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Une autre nouvelle tchèque

Mardi, Mirek Topolanek a retiré in extremis de l'ordre du jour de la chambre tchèque des députés la ratification du traité avec les Etats-Unis sur l'installation de bases du bouclier antimissile en République tchèque (déjà votée par le Sénat).

La raison officielle est qu'il n'était pas sûr d'avoir la majorité et qu'il ne voulait pas alourdir encore le climat dans cette assemblée sans majorité stable et qui s'apprête à débattre d'une motion de censure.

C'est une vraie raison, mais il y en une autre, c'est que Barack Obama a gelé pour le moment le programme du bouclier antimissile, et qu'il n'y a donc aucune urgence pour ratifier ce traité dans un tel climat.

Le problème est que les sénateurs ODS ont fait savoir il y a déjà plusieurs semaines que le vote sur le traité sur le bouclier antimissile était lié au vote sur le traité de Lisbonne : sans l'un, il n'y aura pas l'autre.

Y a-t-il un danger de tuer le traité de Lisbonne ? a demandé jeudi aktuálne.cz au Premier ministre. Réponse :

- Je pense que c'est possible. Mais je soulignerai que ce n'est pas entièrement de notre responsabilité. Je ne donnerai à personne, et en aucun cas, de consigne de vote. Je l'ai déjà dit plusieurs fois.

(On notera aussi sa réponse plutôt sympathique à la question de savoir si son gouvernement peut survivre à la motion de censure : « Cela ne m'inquiète pas. C'est ce à quoi je suis confronté depuis juin 2006. S'il se manifeste une volonté que quelqu'un d'autre dirige, qu'il en soit ainsi, quelqu'un d'autre peut diriger à ma place. C'est toujours dans l'ordre du probable, et tout homme politique doit être prêt à affronter cela. »)

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