"Notre détermination en faveur de ceux qui souffrent va se poursuivre, nous considérons le préservatif comme une composante majeure de la lutte contre la maladie." Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France.
(déclaration à l'AFP)
Commentaires
Les loups sont de sortie, et ça chauffe dur !
De l'AFP, qui, depuis deux jours s'en donne à coeur joie, en déversant communiqué sur communiqué de tout ce que la France compte d'anti-catholique (et hélas, il y a du monde au portillon) en passant par France 2 qui a annoncé vouloir poser sur l'écran sa petite bouse lors de la retransmission de la messe, jusqu'aux évêques français, et cette très violente déclaration. ("...composante majeure de la lutte...", on le voit, ce n'est pas un timide désaccord), l'assaut est lancé contre le Saint Père.
But ultime ? A 82 ans, on peut espérer le fatiguer nerveusement, et peut-être obtenir une démission...(ou, pour les plus cyniques, et il y en a, peut-être un petit accident vasculaire bien placé...)
Visiblement, la tristesse de Benoît XVI, dans sa récente lettre, ne les a pas beaucoup émus, ou, si émotion il y eut, elle est fort vite passée. Nos chers évêques rechargent, et tirent à volonté de nouveau sur le pape, en prenant le contre-pied de ce qu'il a déclaré.
Plusieurs remarques viennent à l'esprit :
- Ils ne sont plus solidaires du pape, ils lui sont ouvertement hostiles et le manifestent de façon très claire. Est-ce une attitude acceptable de prélats catholiques ?
- Il ne respectent plus l'enseignement du pape, et des précédents papes (qui tous soutenaient le même point de vue quant à l'usage des préservatifs), ils ne respectent pas la doctrine catholique sur ce sujet. Qu'ont-ils encore de catholique ?
- Ils épousent sans complexe les travers du monde, notamment avec cette affaire d'usage du préservatif. Ils lisent sans doute les petits sondages du Figaro, et se déterminent en fonction des résultats, pour être bien au vent. Est-ce une attitude de prélats catholiques ?
- Le monde ne réfléchit plus. L'émotivité brute tient lieu de réflexion. Cela est triste, mais c'est comme cela. Or, la saine réflexion conduit à dire, de façon irréfutable, que la pape a raison. Pourquoi ne réfléchissent-ils plus ?
- Peut-être un peu provocateur, mais...si l'on suit leur raisonnement, bientôt des distributeurs de préservatifs à côté des bénitiers ?
Mgr Lefebvre (et d'autres) avait bien raison de considérer que le renforcement des conférences épiscopales était de nature à affaiblir le pouvoir du pape. On voit le résultat aujourd'hui.
Tout à fait d'accord avec Ysengrin: ces évêques français ne sont carrément plus catholiques. Je diraid même qu'ils sont devenus des adversaires de l'Eglise.
Les schismatiques, aujourd'hui, c'est clairement eux.
Bravo à Ysengrin et à Olivier !
L'idée de mettre des distributeurs de capotes dans les églises est logique. On pourrait y ajouter des tracts de propagande pour les cliniques d'avortements puisqu'ils se prononcent pour l'avortement.
Merci une nouvelle fois à Ysengrin pour ce beau texte à la fois profond sur la "tristesse du Pape qui n'a pas émue" et réaliste les préservatifs dans les Eglises après les poissons panés républicains".
Merci à YD pour son blog qui est à la fois d'un grand soutien quotidien dans la tristesse des temps (pour l'Eglise et notre France) et d'une grande beauté en nous présentant des textes magnifiques (de Benoit XVI) que je n'aurais pas le temps de chercher et de trouver sans son aide.
Même s'il m'est, provisoirement, difficile de poster pour des raisons personnelles, je reste - plus que jamais - fidèle à sa lecture qui est d'une grande douceur et d'une joie malgré les évènements. La lecture de son blog avec la lecture des textes du Pape donne forme à mes journées. Merci pour cette information qui est aussi - pour ma part - un enfantement.
Quelle tristesse, ces évêques qui sont en France (je l'ai dit ailleurs) me dégoutent.
Mgr Rey, Cattenoz... qui peut allonger cette liste d'évêques encore catholiques.
En train de lire le saint François d'Assise de G.K. Chesterton (DMM), je me permet une petite citation qui me paraît vraiment d'actualité :
" On traitait la sexualité ( au temps romain) comme une chose toute naturelle et inoffensive et il arrivait que toute chose naturelle et inoffensive était comme imbibée et même saturée de sexualité. Ce qui touche au sexe ne peut pas se classer simplement parmi les actes ou émotions élémentaires comme boire, manger ou dormir.
Dès que le sexe n'est plus serf, il est tyran. Qu'elle qu'en soit la raison, c'est un fait. La place qu'il tient dans la nature humaine est sous plusieurs rapports dangereuse et disproportionnée. Il faut à la sexualité une purification et une consécration particulières. Le monde moderne veut qu'il en soit du sexe comme de l'ouïe ou de l'odorat, et de la beauté du corps humain comme de celle d'un oiseau ou d'une fleur.
Or, ou bien cela s'applique à une vision édenique, ou bien c'est un échantillon de cette exécrable psychologie dont le monde se sentit écœuré il y a deux mille ans. "
Petit rappel Chesterton est mort en 1936, qu'en est-il 75 ans après du monde moderne...
Au-delà de toutes ces attaques à répétition contre le pape, il ne faut pas se méprendre il s'agit bel et bien des mêmes qui ont crucifiés notre Seigneur. Seulement trois jours après il a vaincu définitivement la mort.
Le déchainement actuel en dit long sur les espoirs du malin, le temps de Dieu n'est pas le sien, mais il me semble que cela sent la fin... pour lui.