vous supplions d'opérer en nous le salut, comme vous avez opéré la foi en cette femme. Extirpez de nous les vices de la chair, vous qui avez daigné supporter dans cette femme les erreurs de l'idolâtrie. Soyez-nous clément au jugement futur, comme elle eut le bonheur de vous trouver apaisé. Nous sommes votre ouvrage, et nous ne pouvons être sauvés que par vous. Rédemption véritable, inépuisable plénitude de bonté, venez à notre secours. Ne perdez pas ce qui est à vous ; donnez la gloire sans fin de l'éternité à ceux auxquels vous avez donné la nature raisonnable. Que nous qui vous louons en cette vie, nous puissions vous glorifier plus dignement encore dans la félicité qui ne finit pas. Vous êtes notre Dieu : ne nous rejetez pas de devant votre face ; mais regardez favorablement ceux que vous avez créés par une miséricorde toute gratuite. Quand vous aurez ôté de nous toutes les traces de nos fautes, rendez-nous agréables aux regards de votre grâce. Retirés de la profondeur du puits funeste de nos crimes, laissant sur le bord le vase de nos passions, puissions-nous, après le passage de cette vie, courir en hâte à l'éternelle cité de Jérusalem !

  • Nadine Morano insiste sur les mères porteuses

    Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la Famille, est systématiquement favorable à tout ce qui détruit la famille, et c'est pour cela qu'elle a été nommée par Sarkozy à ce poste.

    Devant la mission parlementaire d'information sur la révision de la loi de bioéthique, elle a réitéré qu'elle était favorable à la légalisation de la gestation pour autrui (GPA), pour des raisons médicales (stérilité irréversible de la "mère") et sous réserve que cette pratique soit encadrée.

    Elle ne tient donc aucun compte de la mise en garde de l'Académie de médecine dans son rapport de 53 pages publié le 10 mars sur la question.